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Arlington Road (Arte) : l’histoire vraie d’un mort ressuscité avec Jeff Bridges et Tim Robbins ?

Joshua Daguenet
Par
Rédacteur TV & Séries
Publié le 10/01/2021 à 18:07

Arlington Road, thriller programmé par Arte ce dimanche 10 janvier 2021 à 20h50, présente un face-à-face incertain jusque dans les derniers instants entre un prof torturé et un homme au passé chaotique.

Arlington Road est l’un des beaux quartiers de Washington où ses habitants y mènent une vie confortable et paisible. Tout bascule quand un professeur veuf fait la rencontre d’un voisin au comportement bizarre. Le thriller, portant le nom du coquet quartier, est à suivre en prime sur Arte ce dimanche 10 janvier 2021.

Un des deux hommes est-il fou ?

Dans la banlieue de Washington, Michael Faraday n’est toujours pas remis de la mort de sa femme, agent du FBI, intervenue il y a deux ans dans ce qu’il considère être une bavure. Professeur spécialisé dans l’histoire du terrorisme, il ne tarde pas à s’intéresser au cas d’un voisin prénommé Oliver, rencontré après avoir secouru son petit garçon, gravement blessé. Quand il constate que l’homme a menti sur son passé, Michael mène des recherches approfondies et apprend que son voisin a pris l’identité d’un mort.

Tout l’intérêt de ce duel entre Michael et Oliver réside sur le jeu de dupe qui s’installe de par les circonstances entourant le passé des deux hommes. Michael ne serait-il pas devenu paranoïaque puisqu’il accuse aussi le FBI d’être responsable du décès de son épouse ? Quant à Oliver, ancien délinquant, s’est-il véritablement rangé ou est-il monté de plusieurs crans pour basculer dans le crime ? Les différentes réponses sont apportées dans l’épilogue de l’intrigue.

Avoir les yeux ouverts... partout

Cette intrigue est portée par Jeff Bridges (Michael) et Tim Robbins (Oliver). Le réalisateur, Mark Pellington, ne s’est pas appuyé sur des faits réels mais il a souhaité faire passer un message à travers ce polar sombre, envoûté par la composition d’Angelo Badamenti, fidèle acolyte de David Lynch : « Le film se veut un avertissement. Il n’est pas un appel à la méfiance mais une incitation à ne pas fermer les yeux sur le mal. Nous avons en effet une tendance naturelle à refouler tout ce qui fait peur, à ne voir que le bon côté des choses. Or il ne suffit pas d’être plein d’espoir et d’optimisme, il faut aussi faire un effort de lucidité et garder un regard ouvert sur la réalité ».

En France, Arlington Road a péniblement dépassé la barre des 150 000 entrées. Le film est à retrouver ce dimanche 10 janvier à 20h55 sur Arte.