Cindy Fabre (Miss France 2005)

Alexandre Raveleau : A 19 ans vous avez été élue Miss France 2005. Quelle est la motivation première d’une jeune fille pour monter sur les podiums et tenter ce concours de beauté ?

Cindy Fabre : Je n’ai pourtant jamais eu une ambition particulière à être miss. C’était juste pour tenter au départ, par simple curiosité. Lors de ma première élection dans le Calvados, je me disais : « Si tu perds c’est pas grave. L’essentiel c’est de participer ». Et puis le grand étonnement parce quand j’ai gagné.

Alexandre Raveleau : L’enchaînement a été très rapide ?

Cindy Fabre : Miss Calvados au mois de mars, Miss Normandie en septembre et Miss France au mois de décembre.

Alexandre Raveleau : Et Miss Europe au mois de mars ?

Cindy Fabre : Bien sûr... J’évite d’y penser ! (rires) J’y vais aussi pour découvrir des filles qui viennent de tous horizons. Il ne faut pas penser à la compétition mais plutôt à l’enrichissement personnel. Et comme pour chaque élection, nous allons toutes partir pendant 10 jours à l’étranger - ici en Tunisie - pour les photos et les tournages des clips de présentation. Ensuite, tous les jours des répétitions jusqu’à la cérémonie. Et Miss univers au mois de juin à Bangkok !

Alexandre Raveleau : Votre vision des Miss a-t-elle changé depuis votre victoire ?

Cindy Fabre : C’est un rythme moins intense...

Alexandre Raveleau : Vous vous ennuyez ?

Cindy Fabre : Non non, je me disais justement qu’elle avait beaucoup moins de choses à faire Miss France ! Les gens sont différents aussi avec moi. J’ai l’impression d’être dans une bulle qu’ils ne peuvent pas percer.

Alexandre Raveleau : On vous perçoit plutôt « cool » sur les plateaux en général... C’est un rôle ou tout simplement votre personnalité ?

Cindy Fabre : Il y a des filles qui vont chercher le maximum pour montrer ce qu’elles ont de mieux. Et finalement, je ne fais pas vraiment d’efforts pour réussir. Et je ne sais d’ailleurs pas ce que c’est ! (rires) Je suis juste moi-même, naturelle. Et dans toute situation c’est comme ça... même si maman me le reproche assez souvent.

Alexandre Raveleau : Je vous cite des noms et voyons vos réactions. Xavier et Geneviève de Fontenay ?

Cindy Fabre : (Attente) Mère et fils ! Je ne peux pas dire grand-chose de plus puisque Geneviève représentante le comité et Xavier la société. Elle, elle s’occupe de l’artistique des galas dans l’année et lui plutôt de l’administratif de la Cérémonie de Miss France.

Alexandre Raveleau : Jean-Pierre Foucault ?

Cindy Fabre : Un homme très très gentil. Je l’ai revu depuis les Miss sur le plateau de Zone rouge. Ca reste sans aucun doute mon meilleur souvenir de télé. Même si je n’ai jamais eu de mauvaise expérience. J’adore la télé de toute façon.

Alexandre Raveleau : Et qu’avez-vous découvert sur les coulisses de la télévision ?

Cindy Fabre : (rires) On dit beaucoup de choses...

Alexandre Raveleau : Beaucoup de bruit pour rien ?

Cindy Fabre : Voilà !

Alexandre Raveleau : Après Elodie à la Ferme, Laetitia dans la jungle, verra-t-on Cindy à la plage ?

Cindy Fabre : Chacune a sa propre aventure à vivre. Sur 1ere Compagnie, étant proche de Laetitia, je suis plus focalisée sur elle que sur l’émission... Et personnellement, je n’aurais pas pu y aller ! Etre regardée 24h/24 ce n’est pas quelque chose qui me plait. Mais Laetitia avait d’abord dit non et puis elle a changé d’avis finalement.

Alexandre Raveleau : Depuis quelques années, les ex-Miss envahissent les médias. Est-ce que votre reconversion passe aujourd’hui forcément par la télévision ?

Cindy Fabre : C’est encore trop tôt pour le dire. Laetitia et Elodie avaient un métier avant de devenir Miss. Corinne (Miss France 2003) et moi n’avions que le baccalauréat. Nous avons donc des études à terminer. Aucune miss n’a connu le même parcours. Sonia (Rolland, ndlr) est comédienne maintenant, Elodie fait de la politique et de la télé... Je ne cherche pas à ressembler à quelqu’un d’autre.