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Hélène Rolles / Patrick Puydebat (Les Mystères de l’amour, le mariage) : « Hélène est trop indulgente, elle pardonne beaucoup trop »

Joshua Daguenet
Par
Rédacteur TV & Séries
Publié le 10/12/2016 à 19:17

Nicolas et Hélène est le couple le plus célèbre des feuilletons français tant par sa longévité que l’influence qu’il conserve auprès du public. Ses deux interprètes, Patrick Puydebat et Hélène Rollès, ont confié pour Toutelatele leurs impressions sur ce couple et leur personnage respectif.

Joshua Daguenet : Depuis les débuts de Premiers Baisers, 25 ans se sont écoulés. Quels sont les souvenirs les plus marquants de Nicolas et Hélène ?

Patrick Puydebat : Les souvenirs se dressent à la fin pour faire un bilan. Nous, on a dépassé le cadre du travail. En dehors de Nicolas et Hélène, on a chacun nos vies et chacun de nous a vécu des moments difficiles. En tout cas, c’est une belle longévité, nous n’avons pas vu les années passer. Love Island, parmi ces années, représente le rêve et le paradis pour Nicolas et Hélène.

Jamais de routine, des projets continus, des mésaventures... Finalement, cette relation ressemble davantage à une relation ado(u)lescente qu’à une histoire vécue par deux quadragénaires ?

Hélène Rolles : Est-on réellement un jour quadra ? Je pense qu’on reste tous de grands adolescents, cela est triste de vieillir. Ne jamais oublier qu’on a été un enfant.

PP  : La relation entre les personnages, leur discours, les choses vécues appartiennent à leur âge. Ils prennent la maturité, le recul et commettent moins d’erreurs selon leur expérience. Mais en amour, oui, ils ont toujours 15 ans.

Le retour à Love Island pour le prime a rappelé aux bons souvenirs des Vacances de l’amour. Est-ce un lieu de tournage regretté par les comédiens de manière générale ?

HR  : Il faudrait être fou pour ne pas regretter de tourner aux Antilles.

PP  : Passez six heures aux Antilles, revenez et vous verrez…

« Jean-Luc Azoulay parvient toujours à nous surprendre avec ses idées farfelues »

L’émotion lors du mariage était-elle aussi palpable pour vous, acteurs, qu’elle devait l’être pour vos personnages ?

PP  : Nous étions ravis de nous marier. La décoration était super belle, l’endroit paradisiaque et la robe sexy.

HR  : Par contre quand nous avons appris le mariage entre Nicolas et Hélène, on a eu peur que cela marque une fin, mais au final ce fut un début. Et très vite, Jean-Luc [Azoulay, producteur et scénariste de la série, NDLR] nous avait rassurés.

Quels sont les côtés d’Hélène qui séduisent / agacent Nicolas et inversement ?

HR  : Ce que je préfère chez Nicolas est sa fidélité, et son défaut bien sûr son infidélité.

PP  : Hélène est attirée par toute cette bonté, cette gentillesse, cette générosité. Ses défauts sont qu’elle est trop indulgente, elle pardonne beaucoup trop.

Hélène a vécu une histoire passionnelle avec Peter, qui est aux antipodes de Nicolas. Votre personnage est imprévisible dans ces choix, vous surprend-il toujours ?

HR  : Même pour moi, le choix de Peter était une surprise. Au final, cela l’a fait, mais Jean-Luc parvient toujours à nous surprendre avec ses idées farfelues. Je ne me suis jamais forcée à tourner ce que je ne souhaitais pas, j’ai toujours le dernier mot.

PP  : Me concernant, il peut tout faire faire à Nicolas ! (rires).

« Nicolas a toujours été un coureur de jupons avec un cœur d’artichaut »

Nicolas, de son côté, fait penser au Bertrand Morane de Truffaut. Un homme qui aime les femmes, les admire comme il admire une œuvre d’art. Un homme marié casse-t-il une partie de ce côté séducteur ?

PP  : Non, Nicolas a toujours été un coureur de jupons avec un cœur d’artichaut. Il est toujours sincère et est toujours la première victime de son tempérament. Nicolas a aspiré ces derniers temps à avoir plus de stabilité et surtout pour Hélène. J’espère pour les rebondissements que Nicolas persévérera dans ses erreurs.

Quand un jour, la série s’arrêtera, comment voyez-vous la situation finale à l’écran entre Nicolas et Hélène ?

HR  : J’espère que Nicolas et Hélène resteront ensemble lors du dernier épisode.

PP  : Je me vois à la morgue ou mort dans les bras d’Hélène car c’est tellement beau une femme qui pleure (rires).