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Bruno (Les 12 coups de midi, TF1) : « J’aurais une grosse pression face à Eric et Xavier, ils ont un niveau hallucinant, n’ont pas de lacune »

Joshua Daguenet
Par
Rédacteur TV & Séries
Publié le 29/04/2021 à 12:57

Ce jeudi 29 avril 2021, Bruno a remporté son 100e match dans Les 12 coups de midi sur TF1. Le prochain objectif de « Fifou Dingo » est désormais une place de podium mais Paul est encore loin.

Joshua Daguenet : Vous paraissez très à l’aise tous les jours dans Les 12 coups de midi. Qu’avez-vous trouvé de plus compliqué dans l’accomplissement de ces 100 victoires ?

Bruno : Il y a eu deux fois où je suis passé dans le rouge et psychologiquement c’est plus compliqué. Dès que je perds de la confiance ou que je suis déstabilisé, j’ai beaucoup de mal à me remettre dedans. J’ai tendance à ressasser. Je n’étais pas dans un esprit très conquérant. Le plus dur est le côté psychologique. Finalement, quand on tient très longtemps sans être dans le rouge, on se dit qu’on maîtrise et qu’on va s’en sortir. Mais cela permet aussi de se réveiller.

Vous impressionnez particulièrement sur l’épreuve de l’étoile mystérieuse avec de précoces découvertes. Comment travaillez-vous cette phase du jeu ?

En étant téléspectateur devant ma télé, je ne cherchais jamais l’étoile par moi-même et je me contentais d’expliquer les indices. Très souvent, je me disais que je n’aurais jamais trouvé avec ces détails. En devenant maître de midi, j’étais persuadé de dévoiler les étoiles quand les visages seront à découvert. Avant de trouver Pierre Niney, j’avais tenté Estelle Lefébure, donc au fond de moi, je n’y croyais pas. En le trouvant, j’ai estimé que c’était jouable de me fier aux indices. J’ai aussi l’avantage pour les trois premières étoiles d’avoir compris la nature des indices, notamment Amanda Lear avec l’éléphant qui correspond à l’Asie et la lampe de bureau renvoyant à Pixar où je me suis porté vers les doubleurs.

« En tant que téléspectateur, je ne cherchais jamais l’étoile »

Quels moments vous restent en mémoire parmi ces trois premiers mois de parcours ?

Il y a la première émission quand Jean-Luc m’annonce que je deviens maître de midi, même si c’était un but au fond de moi sans vraiment y croire. Si je tombais sur un Éric ou un Xavier, je me disais que je n’avais aucune chance. Faire aussi deux coups de maître à 15 000 euros pour mes deux premières finales, c’était génial. Il y a eu également toutes les étoiles. L’émission avec Caroline Receveur et Amanda Lear, quand on est sûr de sa proposition, il y a toute la pression qui redescend. Je pense aussi aux maîtres de midi que j’ai dépassés et qui étaient en visio.

Quand vous regardez le classement et constatez qu’il vous faut reproduire cette longévité pour atteindre le top 2, est-ce plutôt motivant ou décourageant ?

Décourageant, non. Mais ce n’est pas ma réflexion. Cela me parait tellement inaccessible, car Éric a un niveau incroyable et hallucinant. En terme de gestion, je ne sais pas comment il a fait. Se dire que je suis à la moitié d’Éric qui a joué pendant le premier confinement avec un taux de notoriété encore plus grande... Si je pars à la quatrième place sur une émission qui a onze ans d’existence, c’est déjà dingue.

« Je ne suis pas dans la compétition »

Votre classement vous qualifie pour les prochaines émissions spéciales. Quel champion souhaiteriez-vous affronter sur TF1 ?

Je ne suis pas vraiment dans la compétition donc j’aurais surtout une grosse pression si j’ai Éric ou Xavier face à moi. Ils aiment le challenge et moi je serai en PLS sur le sol... Éric et Xavier ont un niveau hallucinant, ils n’ont pas de lacune. Après, si on m’invite pour des spéciales, j’irai pour l’ambiance, car ils sont amis entre eux et ça peut être cool.

Avez-vous des projets à la sortie du jeu avec votre cagnotte de plus de 420 000 euros ?

J’ai toujours un crédit et je devrais voir ma banquière à la sortie. Je ne suis pas le mec le plus exubérant de l’histoire donc je ne claquerai pas tout dans des voitures ou des montres. Il faut quand même faire des investissements et pourquoi pas acheter un appartement dans ma région familiale. Après, je souhaite faire plaisir à mes proches et voyager : L’ile de la Réunion, Orlando pour faire des parcs d’attractions. Je ne suis pas quelqu’un d’inquiet, le long-terme ne me préoccupe pas. Si aujourd’hui il y a des choses négatives, c’est que du positif arrive. Mais c’est facile de me le dire avec mes gains. Pour mon karma, comme j’ai gagné de l’argent pour les émissions spéciales, j’ai décidé de faire des dons à des associations.