Thierry Guillaume (producteur Pékin Express 2018) : « Comment on a organisé la course infernale »
Ce jeudi 26 juillet à 21 heures, M6 diffusera un nouvel épisode de Pékin Express : la course infernale. Le producteur Thierry Guillaume se confie sur le retour du jeu d’aventure et sur les dispositions prises pour assurer la sécurité des candidats.
Benoît Mandin : Pourquoi avoir souhaité un retour aux fondamentaux pour cette onzième saison de Pékin Express ?
Thierry Guillaume : Nous avons mis l’accent sur les fondamentaux pour retrouver les téléspectateurs qui ont toujours aimé l’émission. Il y avait aussi un besoin de nouveauté et surtout de ne pas décevoir les fidèles. On a souhaité qu’ils aient l’envie de repartir avec nous pour la saison et plus. On rêvait d’aller au Japon depuis longtemps et Bornéo s’est imposé comme une évidence puisqu’il correspond à un dépaysement total. On découvre ainsi une partie des Philippines que l’on n’a jamais traité.
En quoi la « voiture interdite » va-t-elle changer la course ?
En plus des épreuves d’immunité, elle apporte une dimension physique sans que l’on souhaite une victoire d’un triathlète. Faire du vélo ou de la pirogue, c’est loin d’être la même chose (rires).
Comment s’est déroulé le tournage ?
Sur ce type d’aventure, il y a toujours des imprévus qui nous tombent dessus et qu’il faut gérer. Cela fait l’intérêt de l’émission... Mais cette année, nous n’avons pas rencontré de gros pépins comme on a pu connaître en Inde. Nous avons eu des difficultés sur la gestion de la course. Pour la première fois, nous avons utilisé deux drones.
« Tous les candidats ont dans leur sac à dos un GSM et un satellite d’urgence »
Quid de la sécurité des candidats ?
D’un point de vue médical, des tests très poussés sont réalisés pour tous les candidats. Il y a un repérage médical qui est effectué avant qu’ils ne fassent la route. Un médecin repère toutes les infrastructures hospitalières, ce qui nous permet de savoir comment évacuer les candidats en cas de problème sur le parcours. La piste de possibles rapatriements en France est bien évidemment étudiée. Pendant le tournage, il y a toute une procédure où deux médecins accompagnent les équipes de production. Une voiture de sécurité, prête à intervenir, escorte les candidats. Ils ne sont jamais vraiment tout seuls sauf la nuit où on sait où ils se trouvent exactement.
Quel moyen ont-ils pour contacter la production ?
Tous les candidats ont dans leur sac à dos un GSM et un satellite d’urgence. On les forme à l’utilisation de tous ces moyens avant le départ de la course. On effectue un gros briefing sur l’aspect sécuritaire. Ils n’ont pas de trousse de secours puisque celle-ci se trouve dans la voiture de production. L’avantage de Pékin Express est que l’on se situe la plupart du temps à proximité de villages où il y a toujours un moyen pour traiter un problème.