Gérard du cinéma 2010 : Virginie Efira et Franck Dubosc couronnés
Ce lundi 10 mai se déroulait au théâtre Michel, et en direct sur Paris Première, la cérémonie des Gérard du cinéma, sorte de Razzie Awards français, récompensant le pire du septième art tricolore.
Et si, lors de la remise de ces mêmes prix consacrés à la télévision, quelques lauréats avaient fait le déplacement, comme Patrick Sébastien ou Tex, cette fois, aucun des nommés n’était présent dans la salle pour recevoir son « parpaing doré ». Qu’il s’agisse de Franck Dubosc (« Gérard du désespoir masculin »), Virginie Efira (« Gérard du désespoir féminin ») ou Manu Payet, pourtant tous trois réputés pour avoir de l’humour...
Gérard du plus mauvais film
– Cineman
Gérard de l’acteur qui vient manger le pain des français
– Sergi Lopez dans Partir
Gérard du film avec des petits chiens ou des grosses chiennes
– Coco avant Chanel d’Anne Fontaine avec « Audrey Toutou »
Gérard de la grosse comédie qui tache comme on en tournait du temps des Charlots avec Paul Préboist et Alice Saprich, sauf qu’on est en 2010
– Le baltringue avec Vincent Lagaf’
Gérard de Madame la Grande Actrice qui va s’encanailler dans une comédie de ploucs pour casser son image de vieille bourgeoise coincée du cul
– Carole Bouquet dans Protéger et servir
Gérard du film pas nul, mais pas bien. Pas nul, hein. Mais pas bien. Mais pas nul pour autant. Mais pas bien non plus. Mais pas nul. Ceci dit, pas bien. Voyez ?
– Gainsbourg (vie héroïque)
Gérard de l’acteur qui a un nom de maladie
– Anna Mouglalis
Gérard du film qui parle d’une meuf qui fait moyennement envie, et du coup le film bah c’est pareil
– Mademoiselle Chambon
Gérard de l’acteur que c’est pas qu’on l’aime pas, mais on en a un peu marre de voir sa gueule part
– Kad Merad
Gérard du titre gay
– Ne te retourne pas
Gérard du film vraisemblablement adapté d’un article de Marie Claire
– Une semaine sur deux (et la moitié des vacances scolaires)
Gérard de l’acteur dont on espère qu’il aura jamais de premier rôle quand on voit comment il se débrouille avec les seconds
– Manu Payet dans R.T.T
Gérard du réalisateur qui continue à faire des films en toute impunité malgré un CV déjà passablement chargé
– Luc Besson avec Arthur et la vengeance de Maltazard (après Angel-A, Le Cinquième élément...)
Gérard du film que quand tu vas le voir, dans la salle, t’as l’impression d’être dans un wagon du RER D un samedi soir à Villiers-le-Bel
– Banlieue 13 - Ultimatum
Gérard de l’actrice dont le mari s’est tellement couvert de ridicule que ses réseaux ne lui permettent plus le plus petit rôle, pas même un tapin dans le film de Lagaf’
– Arielle Dombasle dans rien
Gérard de l’actrice qui ne bénéficie définitivement pas des réseaux de son beau-frère
– Valeria Bruni Tedeschi dans Les regrets
Gérard du désespoir féminin
– Virginie Efira dans Le Siffleur
Gérard du désespoir masculin
– Franck Dubosc dans Cineman