Toutelatele

Eric (Les 12 coups de midi, 4e plus grand champion) : « J’attends toujours les duels avec angoisse »

Joshua Daguenet
Par
Rédacteur TV & Séries
Publié le 11/02/2020 à 12:40

« Le Breton » Eric, maître des 12 coups de midi, est déjà le quatrième plus grand champion de Jean-Luc Reichmann. Pour Toutelatele, le champion dresse un bilan provisoire de son bilan, sans pression du lendemain.

Joshua Daguenet : Vous n’êtes plus très loin de devenir le quatrième candidat centenaire des 12 coups de midi. Quelles ont été, jusqu’à présent, vos plus marquantes victoires ?

La plus marquante est celle où je suis passé au rouge lors de ma 27e ou 28e participation. Je n’étais pas très concentré ce jour-là et j’ai affronté Julien, un candidat très très fort. Cette victoire a été très précieuse.

Quelle épreuve du jeu redoutez-vous le plus au moment d’affronter trois nouveaux candidats ?

Je redoute le coup par coup, l’épreuve la plus dangereuse pour moi. Il faut impérativement repérer l’intrus et quand je ne l’ai pas, je suis amené à répondre au hasard. Je déteste ça. Il y a évidemment les duels, car on peut tomber sur une question piégeuse et j’attends toujours ce moment avec angoisse.

Sandrine (Tout le monde veut prendre sa place) est Nantaise, Margaux, la plus grande championne de N’oubliez pas les paroles, est de Saint-Malo. Et vous aussi êtes Breton. Quel sens du timing…

J’ai remarqué une certaine coïncidence entre le parcours de Margaux et le mien qui est Lorientaise même si elle habite à Saint-Malo. Elle est très forte et a beaucoup travaillé. Elle est précise dans ses connaissances et elle m’impressionne.

« Je déteste être amené à répondre au hasard »

Jean-Luc Reichmann vous appelle « Le Breton ». Est-ce que par chez vous on vous félicite de représenter la région ?

Oui, c’est quelque chose qui revint très souvent. Les gens me demandent comment est Jean-Luc, on me félicite sur mes connaissances, et il y a le fait de représenter la Bretagne en général, voire même mon petit coin de Bretagne. Le côté régional est un aspect marquant de ma participation.

Votre parcours a été émaillé d’un incident sur une question d’histoire. Malgré les explications de Jean-Luc Reichmann et de Zette, on ne vous avait pas senti vraiment convaincu…

Je ne me rappelais plus de l’intitulé exact de la question et c’est pour cela que j’ai insisté alors qu’elle était assez claire. J’ai admis que les rédacteurs avaient tout à fait raison. J’ai ce défaut d’être convaincu d’avoir raison envers et contre tous ; dans ce cas, je vérifie. Parfois, je suis obligé d’admettre que je me suis complètement trompé.

On vous sent très raisonné concernant les indices de l’étoile mystérieuse. Pourtant, ils sont bien souvent tirés par les cheveux…

Je recherche des liaisons qui ne sont pas évidentes. Si je vois un terrain de tennis, je ne me dis pas que c’est un tennisman mais quelqu’un qui a pu en jouer étant jeune. Je repense à l’étoile qui comportait Hugo Lloris : il avait hésité entre le tennis et le football durant sa jeunesse. J’ai remarqué que les liens étaient indirects et j’essaie de ne pas tomber dans la facilité.

« Questions pour un champion trotte dans un petit coin de ma tête »

Le record de Christian Quesada trotte-t-il quelque part dans un coin de votre tête ?

Je ne me projette pas aussi loin. Au cours du jeu, je ne pense qu’à l’étape qui suit. Si je me projette sur l’émission suivante, c’est le bout du monde. Je prends les choses les unes après les autres et puis on verra si un record tombe. Je ne suis pas tout le temps en train de me dire que je pourrai battre le record absolu.

Ne pas être sur le podium serait tout de même une déception puisque Véronique s’est arrêtée à 100 victoires...

Non, je ne serai pas déçu car j’ai déjà rempli énormément d’objectifs en terme de victoires et de gains. J’ai de quoi assurer l’avenir de ma famille pour des années. Ma mère et mes sœurs ont participé et je prends chaque victoire supplémentaire comme un bonus. Je sais qu’il faudra partir un jour, le cœur léger, et en étant sur que la personne qui me succédera fera un beau parcours.

Vous êtes déjà l’un des plus grands champions du jeu. Les circonstances font que le numéro 1 et la numéro 3 ne participent plus aux spéciales. Comptez-vous revenir jouer régulièrement si on vous y convie ?

Oui, j’adorerais jouer pour les spéciales, les masters, afin de me frotter aux autres maîtres de midi. Ce serait stimulant.

Beaucoup de champions de TF1 se sont essayés à d’autres jeux et notamment Questions pour un champion. Le jeu de Samuel Etienne pourrait-il devenir l’un de vos futurs objectifs ?

J’aime beaucoup Samuel Etienne et son émission. Un jour, je pense franchir le pas et y participer. Pour l’instant, je suis complètement concentré sur Les 12 coups de midi et mon horizon s’arrête là. Mais Questions pour un champion trotte dans un petit coin de ma tête...