André gagne la cagnotte historique de Questions pour un champion : « Mon objectif était de réfléchir à l’épreuve suivante sans me disperser »
Ce 18 juin, André a décroché la cagnotte historique de « Questions pour un champion ». Après cinq participations, cet ancien facteur du Tarn a remporté 75 500 euros. Pour Toutelatele, André retrace son parcours au sein du jeu de France 3.
Jérôme Roulet : Quinze ans après votre première participation, vous avez tenté une nouvelle fois Questions pour un champion. Pourquoi avoir choisi de revenir ?
André : J’ai participé pour la première fois en 2000. J’étais allé jusqu’au « Face à face ». J’en avais un très bon souvenir. J’ai donc repassé plusieurs fois le casting pour retenter ma chance. J’ai été retenue en janvier 2015 à Carcassonne. Entre temps, sollicité par des connaissances, on m’a demandé si je pouvais monter un club de Questions pour un champion ce que j’ai fait en 2012. J’en ai laissé la présidence, mais le club fonctionne toujours.
Vous êtes-vous préparé pour ce retour ?
Oui, j’ai bien étudié pendant au moins deux mois. J’ai rempli un carnet de listes comme les prix concours, les champions du monde Formule 1 depuis l’origine, etc. Et parallèlement, je fais des dictées et les timbrés de l’orthographe...
En venant à Questions pour un champion, vous souhaitez également promouvoir votre région...
Oui, je me suis moins concentré sur le « 9 points gagnants », qui est cruel pour le premier éliminé, car je voulais être quelque part l’ambassadeur de mon pays de montagne, les monts de Lacaune. En arrivant à la barre des « 4 à la suite », on peut souvent développer les thèmes qui nous motivent. J’y suis arrivé et je suis fier de ça. J’habite un hameau de 17 habitants, c’est un peu l’antinomie de ce que je vis en ce moment au jour le jour où je me suis mis de mon propre gré en pleine lumière sous les spots...
Quelle manche du jeu redoutiez-vous le plus ?
Les « 9 points gagnants », car Il faut être très réactif. Cela demande une rapidité qui n’est pas mon optique. Après le « Face à face » est un combat où j’arrive à me concentrer -tout comme sur le « 4 à la suite »- même si je suis très usé.
Ce 18 juin, vous avez décroché la cagnotte de 75 500 euros et êtes rentré à tout jamais dans l’histoire de Questions pour un champion. Étiez-vous préparé à cette victoire ?
Non, car tout va très vite ! La première émission a été déterminante, puis la machine s’est un peu grippée. À chaque fois, mon objectif était de réfléchir à l’épreuve suivante sans me disperser. C’est peut-être pour ça que je suis arrivé à m’en sortir. Mais sur les trois dernières émissions, si j’avais perdu, je n’aurais rien eu à regretter. J’étais face, à chaque fois, à un concurrent au moins égal sinon supérieur...
« Je voulais être quelque part l’ambassadeur de mon pays de montagne »
Qu’avez-vous ressenti au moment de l’annonce de cette victoire ?
De l’émotion... Le fait d’arriver au point maximal, de penser à mon histoire propre... Questions pour un champion n’est pas un jeu réputé pour la grandeur de ses gains. Mais là c’est exceptionnel, c’est presque une fois et demi la cagnotte maximum déjà gagnée.
Êtes-vous prêt à revenir dans Questions pour un super champion ?
Si on m’appelle, je serais ravi d’y participer sachant que je réviserais un peu pour être à la hauteur dans un milieu un peu plus relevé.
Quel genre de jeux appréciez-vous tout particulièrement ?
J’aime bien les jeux de lettres. Depuis 1987, où j’ai tenté La dictée de Pivot et suis allé deux fois en finale, je vais régulièrement à ce genre de compétition. J’ai participé en 2004 à Des Chiffres et des Lettres. Je m’étais énormément préparé, mais j’étais tombé contre une des meilleures candidates de France... J’avais essayé de lui tenir un peu la dragée haute, mais cette candidate valeureuse a été redoutable.
Ne souhaitez-vous par participer à d’autres jeux TV ?
Non, j’ai 61 ans, je suis à la retraite et on prend un coup de vieux ! J’avais essayé le casting des 12 coups de midi il y a trois ou quatre ans. Je pense que je serais moins performant, car il y a des thèmes modernes comme chez Nagui à midi (Tout le monde veut prendre sa place sur France 2). Ma culture de base est plus classique. Maintenant que j’ai participé à Questions pour un champion, raisonnablement j’aime mieux rester sur cette ligne et en rester là.