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Au coeur d’Incroyables expériences : saison 4

Aurélie Demarcy
Publié le 02/10/2011 à 22:35 Mis à jour le 14/10/2011 à 16:40

Voilà une fin d’après-midi qui s’annonce des plus expérimentales du côté des Studios de La Plaine Saint-Denis, et plus particulièrement celui du studio 107. En effet, il est 17 heures et chacun s’active à préparer l’enregistrement du premier opus de la quatrième saison d’Incroyables Expériences, emmené par celui qui a su désacraliser la science sur France 3, en prouvant aux jeunes comme aux moins jeunes que tout cela n’est pas sorcier, alias Jamy Gourmaud. Et si ce dernier avait pour habitude d’être secondé par Tania Young lors des primes précédents, ici, la sportive Nathalie Simon s’engage à présenter les trouvailles de chercheurs passionnés et passionnants.

À peine être entrée dans le studio que déjà mon chemin croise celui de Manuel Blanquet, le « responsable des expériences » ou « accessoiriste », peu importe, le titre pour ce savant obnubilé par une quête incessante : celle de percer les mystères de la science. Comment une tornade peut-elle prendre forme ? Ni une, ni deux « Manu » en utilisant deux bouteilles remplies d’eau mises bout à bout, nous refait un ouragan digne de la Tornado Alley, version miniature. Que faire en cas de débordement de bain moussant dans une salle de bain ? Un coup de déodorant pardi ! Et les fameuses soirées mousse ? Un peu de neige carbonique, quelques neurones mis à mal jour et nuit, et le tour est joué.

Bref, Manuel le confirme : « Ce qui nous excite, c’est de montrer des choses simples en apparence, mais dont le fonctionnement est plus compliqué qu’il n’y paraît ». En atteste, les nuits blanches accumulées par ce curieux de nature sur lequel Morphée n’aura aucune prise tant que, tel un commissaire Bourrel en pleine enquête, ne lui viendra pas le célèbre déclic : mais c’est bien sûr !

Côté plateau, l’équipe, présente sur les lieux depuis le matin, opère les « derniers » réglages ; lumières, son, accueil des invités, rien ne doit être laissé au hasard pour une émission « tournée dans les conditions du direct », et dont les nombreuses expériences -malgré des heures de répétitions - peuvent s’avérer infructueuses à l’instant T ! C’est d’ailleurs, « ce qui confère une vraie crédibilité au programme » assure le réalisateur.


En effet, ici, pas de trucage ou de poudre aux yeux ; tout est authentique et forcément difficilement contrôlable de A à Z... Mais là encore, les intempéries ou autres événements impromptus sont pris avec relativisme puisque, prime avant tout, l’envie est de montrer que « l’on peut s’amuser » en tentant de décrypter le secteur, souvent considéré comme hermétique, de la science....

Et tandis, que je continue d’arpenter les couloirs du studio, guidée par les précieuses attachées de presse du programme Inès et Céline, les invités de l’émission arrivent peu à peu... En effet, ce soir, Nathalie Simon mettra à l’épreuve les connaissances de Virginie Lemoine, Corinne Touzet, Éric Antoine, Daniel Russo, Bouder et Viktor Vincent. Mais avant de faire appel à leur matière grise, les convives s’en vont donner un coup d’éclat à leur teint, en passant par la case maquillage.

Dernière ligne droite avant les choses sérieuses : les équipes vont se rassasier autour d’un buffet afin d’enchaîner sereinement les longues heures de tournage... Fin du diner, début du générique : plus un bruit dans les couloirs. Pas de doute, la concentration est totale.
Aussi, dans le car régie, tout le monde est sur le qui-vive, les instructions fusent, les rires aussi - pas de doute, Booder a trouvé son public ! -. Puis s’enchaînent les expériences, dont celle avec un Fakir, les reportages dont un tourné dans les gorges de l’Ardèche, ou encore les QCM auxquels doivent répondre les invités scindés en deux équipes...

Au total, l’émission nécessitera plus de trois heures d’enregistrement, avec de nouvelles répétitions à venir le lendemain, en prévision du second volet de la saison... C’est donc ce qui s’appelle mettre du cœur à l’ouvrage.