Toutelatele

Jean-Luc Delarue sort de son silence

Emilie Lopez
Publié le 10/11/2010 à 13:17

À l’heure où Sophie Davant prend de plus en plus de place dans le cœur des téléspectateurs, Jean-Luc Delarue brise son silence, et se confie dans les colonnes de TV Magazine.

Après avoir évoqué sa cure et son rétablissement, il revient sur le traitement de la presse sur cette affaire : « Globalement, je la trouve équilibrée. Mais parfois cela va trop loin » concède-t-il. « Quand le magazine Marianne publie le procès-verbal de mon audition, par exemple... Ou quand un paparazzi prend des photos de mon interpellation en bas de chez moi à 6 heures du matin. Il a forcément été prévenu et des magazines ont publié ces photos au détriment du respect le plus élémentaire de la personne. »

Quant à ses confrères, certains, pour lui, « n’existent plus », comme Laurent Fontaine ou l’animateur de l’access de Direct 8, alors que d’autres lui ont « manifesté leur soutien », comme Laurence Ferrari, Nikos Aliagas ou encore Stéphane Plaza.

L’occasion également d’évoquer son avenir sur France Télévisions, confirmant, en tant que de besoin, ne pas revenir à la présentation de Toute une histoire : « C’est un tournant dans ma vie et je n’aurais jamais pu revenir comme avant. Et puis Sophie Davant fait un super boulot sur Toute une histoire. C’est une décision prise d’un commun accord avec France 2 et je passe la main à Sophie en toute confiance. » Côté projets, il confirme son souhait de « créer une émission de deuxième partie de soirée » tout en tempérant : « Par expérience, je sais que je dois prendre mon temps pour être sûr de moi avant de la proposer. Pour l’heure, c’est d’abord à mon rétablissement que je dois penser. »

Des projets qui devront attendre, puisqu’il entend, comme le demande la « méthode Minnesota », « prendre la route avec un camping-car et partir dans une cinquantaine de villes en France, en Suisse et en Belgique pendant trois mois à raison de quatre à cinq jours par semaine » et « à chaque étape, j’organiserai des réunions dans les collèges, les lycées, les salles polyvalentes et les MJC ».