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Cyril Féraud révèle les dessous de l’Eurovision 2014 et le face à face avec The Voice

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Rédacteur TV - Expert Eurovision
Publié le 10/05/2014 à 19:48 Mis à jour le 10/05/2014 à 20:30

Ce 10 mai à partir de 21 heures, Cyril Féraud sera pour la troisième fois consécutive au micro du Concours Eurovision de la chanson sur France 3. Et pour rien au monde, il ne raterait l’événement : «  L’Eurovision, c’est ma récré chaque année. Je suis comme un enfant qui va au parc d’attractions. Je suis fier de présenter cette émission, je me bats pour que France 3 continue à la diffuser et à tous ceux qui disent que c’est ringard, je dis non ! »

Pour France 3, la bataille des audiences s’annonce difficile. Mais l’animateur de Slam est habitué : « La première année, j’ai eu Koh-Lanta, l’année dernière et cette année, la finale de The Voice. » Sans compter la concurrence interne de Patrick Sébastien sur France 2 qui, une fois n’est pas coutume, n’a pas joué la carte de la complémentarité avec sa petite sœur. « Il ne nous reste plus que le lancement de la nouvelle saison de L’amour est dans le pré sur M6 pour être face à la pire concurrence ! »

« Il ne nous reste plus que le lancement de la nouvelle saison de L’amour est dans le pré sur M6 pour être face à la pire concurrence ! »

Pour contrer le blockbuster de TF1 qui, même s’il enregistre des audiences en repli, arrivera sans nul doute en tête, Cyril Féraud met en avant les impressionnants moyens déployés par la télévision danoise : « La salle qui accueille les 11 000 spectateurs a été imaginée pour l’occasion (dans un immense hangar à bateaux désaffecté, ndlr). Le visuel est très important : un budget incroyable a été investi dans les effets technologiques de la scène avec un écran au sol qui réagit au poids et à la chaleur. Et un mur d’images de 1200 mètres carrés en fond. »

Pyrotechnie, fumigènes, lumières : tout cela un coût, estimé initialement à 25 millions d’euros comprenant également l’ensemble des infrastructures accueillant les journalistes et les fans. La presse locale a depuis révélé que le budget avait été dépassé occasionnant quelques protestations. « Au Danemark, comme en Suède, on est au royaume de l’Eurovision. C’est une vraie fête nationale. Tout le monde est heureux d’être là. » Une telle démesure ne fait pas peur au camp français en cas de victoire : « Il y a une rumeur selon laquelle la France ne veut pas gagner parce qu’elle ne veut pas dépenser d’argent pour organiser le show. Ce n’est absolument pas le cas : de toute façon, elle n’est pas la seule à payer. Chaque pays met la main à la poche selon ses moyens. »

« Au Danemark, comme en Suède, on est au royaume de l’Eurovision. C’est une vraie fête nationale. Tout le monde est heureux d’être là »

Du coup, tous comptent bien profiter pleinement des moyens colossaux mis à leur disposition. Mais pour se distinguer, certains concurrents ont apporté les accessoires les plus insolites. De la roue de hamster géante (Ukraine) à la banderole géante (Danemark) en passant par le trampoline (Grèce). La Roumanie a même prévu un hologramme de sa chanteuse. Sans convaincre toutefois : aucun ne fait partie du podium des bookmakers.

À noter qu’après la parenthèse de l’Eurovision, l’animateur de Slam reprendra du service tous les après-midi : « On continue pendant tout l’été et on sera là à la rentrée pour une cinquième saison parce que ça marche super bien. D’année en année, le jeu fait de plus en plus d’audience : France 3 parvient à faire jeu égal avec TF1 à cette heure-là grâce aux séniors, le public cible, mais aussi les mamans, les ados et les enfants ». Pour l’heure, rien de plus. Cyril Féraud se veut patient. « On travaille sur des projets de jeu et d’émission, mais le problème, c’est de trouver la case, et le bon moment. »