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Gary Guénaire (Un si grand soleil) : « Théo sera au coeur d’un triangle amoureux avec Léa et Inès »

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Directeur exécutif en charge des contenus
Publié le 27/08/2018 à 19:00

Gary Guénaire fait ses grands débuts à la télévision dans le nouveau feuilleton de France 2. Le comédien incarne Théo, le fils de Claire, jouée par Mélanie Maudran. Son personnage fait une arrivée mouvementée à Montpellier, découvrant l’identité de son père, tandis que sa mère est d’emblée mêlée à une affaire de meurtre. Toutelatele a pu s’entretenir avec l’acteur depuis les studios Vendargues cet été, en amont du lancement d’Un si grand soleil. Rencontre.

Benjamin Lopes : Dan sUn si grand soleil, Théo a vécu sa vie en République du Congo. Comment cet adolescent arrive-t-il en France ?

Gary Guénaire : Il est né à Paris et il a vécu 16 ans en Afrique. Il arrive donc en France avec le retour de sa mère, 17 ans après son exil. C’est un jeune qui a vécu seul, collé à sa mère dans des petits villages d’Afrique. C’est important, car il ne connait pas les grandes villes. Il va devoir apprendre à vivre avec les normes et les codes français qu’il n’a pas. Il va également devoir apprendre à vivre avec un père, une famille plus élargie, dont il n’avait pas connaissance.

Théo fait rapidement la connaissance de ses grands-parents, Marie et Victor. On le sent très remonté contre sa mère lorsqu’il apprend que Julien est son père. Comment l’expliquez-vous ?

Il apprend assez vite que Julien est son père. Je pense qu’il a un trop-plein d’émotions. Dans ce genre de moment, il essaie de se recaler sur la longueur d’onde des événements. Il réagit rapidement, tout va vite. Il a toujours vécu collé à sa mère, et à peine sont-ils arrivés qu’elle est amenée au commissariat. Il découvre qu’il a des grands-parents qu’il croyait morts. Il est totalement seul. Il n’est plus à une surprise près. Je ne sais pas si on peut parler de rêve au de cauchemar.

« Théo n’est pas perverti par le lycée occidental »

Théo se lie rapidement à Léa, mais il tombe également sous le charme d’Inès. Peut-on déjà parler de triangle amoureux ?

On va, effectivement, très vite s’en apercevoir... Théo est un jeune très naturel, positif, qui n’est pas perverti par le lycée occidental. Il se découvre. Il se fait surprendre par ces filles. Ça va se compliquer sentimentalement pour Théo. C’est tout de même un penchant positif, avec un apprentissage de la vie plutôt cool. Familialement c’est compliqué, mais il va se faire des amis aussi.

Comment Théo vit-il sa relation avec Manon et Arthur, sa demi-sœur et son demi-frère ?

Il n’intègre pas réellement cette nouvelle famille. Il va y passer, il va y dormir, mais il ne va jamais y vivre véritablement. C’est compliqué, car la vie de Julien est chamboulée. Son amour de jeunesse revient. Ses enfants le vivent mal. Ça change sa relation avec sa femme aussi, et ils voient tout ça d’un mauvais œil. Pour eux, je suis le fauteur de trouble. Manon est plus renfermée. Ça sera plus simple avec Arthur.

« C’est un don du ciel de jouer avec Mélanie Maudran »

Le lien entre Théo et Claire est fort et transparaît à l’écran. Comment avez-vous travaillé cette fusion avec Mélanie Maudran ?

J’ai passé des essais avec quatre actrices différentes pour jouer ma mère dans la série. Elles étaient toutes formidables, mais il s’est passé quelque chose avec Mélanie Maudran. D’emblée, on a eu un fou rire, le courant est passé. On s’est bien entendu dès le départ. Lors des essayages, on n’a pas arrêté de s’amuser. Nous sommes sur la même longueur d’onde, on a la même vision de ce métier. On est tous les deux assez sauvages aussi. C’est un don du ciel de se retrouver à jouer avec une telle personne.

La série est lancée le lundi 27 août sur France 2. Comment avez-vous rejoint cette aventure ?

J’ai passé le casting mi-novembre 2017. On m’a rappelé trois semaines plus tard pour m’annoncer que j’intégrais le casting. J’ai fait principalement du théâtre, depuis l’âge de 15 ans. C’est mon premier tournage et j’ai 20 ans. Je suis formé à l’École du Jeu, basée sur le corps, qui m’aide beaucoup sur le tournage. J’ai joué trois pièces différentes. Ici, le rythme sur le tournage est fort. Je n’ai jamais été aussi fatigué de ma vie. Je tourne tous les jours.

Le tournage des cinq premiers épisodes a été réalisé sur un rythme différent, sur trois semaines. Comment l’avez-vous vécu ?

On a tourné comme un unitaire avec le même réalisateur. Ça a permis d’asseoir l’équipe, le tournage. On a démarré tranquillement. On a pu aussi peaufiner la ligne artistique, la manière de filmer, la lumière. C’était une expérience différente.