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Aurélien Letheux (Wheeler Dealers France, RMC Découverte) : « Mon intérêt est de faire le plus bel épisode visuellement »

Joshua Daguenet
Par
Rédacteur TV & Séries
Publié le 12/11/2020 à 18:57 Mis à jour le 13/11/2020 à 00:10

La saison 5 de Wheeler Dealers France s’ouvre à 21h05 ce jeudi 12 novembre 2020 sur RMC Découverte. Le mécanicien Aurélien Letheux a dressé un bilan de son parcours et présenté les nouveaux épisodes.

Joshua Daguenet : Tout comme Top Gear et Vintage Mecanic, Wheeler Dealers est bien installé sur RMC Découverte avec une cinquième saison. Imaginiez-vous pousser l’aventure aussi loin ?

Aurélien Letheux : Non, c’est sûr que quand on commence, on ne s’imagine pas faire ça pendant cinq ans. Le succès a été rapidement au rendez-vous et le temps passe vite. C’est de la mécanique simple, compréhensible pour tout le monde, que l’on soit passionné ou pas.

L’un des numéros sera consacré à la Renault 5 Turbo. Quelle image les voitures de collection françaises véhiculent-elles à l’étranger ?

À l’étranger, les ancêtres sont très aimés, car à l’époque, la France savait faire des voitures mieux que tout le monde. Pour la Turbo, nous recherchions la sportivité.

Comment s’opèrent les choix de véhicules qui viendront animer toute une saison ?

Nous en discutons avec Gerry (co-animateur, ndlr) et la production. Nous souhaitons raconter une histoire, avoir plein de choses à dire sur le modèle. Après, nous diversifions les origines, il nous faut une voiture française, une allemande, une américaine...

« Quand une voiture gagne le dimanche, les ventes sont doublées le lundi »

Alors que Citroën a dominé durant toute une décennie le rallye, que Renault s’apprête à retrouver Fernando Alonso en F1, la compétitivité sportive est-elle un moteur essentiel dans l’épanouissement du marché automobile ?

Oui, c’est vraiment essentiel. Les constructeurs ont bien compris depuis longtemps que la sportivité devait être mise en avant. Quand une voiture gagne le dimanche, les ventes s’en retrouvent doublées le lundi.

Le salon Rétromobile a sacré François Allain [Vintage Mecanic, ndlr] animateur automobile préféré des Français dans un classement où vous vous êtes distingué. Êtes-vous surpris par cette notoriété ?

Oui, surtout que je ne suis pas vraiment animateur, je suis surtout mécanicien. Je suis content de plaire aux Français. Ils doivent apprécier mon côté naturel, je suis à la télé comme je suis dans mon garage.

Comment a évolué le duo que vous formez avec Gerry Blyenberg depuis la saison 1 ?

Il y a toujours plus d’humour entre Gerry et moi. De saison en saison, on apprend à se connaître de plus en plus. Il y a eu un déclencheur en fin de saison 2. Au début, Gerry était une connaissance pour l’émission, aujourd’hui, il est vraiment un ami. Notre complicité a amené des choses dans le programme.

« Je suis à la télé comme je suis dans mon garage »

Lors de la précédente salve, vous avez atteint un bénéfice record. Avez-vous tenu à réitérer cet objectif pour cette saison 5 ?

Mon intérêt est de faire le plus bel épisode visuellement. Sur les véhicules, de saison en saison, on fera de plus en plus de bénéfices, car on a la possibilité de faire des voitures plus coûteuses. Pour cette saison 5, deux véhicules ont approché un coût de 100 000 euros.

Les concessions automobiles souffrant elles aussi de la crise sanitaire, est-ce la période idéale pour se concentrer précisément sur votre secteur d’activité, la restauration d’anciens modèles ?

Cette crise est dramatique, mais pas sûr que cela attire les gens vers des voitures anciennes. En revanche, cela peut-être une activité enrichissante de faire ça chez soi, car il y a quelque chose à développer. Concrétiser avec ses mains est valorisant, et il y a la possibilité d’en profiter avec la famille.