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Alex Goude (50 façons de presque tuer sa mère) : « J’ai dit oui tout de suite ! »

Laura Mazerolle
Publié le 27/12/2014 à 17:56 Mis à jour le 05/01/2015 à 19:47

Rencontre entre Baz Ashmawy, le créateur de l’émission « 50 ways to kill your mammy (50 façons de presque tuer sa mère) » et Alex Goude, l’animateur qui reprend le programme en France pour une soirée sur 6ter ce 27 décembre.

Laura Mazerolle : Comment avez-vous créé l’émission 50 façons de (presque) tuer sa mère ?

Baz Ashmawy : J’étais dans la cuisine avec ma mère, on écoutait la radio et on a entendu qu’une bonne sœur en Irlande avait sauté en parachute. C’est à ce moment-là que ma mère m’a avoué qu’elle aimerait bien faire ce genre de chose. Imaginez ma réaction. Je me suis quand même renseigné et ça a été le début de l’aventure.

Alex, de votre côté, comment vous êtes-vous retrouvé dans cette émission ?

Alex Goude : Lors de la huitième édition de Pékin express, des animateurs de M6 devaient venir handicaper les équipes. En tournant cette émission, la chaîne a fait un portrait avec ma famille et mes amis. C’est comme ça qu’ils ont découvert ma mère atypique et qu’ils l’ont adorée. Et moi-même lorsqu’on me l’a proposé j’ai dit oui tout de suite, vu que le concept de la version originale m’avait enchanté.

En Grande-Bretagne, comment est perçue cette émission ?

B. A. : Quand on devient vieux, on devient invisible. C’est ce que toutes personnes âgées pensent malheureusement. Ma mère avait ce sentiment. Mais grâce à cette émission, elle s’est sentie revivre. Elle est maintenant devenue un héros, une célébrité pour ces personnes. Mais aussi pour ceux qui veulent surmonter leurs peurs.

« Ma mère est devenue une célébrité ! » (Baz Ashmawy)

Que vous a apporté ce programme ?

A. G. : C’est très rare de passer une journée entière avec ma maman. Je suis très occupé entre ma société aux États-Unis, mes spectacles en France et mon travail d’animateur. Cette émission était l’occasion de s’amuser tous les deux et de découvrir de nouvelles choses ensemble.

N’avez-vous jamais eu peur pour vos mères ?

A. G. : Si j’avais vu le premier manège avant, je ne l’aurais pas fait. Et surtout je n’aurais pas laissé ma mère le faire. J’ai eu très peur pour elle. En haut du manège, elle ne répondait plus. Je ne le referais plus !

B. A. : Ma plus grande frayeur s’est passée la fois où on a nagé avec les grands requins blancs en Afrique du Sud. Ma mère a pu voir la couleur de leurs yeux. Elle était donc vraiment très proche. D’autant qu’elle ne sait pas nager. Elle n’est plus toute jeune et a donc subi d’innombrables tests. Une équipe de secours nous a suivi tout le long. Mais le problème avec ma mère c’est qu’elle ne m’écoute pas. [Rire]

Y’a-t-il une activité que vos mères refuseraient de faire ?

B. A. : Je voulais que ma mère ma tatoue, mais elle n’a pas voulu. Elle n’a pas non plus souhaité effectuer le saut à l’élastique. Mais de toute manière, je n’aurais pas accepté qu’elle le fasse.

A. G. : De mon côté, c’est plutôt moi qui refuserais des activités comme le saut à l’élastique ou le saut en parachute. En effet, l’émission La France a un Incroyable Talent m’a obligé à le faire. Et franchement, il n’y a aucun intérêt. Tu ne voles pas, tu tombes. Je ne le referais plus jamais de ma vie. Après tout, on est mieux sur le plancher des vaches. [Rires]