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Emmanuel Maubert : « On est extrêmement fier de la réussite de C à vous »

Robin Girard-Kromas
Publié le 28/06/2013 à 18:47 Mis à jour le 09/07/2013 à 17:14

À l’heure du départ d’Alessandra Sublet des dîners de C à vous, Emmanuel Maubert revient sur ses quatre années passées en compagnie de l’animatrice sur l’access de France 5. Ce vendredi 28 juin, le journaliste et l’ensemble de l’équipe de l’émission offriront une émission spéciale, en compagnie notamment de Nicolas Bedos, Michel Cymes, Jean-Luc Mélenchon, Nolwenn Leroy et Chico & the Gypsies. Et déjà, le chroniqueur évoque sa rentrée avec Anne-Sophie Lapix.

Robin Girard-Kromas : Comment vous êtes-vous préparé pour la dernière de C à vous animé par Alessandra Sublet ?

Emmanuel Maubert : Je savais que ça allait être une émission particulière avec plein de surprises, de souvenirs et d’images d’archives. En même temps, j’étais un peu triste, car ça signifiait la fin d’une aventure de quatre ans avec Alessandra. Il y a de la nostalgie, car c’était une aventure exceptionnelle. Personne ne croyait vraiment en cette émission et nous ne nous connaissions pas trop au départ dans la bande. Ce qui est arrivé, c’est une espèce de petite magie avec Alessandra en super chef de bande. Cela dit, l’émission n’est pas larmoyante, on fait la fête, on s’amuse et je pense que les téléspectateurs vont beaucoup rire !

Comment avez-vous réagi quand Alessandra vous a annoncé son départ ?

Ce n’était pas vraiment une surprise, car elle se posait déjà des questions l’année dernière. On savait qu’elle avait un peu envie de passer à autre chose, car une quotidienne, c’est extrêmement prenant. Tout en sachant que c’est une expérience unique. Et d’une façon ou d’une autre, on travaillera ensemble dans le futur et on est extrêmement fier de la réussite de cette émission.

Quel bilan dressez-vous après quatre années passées à C à vous  ?

Un bilan très positif. Sans parler des audiences, où l’émission a réussi à s’installer et progresser d’année en année. Le bilan humain, ce sont avant tout des rencontres formidables. Alessandra arrête l’émission, mais je sais qu’après, on ne sera jamais très loin les uns des autres. Et l’histoire continue avec Anne-Sophie qui arrive et l’équipe qui reste.

« Anne-Sophie Lapix peut se lâcher les cheveux et déconner ! »

Serez-vous de retour en septembre prochain ?

Oui, je ferai partie de l’équipe de C à vous la saison prochaine.

Comment envisagez-vous l’arrivée d’Anne-Sophie Lapix à la tête de l’émission ?

Je pense qu’elle va insuffler un style un peu différent. Le défi, c’est de montrer qu’elle n’est pas qu’une intervieweuse politique. Pour la connaitre un peu en dehors, je sais que c’est une fille qui peut être très rigolote. Elle peut aussi se lâcher les cheveux et déconner ! Les fondamentaux ne vont pas changer, avec le dîner, la partie actu... Anne-Sophie va s’approprier l’émission, mais les fidèles reconnaîtront toujours C à vous.

Partie 2 > Une lassitude ?


Depuis quatre ans, C à vous a vu ses audiences progresser. N’avez-vous pas la crainte que le public se détourne de l’émission ?

Je ne pense pas du tout à ça de mon côté et ne me demande pas ce qui va se passer si l’audience baisse. J’essaye avant tout de proposer la meilleure émission possible. Après, on a vu que l’offre de l’access a beaucoup changé en quatre ans et les audiences ont continué à progresser. On a un vrai public de fidèles.

N’y a-t-il pas une certaine forme de lassitude après quatre années dans l’émission ?

Non ! À mon niveau, je continue à m’amuser, à apprendre des choses, à rencontrer des gens. Je ne vois que des côtés positifs.

Que souhaitez-vous à Alessandra pour le futur ?

Que ses projets réussissent et je n’en doute pas une seconde. Je lui souhaite tout le succès et le bonheur possible, qu’elle puisse revivre d’aussi belles aventures que C à vous. Et encore une fois, je sais qu’on ne sera jamais très loin des autres. L’idée de retravailler avec Alessandra un jour me plait énormément.

« L’idée de retravailler avec Alessandra un jour me plait énormément »

On a souvent entendu votre nom pour intégrer le nouveau 18 heures de France 2. Qu’en est-il vraiment ?

J’avais été contacté par la production pour travailler sur le pilote, mais il n’y a pas eu de suite, car je reste fidèle à C à vous et Pierre-Antoine Capton (le producteur, ndlr). Après, c’est toujours bien d’aller voir ce qui se passe ailleurs et je leur souhaite beaucoup de succès. De toute façon, nous ne serons pas en concurrence.

Vous ne serez plus à l’antenne d’Europe 1 la saison prochaine. Avez-vous déjà trouvé une autre radio pour la rentrée ?

Pour l’instant, j’ai juste quelques petites pistes. J’arrête Europe 1, mais la radio reste mon premier métier. J’ai commencé en 1982 et je sais que je referais de la radio dans les années à venir. Mais peut-être pas aussi tôt, car je serais content de retrouver un peu de temps pour moi le matin à la rentrée (rires) !