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Fidji (Les princes et princesses de l’amour 2018, W9) : « Le public va découvrir la vraie Fidji »

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Rédacteur - Expert TV
Publié le 03/12/2018 à 17:09

Ce lundi 3 décembre à 18h50, W9 donnera le coup d’envoi de l’édition 2018 des Princes et princesses de l’amour. Fidji se confie sur sa participation et les nouveautés de la saison. Elle évoque également son avenir dans la télé-réalité.

Pourquoi avoir participé aux Princes et princesses de l’amour 2 ?

Je me suis retrouvée là bas parce que j’étais célibataire. Je sortais d’une rupture et j’avais envie de participer à une émission de dating. C’était une grande première pour moi. Je me suis dit : « Passe du tout au tout, tu viens de te séparer, fonce dans une aventure basée sur l’amour ».

Quel a été votre déclic pour vous tourner vers une émission de dating ?

J’ai fait un peu le tour dans la télé-réalité. J’avais soif de nouveautés. Je trouvais le concept super intéressant et c’est une expérience hors norme de se faire envoyer des prétendants qui viennent juste pour vous rencontrer.

Avez-vous eu des appréhensions ?

Je redoutais beaucoup de choses, car je n’ai jamais vraiment eu de « date ». Je me demandais comment ça allait se passer. Est-ce que je vais être une catastrophe et est-ce que je vais savoir gérer ?

Quels critères avez-vous donnés à la production sur votre « homme idéal » ?

J’ai demandé un homme ambitieux qui a la tête sur les épaules. Je voulais qu’il soit basé sur la famille et respectueux. Je ne me suis pas beaucoup focalisée sur le fait qu’il pouvait venir de la télé-réalité. A partir du moment où tu viens dans ce type de programme, c’est forcément pour faire de la télé.

« Magali Berdah était là pour ne pas me brusquer et m’aiguiller »

Pensez-vous qu’il plus est difficile d’être en couple quand l’on est deux personnes issues de la télé-réalité ?

Je l’ai vécu et je ne pense pas que cela soit un frein. Dans le fond, on arrive plus facilement à se comprendre. Quand on fait de la télé-réalité, on a une vie hors norme. Lorsqu’on est en couple avec un inconnu, il a du mal à comprendre notre mode de vie. On est très exposés donc il suffit qu’il soit un peu jaloux et possessif, ça en devient très compliqué. Certes, il y a le jugement de la France entière en couple, mais c’est plus facile, car on fait le même métier.

Dans quel état d’esprit étiez-vous lorsque vous avez découvert le casting des Princes et princesses de l’amour 2018 ?

J’en connaissais la moitié. J’étais très sereine et contente de les retrouver. Les autres, je les ai découverts et adorés. Il y avait vraiment une bonne osmose entre nous.

Grande nouveauté cette saison, une agence a été créée et dirigée par Magali Berdah (patronne de Shauna Events, ndlr). Qu’en avez-vous pensé ?

J’ai trouvé ça plutôt cool. Si elle n’avait pas été là, ça aurait plus difficile pour moi. J’étais vraiment très fermée sur l’amour. Du coup, elle était la pour me guider, ne pas me brusquer et m’aiguiller. Je connais bien Magali Berdah puisque c’est mon ancien agent. Elle a un été un grand soutien pour moi dans cette aventure.

« J’ai essayé d’être un peu plus souple »

Diriez-vous qu’il est plus difficile de trouver l’amour lorsqu’on enchaîne les émissions de télé-réalité ?

Je ne dis pas du tout qu’il est nécessaire de faire une émission de télé-réalité pour trouver l’amour. Je ne suis pas aussi désespérée que ça. Je suis tellement méfiante dans la vie de tous les jours que là, on m’a poussé à aller le chercher. Au début, je me prenais un peu trop la tête. A la vue de mes prétendants, je me disais qu’avec tel garçon, ça n’irait pas en raison de tel ou tel critère. J’ai pris du recul et je me suis servie de cette aventure pour m’ouvrir. J’ai essayé d’être un peu plus souple.

Cette émission vous a-t-elle amené vers une remise en question autour de la télé-réalité ?

Depuis un certain temps, je refuse des émissions, car elles sont trop trash et clash. Je préfère le coté feel good. J’ai passé l’âge de me prendre la tête pour une chambre. Je savais qu’en venant dans Les princes et princesses de l’amour, tout cela ne serait pas présent. À travers cette aventure, le public va vraiment pouvoir découvrir la vraie Fidji !
Les émissions de dating sont-elles la nouvelle génération de la télé-réalité ?
Je pense que oui, car avant c’était beaucoup de clash. Quand on parlait de télé-réalité aux gens, ils pensaient tout de suite au trash. Le Conseil supérieur de l’audiovisuel est beaucoup plus à l’afflux de ce qui se passe dans ce type de programme. Aujourd’hui, on est dans quelque chose de beaucoup plus soft et dans l’humour. Cela plait et ça fait du bien.

Comment imaginez-vous votre avenir ?

Par amour, je pourrais arrêter la télé-réalité. Sur une année, on a un ou deux tournages donc on a quand même six à huit mois pour se construire. Que j’arrête dans six mois ou un an, je ne serais pas à la rue et j’ai des choses derrière moi. Je peux vivre sans la télé-réalité.