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D’A prendre ou à laisser à la scène, Arthur rencontre son public

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Directeur de la publication
Publié le 31/01/2006 à 00:54 Mis à jour le 29/10/2014 à 16:41

Le 10 mars, il aura 40 ans. Et Arthur n’a jamais été aussi comblé. Avec son spectacle, Arthur en vrai, il semble faire presque même l’unanimité. Qui l’aurait cru il y a encore quelques mois ? Pourtant, si son taux de notoriété est important (92.9%), sa côté de sympathie est à la traîne (5.14/10), selon un sondage paru dans l’hebdomadaire « Télé Poche » daté du 28 janvier. Mais l’année 2006 pourrait peut-être bousculer cette donne...

Depuis le 23 septembre dernier, l’animateur vedette de TF1 sillonne les routes de France pour raconter son quotidien avec humour et auto-dérision. Et avec le milieu dans lequel il évolue, Arthur en a des choses à raconter pour le plus grand bonheur des spectateurs... et des critiques. Pour exemple, du « Nouvel Observateur » en passant par « Le Parisien » ou encore « Le Monde », les critiques ont apprécié Arthur en vrai alors que la plupart tirent à boulets rouges sur ses émissions. Jusqu’au 17 juin, il va donc continuer à partir à la rencontre des français. Ainsi, son spectacle arrivera le 2 février à Caen, le 18 à Lille, le 25 à Limoges et du 8 au 19 mars, il sera sur la scène du Cirque d’hiver Bouglione à Paris.

Pendant cette saison 2005/2006, Arthur a donc décidé de mener de front toutes ses activités. Parallèlement à son spectacle et son émission quotidienne sur Europe 2, il poursuit sa carrière d’animateur avec une présence qui s’est volontairement amenuisée en prime time. Une fois par mois, il est aux commandes des Enfants de la télé, son émission fétiche qui a du reste réalisé sa meilleure audience depuis mars 2004, le 21 janvier dernier. Ce jour-là, en recevant toute l’équipe des Bronzés 3 : amis pour la vie, Arthur a attiré 7.93 millions de téléspectateurs, soit 36.2% de part de marché avec un pic à 9.7 millions à 22h35. Le 17 février, Les Enfants de la télé seront de retour avec une émission spéciale fous rires.

Mais en dehors de ce divertissement, Arthur anime, tous les soirs de la semaine, le « jeu qui rend fou les français ». Avec A prendre ou à laisser, l’animateur atteint des sommets d’audience avec jusqu’à plus de 6 millions de fidèles. Le 5 janvier, le jeu a même enregistré sa plus belle performance depuis un an. Il semble donc naturel que TF1 n’ait pas interrompu la diffusion d’A prendre ou à laisser depuis septembre. Même pendant les vacances de noël, Qui veut gagner des millions ?, qui prend habituellement le relais, a du se contenter d’une programmation le week-end. A prendre ou à laisser est devenu ainsi incontestablement un des programmes blockbusters de l’antenne. Dans le monde entier, le jeu fait, du reste, un tabac. En Italie, il se classe toujours parmi les trois meilleures audiences de la semaine, toutes chaînes et heures confondues. Aux Etats-Unis où il a débuté fin 2005, c’est déjà un triomphe sur NBC avec 14 millions de téléspectateurs.

Enfin, ce soir à 22h30, c’est une nouvelle fois dans Vis ma vie que les téléspectateurs vont retrouver Arthur qui va prendre sa revanche. Souvenez-vous, le 4 octobre 2005, l’animateur de TF1 se rendait en Belgique pour jouer à l’apprenti boucher aux côtés de Pierre, l’un des derniers artisans bouchers abatteurs. C’est avec dégoût qu’Arthur, qui a la phobie du sang, a du découper de la viande, faire du boudin ou encore cuire des têtes de porcs. Et comme le veut le principe de Vis ma vie, c’est maintenant autour de Pierre, le boucher, de suivre Arthur dans les méandres de la télévision. Exit les bovins, place aux paillettes et au monde de l’illusion... Pierre va donc se retrouver propulser sur le plateau d’A prendre ou à laisser pour seconder puis essayer de remplacer Arthur (notre photo). Et la tâche ne va pas être aisée !

Télé, radio, scène, rien ne semble arrêter la machine Arthur. L’animateur ne s’est du reste jamais senti aussi bien dans sa peau : « La scène, c’est ma nouvelle vie (...) J’ai beaucoup grandi intellectuellement. Je m’approche de ma vérité, de savoir après quoi je cours » déclare t-il à l’hebdomadaire « VSD », daté du 25 janvier.