Une “grande bouffée d’espoir” : le réalisateur de “Notre nouveau monde” veut contrebalancer le “catastrophisme ambiant”


France 2 met la Terre en avant dans le nouvel opus de Notre nouveau monde ce mardi 8 juillet 2025. Frédéric Fougéa, son réalisateur, s’est confié sur le message de ce documentaire.
Ce mardi 8 juillet 2025, France 2, quelques jours après le carton du jeu de l’été Intervilles , prend le temps. Elle invite les téléspectateurs à regarder comme la Terre s’adapte au changement climatique dans le documentaire Notre nouveau monde : quand la Terre nous surprend , après la fin de ses nombreux magazines d’investigation pour cet été.
Ces images vont amener à découvrir comment les animaux et les plantes se déplacent pour trouver de meilleurs conditions et comment ils ont pu changer leurs comportements. À l’occasion de la diffusion de ce documentaire, Frédéric Fougéa s’est confié sur le tournage de ce film.
Notre nouveau monde : une idée scientifique à la base du film
L’équipe de production s’est appuyée sur des données scientifiques révélant que près de la moitié des espèces étudiées sur Terre changent désormais de lieu de vie. « On a fouiné dans les articles scientifiques et trouvé cette information selon laquelle les espèces étudiées sur Terre changeaient de lieu de vie », a déclaré Frédéric Fougéa dans les colonnes de Télé 7 jours. « On s’est rendu dans les endroits de la planète où le changement climatique était particulièrement remarquable, », a-t-il confié par la suite.
Face à ces bouleversements, le documentaire adopte une posture inédite : mettre en lumière non pas ce qui disparaît, mais ce qui renaît. « La fonte des glaces a libéré une nature luxuriante, giboyeuse, aux cours d’eau grouillant de saumons », a témoigné le réalisateur Frédéric Fougéa au cours de son entretien.
Notre nouveau monde : sa méthode originale de tournage dévoilée
Au cœur du film, un message d’espoir vibrant : la nature est résiliente. « Elle a horreur du vide. Ça m’a donné une grande bouffée d’espoir », a-t-il évoqué. Par ailleurs le réalisateur a voulu « contrebalancer le catastrophisme ambiant », en ajoutant que « l’instinct de vie est là et la nature est prête à tout pour que l’Homme lui donne un coup de main ».
Soucieuse de son empreinte, l’équipe du film a misé sur des équipes locales aux quatre coins du globe, évitant de faire voyager ses propres collaborateurs. « Pour ne pas alourdir notre bilan carbone (...) avec des regards très peu européanisés », a conclu Frédéric Fougéa.
Notre nouveau monde, quand la Terre nous surprend est à retrouver à tout moment sur la plateforme france.tv