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De 50 mn Inside à Langues de VIP, les people en force sur TF1

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Directeur de la publication
Publié le 19/02/2007 à 00:50 Mis à jour le 01/09/2008 à 17:49

Fin 2006, après de nombreuses années d’absence sur cette thématique, TF1 décide de renouer avec les magazines sur la vie des célébrités, les people comme on les appelle de nos jours. Habitués à jouer les candidats de télé réalité, ils aiguisent aujourd’hui l’appétit des paparazzi et alimentent ainsi les pages des magazines comme Voici, Public ou encore Closer.

En installant sur son antenne, 50 mn Inside et Langues de VIP, TF1, elle aussi, surfe sur la vague people qu’affectionne tant les jeunes et la si prisée ménagère de moins de 50 ans. Et ce n’est qu’un retour aux sources pour la chaîne privée. En effet, dès 1995, elle s’est intéressée de près à la vie de « nos amis les people » avec Echos de stars puis Boulevard des Célébrités en 1997 devenue peu de temps après Célébrités. Pendant six ans, un magazine people - dans lequel un certain Benjamin Castaldi a fait ses armes en qualité de chroniqueur avant de rejoindre M6 - squattera ainsi les secondes parties de soirée de TF1.

Le 4 novembre, TF1 décide de donner congé au Maillon Faible, un de ses jeux phare qui séduit 4.8 millions de téléspectateurs chaque samedi, et teste 50 mn Inside, un nouveau magazine animé par Sandrine Quétier et Guillaume Lacroix. Annoncé comme le « Sept à huit du people » par son producteur Charles Villeneuve (présentateur du Droit de savoir), 50 mn Inside se propose de « décrypter l’univers People par le biais d’enquêtes et de reportages ». Un magazine dans l’air du temps avec un « ton malicieux et journalistique » précise Charles Villeneuve.

Pour la première, les téléspectateurs de TF1 découvre les coulisses de la série événement Les Experts, du film Astérix aux Jeux Olympiques ainsi que des sujets sur Zinédine Zidane, Tom Cruise, Jenifer ou encore James Bond. Un sommaire alléchant qui attire plus de 4.2 millions de téléspectateurs, soit 24.3% du public présent devant son poste de télévision. Certes, l’audience est plus faible que Le Maillon faible mais 50 mn Inside permet à TF1 de réaliser de belles performances sur les femmes âgées de 15 à 24 ans (47.3%), celles de moins de 50 ans (43.2%) et auprès des 15/34 ans (42%).

Et si Le maillon faible reprend ses droits jusqu’à la fin de l’année, le magazine people fait son retour de manière récurrente dans la case du samedi à compter du 13 janvier. Sandrine Quétier et Guillaume Lacroix sont toujours aux commandes mais l’audience accuse une baisse : moins de 3.9 millions de téléspectateurs sont au rendez-vous, soit 23.3% de part de marché. En face On a tout essayé... même sans le patron fidélise plus de 3 millions de personnes pour 18.4% de part de marché. L’écart se resserre.

TF1 qui croit fort en son magazine décide alors d’allier une personnalité de la chaîne à Sandrine Quétier. Exit Guillaume Lacroix de la présentation ! Ce dernier conserve sa fonction de rédacteur en chef de l’émission et voit arriver son remplaçant : Nikos Aliagas. L’animateur vedette de Star Academy - déjà prévu lors de la première - devient ainsi le « monsieur people » de la chaîne. Pour saluer son arrivée, l’audience repart à la hausse avec 4.3 millions de téléspectateurs. Mais les deux semaines suivantes, c’est le déclin. Pire le 3 février, 50 mn Inside réalise sa plus faible audience : 3.6 millions de téléspectateurs et 21.2% de part de marché. Pourtant TF1 persévère et le 10 février, l’émission efface sa mauvaise ardoise et bat son record d’audience avec plus de 4.3 millions de fidèles et 24% de part de marché.

Au final, sur les six émissions de l’année, 50 mn Inside peut s’enorgueillir d’attirer 4 millions de personnes, soit 23% du public présent devant son poste de télévision. C’est en deçà des scores du Maillon faible qui frôlait les 5 millions de téléspectateurs et du 19/20 mais plus qu’On a tout essayé... même sans le patron qui sur la même période séduit moins de 3 millions de fidèles et 17% de part de marché.

Si l’émission 50 mn Inside s’installe difficilement sur l’antenne de TF1, c’est également le cas de Langues de VIP. Apparu le 18 décembre dernier en seconde partie de soirée, ce magazine, produit par Glem et Benjamin Castaldi, a pour objectif de « se pencher sur le phénomène people et permettre de comprendre à qui profite cet engouement pour les personnalités. » Pour ce faire cinq chroniqueurs, les « langues de vip », entourent l’animateur et s’attardent au cours de la première sur l’évolution de la presse people, la télé réalité, les stars sous pression et la folie du poker. Avec plus de 3 millions de téléspectateurs et 30.2% de part de marché, le test est concluant. Une nouvelle fois, les femmes de moins de 50 ans sont au rendez-vous (40.7%) tout comme les 15/34 ans (38.3%) et les 15/24 ans (31.5%). L’émission reviendra donc chaque mois en 2007 pour remplacer, entre autres, le duo Bataille & Fontaine, sommé de baisser définitivement le rideau de Y’a que la vérité qui compte.

Le 30 janvier dernier, le public est fidèle à la deuxième (2.9 millions) mais la part de marché est en chute libre (25.2%). Le 26 février prochain, Langues de VIP aura donc pour mission d’enrayer cette chute en apportant un éclairage sur les stars et la justice, les nouveaux gourous des stars, le style de vie R&B, les enfants stars et tentera de répondre à la question « les hommes nus sont-ils les nouvelles playmates ? » Quoiqu’il advienne, le co-producteur de Langues de VIP, Guillaume Friquet précise « Benjamin Castaldi et moi avons une éthique. Nous n’irons jamais dans la diffamation ni dans le trash. » Voilà qui est entendu...