Arthur, le plus grand champion éliminé du Grand Slam : « Les réseaux sociaux m’ont mis la pression avec le record de Francis »

Joshua Daguenet : Votre aventure à Slam puis Grand Slam est-elle votre première expérience télévisée ?

Arthur : Non, j’en ai connu plusieurs avant. Mon tout premier jeu était déjà Slam en 2010, j’avais tout juste 18 ans. J’y suis allé une première fois et j’avais perdu lors de ma première participation. J’ai retenté le casting plusieurs fois. Entre temps, j’ai joué trois fois à Motus et à Des chiffres et des lettres, ainsi qu’une participation à Harry.

Saviez-vous à l’avance que la production vous rappellerait pour participer à cette déclinaison dominicale ?

Oui, on m’avait prévenu dès le tournage de la quotidienne quand j’ai eu mes cinq victoires. La quotidienne a été diffusée en novembre 2019 et j’ai tourné Slam début mars. J’ai fait une pause après la quotidienne, mais dès que j’ai connu la date de Grand Slam, je me suis remis sérieusement à l’entrainement.

La culture générale ou le sens de la gymnastique, quel atout prévaut sur l’autre pour briller à ce jeu ?

Cela peut dépendre des tirages de lettres. Cela m’est souvent arrivé de trouver les réponses que je ne connaissais pas à la base, car j’ai pioché les bonnes lettres. Je dirais que la gymnastique des lettres est plus importante. Pour preuve, je n’ai rien révisé en terme de culture générale, je me suis préparé pour les questions au buzzer.

« Je n’ai rien révisé en culture générale »

Entrez-vous dans la catégorie des cruciverbistes ?

Pas tant que ça. Je ne fais pas très souvent des mots croisés, mais je joue pas mal au Scrabble.

Cyril Féraud évoque depuis de nombreuses émissions le record de Francis. À quel moment vous a-t-il paru accessible ?

J’y ai très peu pensé au début. J’ai commencé à y croire quand il y avait plus d’autres objectifs que celui-là. J’avais dépassé 100 000 euros et 20 victoires. A ce moment-là, j’ai commencé à y penser parce que j’ai voulu y aller étape par étape. Cependant, les réseaux sociaux m’ont très vite parlé de Francis même quand je n’étais qu’à un tiers de sa cagnotte et ça m’a mis un peu de pression. Pour rester aussi motivé que pour la première, j’avais besoin d’un objectif même si je n’étais pas venu pour devenir le recordman.

Comment gérer une si belle aventure et de si gros gains quand on a 28 ans ?

Étonnamment bien. Je ne suis pas trop basculé, mais c’est peut-être parce que je ne réalise pas encore. Cela me fera peut-être un choc quand je recevrai la somme sur mon compte bancaire. Il faut dire aussi que dans ce jeu, la cagnotte est construite progressivement donc j’ai eu le temps de me faire à l’idée de gagner une grosse somme.

« Après le record, j’avais besoin d’un objectif »

Êtes-vous régulièrement reconnu ou interpellé dans la rue depuis le début de votre parcours ?

Jusqu’ici assez peu parce que je sors souvent avec un masque et des lunettes de soleil. Il y a quelques jours, j’étais dans un bar, un gars m’a reconnu et m’a dit : « Alors on claque déjà son argent dans des bières ? » (rires). Jusqu’à présent, j’ai pu sortir tranquille.

Pensez-vous participer à un autre jeu télévisé à moyen terme ?

Pour l’instant, non. Je changerai peut-être d’avis, mais Slam a été mon premier jeu et ça pourrait être le dernier. C’est un bon moyen de boucler la boucle. Je me dis que ma prochaine aventure ne pourra pas se passer aussi bien que celle-ci.