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Cash investigation : des révélations sur les évadés du fisc selon Élise Lucet

Tony Cotte
Publié le 28/05/2013 à 16:04 Mis à jour le 09/10/2022 à 16:28

Le 11 juin prochain, Cash investigation aura le droit à un numéro spécial en première partie de soirée. À l’heure où les gouvernements européens répètent à leurs citoyens qu’ils doivent se serrer la ceinture, le magazine d’enquête de France 2 fait le point sur une question qui fait mal à travers son sommaire : « Les évadés du fisc : la face cachée des grandes entreprises ».

Pourquoi un passage en prime time ? D’aucuns parleront de coût de grille trop élevé pour ce rendez-vous si long à préparer pour de la seconde partie de soirée, Élise Lucet, à la tête du magazine, donne, elle, son explication : «  Compte tenu du caractère exceptionnel de ce numéro, France 2 a souhaité modifié sa programmation. Non seulement en avançant la diffusion, prévue initialement en septembre prochain, mais aussi en faisant monter Cash investigation en première partie de soirée. »

Pour la journaliste, cette émission est donc « exceptionnelle », compte tenu du caractère sensible de la thématique depuis la récente affaire Cahuzac. L’occasion de faire un tour d’horizon des techniques des particuliers ou des entreprises pour échapper à l’impôt, soit de manière tout à fait frauduleuse, soit « légalement », la frontière entre les deux (évasion/optimisation) étant parfois extrêmement ténue.

Élise Lucet promet également des « révélations » : « Dans la première partie de l’émission, nous diffuserons le témoignage exclusif d’Hervé Falciani, cet informaticien qui a quitté en 2008 HSBC Genève en emportant avec lui une liste de 12 700 comptes de fraudeurs cachant leur argent en Suisse et surtout la connaissance du système qui permettait la fraude. » Réfugié dont les tentatives pour échapper aux risques d’extradition vers la Suisse s’apparentent à un thriller. « Falciani a dû se cacher, demander la protection des États, il a presque toujours refusé de parler aux médias. D’où le caractère exceptionnel de sa présence dans l’émission », conclut l’interrogée.