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Combien ça coûte, l’hebdo > 10/01/2010

Tony Cotte
Publié le 10/01/2010 à 17:50 Mis à jour le 10/01/2010 à 18:59

Jean-Pierre Pernaut et Justine Fraioli sur TF1

Le coup d’envoi des soldes a été donné cette semaine. Forcément, Combien ça coûte, l’hebdo revient sur l’événement... sur la toile. En effet, 1 Français sur 5 aurait passé la première journée des soldes derrière son écran d’ordinateur. Lors de la précédente salve, soit 5 semaines, le e-commerce a même réalisé 3 milliards d’euros de chiffres d’affaires. Il faut dire, sur le web, tous les moyens sont bons pour attirer les consommateurs avec des réductions défiant toute concurrence. Pour casser les prix, les enseignes en ligne proposent ainsi de nombreux invendus et des collections des saisons précédentes. Même le luxe procède ainsi, même si toutes les marques ne sont pas prêtes à brader leurs produits, comme en témoigne un entretien filmé entre un représentant d’une marque haut de gamme et celui d’un site web spécialisé dans le genre.

Qui dit rabais, dit également arnaque et plusieurs supports ne se gênent pas pour proposer de fausses affaires en indiquant des références erronées dans le prix de départ. Meilleure solution pour ne pas se faire avoir : utiliser un comparateur de prix.

Sans transition, Jean-Pierre Pernaut et Justine Fraioli proposent, pour 16 millions d’euros, de transformer une église en loft avec piscine chauffée. L’occasion d’aborder la « Deuxième vie des églises ». Direction ainsi Nantes dans une boite de nuit branchée, l’un des endroits les plus tendance de la ville. En réalité, le nightclub était encore, il y a quelques années, un lieu de culte. Il faut dire, ils sont plus en plus à l’abandon. On en compterait même 10 000. Mais au vu du coût de la démolition, entre 250 000 et 400 000 euros, certaines communes préfèrent les vendre. Des agents immobiliers sont même spécialisés dans ce genre de bâtiments...

Malgré la crise, les Français n’ont jamais autant donné aux associations. Combien ça coûte, l’hebdo propose ainsi une enquête sur le « charité business ». Les premières estimations prévoient pour 2009 un cumul des différents dons à 3 milliards d’euros. Une hausse stimulée par la technique du « street », de plus en plus employée. Ces recruteurs dans la rue ont un seul et unique objectif obtenir la mensualisation des dons. Une technique digne des commerciaux les plus coriaces, mais au service d’une bonne cause. Si celle-ci coûte 70 000€ pour un mois, il s’agit avant tout d’un investissement rentable. De cette manière, la Croix rouge est passée de 2000 à 45 000 donateurs par virements bancaires en deux ans...

Le magazine dominical de TF1 termine son numéro avec un sujet consacré à un « ustensile vieillot » redevenu à la mode plus de 80 ans après sa création... la cocotte !