Toutelatele

2009, on a tout révisé

Tony Cotte
Publié le 29/12/2009 à 20:40 Mis à jour le 31/12/2009 à 01:58

Laurent Ruquier sur France 2

L’animateur phare du service public, Laurent Ruquier, s’entoure ainsi des anciens chroniqueurs d’On a tout essayé pour faire une rétrospective de l’année 2009 à travers divers jeux. Philippe Geluck, Pierre Benichou, Gérard Miller, Jérémy Michalak, Christophe Alévêque, Claude Sarraute, Caroline Diament, Annie Lemoine, Elsa Fayer, Christine Bravo, Steevy, Isabelle Alonso, Maureen Door, Jérôme Bonaldi, Titoff et Eve Angeli sont ainsi de la partie sous forme de quatre équipes de quatre chroniqueurs.

Les épreuves, dont le public est seul juge, se suivent et ne se ressemblent pas. « L’événement à couvrir » propose, par exemple, à Jérôme Bonaldi pour l’équipe rouge et Annie Lemoine pour les concurrents en bleu de commenter la brouille entre Ségolène Royal et Martine Aubry avec des images qui n’ont rien à voir, à savoir un match de catch féminin. « La plaidoirie », elle, oblige Jérémy Michalak et Gérard Miller à porter tous deux la robe pour convaincre, respectivement, que Brice Hortefeux est un homme drôle et qu’il n’y a pas eu main de Thierry Henry.

Pour « Qui va la chanter ? », Steevy se met dans la peau de Helmut Fritz pour reprendre le titre Ca m’énerve, chorégraphie à la clé, tandis que Caroline Diament opte pour le Toi + Moi de Grégoire. « Même moi j’ai eu une érection », avoue Laurent Ruquier à la fin de la prestation de cette dernière. Un concours d’imitation de Michael Jackson plus tard, au cours duquel Gérard Miller mime l’artiste « à l’agonie » avant sa mort, et c’est au tour des derniers candidats en compétition de faire fonctionner leur mémoire visuelle avec « On sait qui c’est, mais on ne connaît pas leurs noms » où se côtoient Miss France, Emmanuel Moire, le président de Total, Florence Cassez ou encore le vainqueur de l’Eurovision.

Après plus de deux heures de compétition dans la bonne humeur, la finale oppose Eve Angeli à Pierre Bénichou, soit « la grâce contre l’intelligence » selon les termes de Miller. Le doyen arrive le premier à répondre à cinq bonnes questions et remporte ainsi la mise, à savoir le calendrier des filles du Pink Paradise et une coupe. En bon joueur, le lauréat propose de partager le prix avec sa concurrente.

Du vulgaire («  Je suis prêt à payer pour baiser un mec » - Christine Bravo) à l’inculture (« Le mec qui a dit qu’il était l’amant de Lady Di » - Eve Angeli) en passant par la naïveté (« 
Ha bon, elle est vierge Susan Boyle ? » - Eve Angeli bis), la soirée a été riche en perles.