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Julie Taton (Secret Story 9) : « On est conscient que la concurrence sera rude »

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Directeur exécutif en charge des contenus
Publié le 21/08/2015 à 16:50 Mis à jour le 21/08/2015 à 17:00

Benjamin Lopes : Le public vous retrouve cette année au cœur du dispositif de Secret Story sur TF1 et NT1. Comment êtes-vous arrivée au sein du projet ?

Julie Taton : Tout simplement à la suite d’un coup de téléphone de la part de Stéphane Joffre (Directeur Développement et Création, International et Communication chez Endemol France, ndlr) qui m’a demandé de participer au projet. Je le connais depuis plus de dix ans et on voulait travailler ensemble depuis longtemps et l’occasion a fait que... Pour être franche, j’ai tout de suite accepté. Je connaissais déjà la maison avec un crochet sur TF1 et sur TMC, notamment pour les bêtisiers. J’avais déjà un pied dans le groupe et il me manquait NT1.

Quel va être votre rôle au sein du dispositif de cette neuvième saison inédite ?

Je suis co-animatrice ce qui va permettre un ping-pong avec Christophe Beaugrand. On va être en plateau avec nos experts avisés pour débriefer les événements du programme. Leila sera « l’insideuse » qui a vécu l’aventure de l’intérieur, et Adrien est un peu mon wikipedia puisqu’il est là depuis le début. J’aurais également quelques séquences comme « la story du jour ». On va se répartir la tâche et on va essayer d’avoir une bonne énergie. C’est ce qui fera le succès de l’émission. Je suis assez confiante.

« Je ne suis pas connue en France, j’ai toutes les cartes à jouer »

En Belgique, on vous a vu à la tête de grands prime times tels que Belgium’s Got Talent ou encore L’amour est dans le pré. Auriez-vous aimé être à la tête de Secret Story sur TF1 ?

Je ne me suis pas spécialement posé la question puisqu’on m’a directement proposé la co-animation. Je ne suis pas connue en France. J’ai toutes les cartes à jouer. Je pense encore devoir faire mes preuves avant de pouvoir être à la tête de grosses émissions en prime time. Je n’ai donc aucun problème avec ma place au sein de Secret Story et j’ai vu ça comme un super exercice pour moi, car j’ai souvent fait des émissions seules.

L’exercice de la quotidienne est nouveau pour vous. Comment l’appréhendez-vous ?

J’ai déjà fait du direct en prime time mais là nous allons être totalement baignés dans le programme. Ça va me permettre d’ajouter une nouvelle corde à mon arc. C’est un vrai challenge.

En France, on vous a vu en 2005 dans le Morning Café de M6, puis sur W9 dans Tout pour plaire en 2008, au tirage du Loto sur France 2, aux divertissements sur France 3, et à la tête de Coup de foudre au prochain village et Splash sur TF1. Quel projet vous a le plus marqué ?

J’ai eu un véritable coup de cœur pour Coup de foudre au prochain village. J’ai adoré la production (TF1 production, ndlr). Se retrouver pendant six semaines de village en village à découvrir des petits coins de la France était formidable et magique. L’émission représentait tout ce que j’aime, c’est-à-dire être sur le terrain, parler aux gens et les écouter. C’était un pur bonheur. J’étais très déçue qu’il n’y ait pas de saison 2.

« J’ai gardé en tête Amélie Neten et Nathalie de Secret Story 2 »

Les candidats belges sont souvent très populaires dans les télé-réalités françaises. Comment l’expliquez-vous ?

Le Belge a de l’autodérision, un second degré et de la spontanéité et il est un peu un ovni, mais en même temps il y a des candidats français qui sont de véritables perles. J’ai gardé en tête Amélie Neten et Nathalie qui venait de Charleroi dans la saison 2 de Secret Story. Les castings sont toujours très forts chez Endemol et le travail en amont est incroyable.

Vous aviez déjà présenté la télé-réalité sur la chirurgie esthétique Tout pour plaire en 2008. Qu’est-ce qui vous séduit dans ce genre de programme ?

J’aime le contact direct avec les candidats. C’est eux qui font l’émission. Ce ne sont pas les animateurs qui sont mis en avant et j’apprécie cette direction. Il y a aussi beaucoup d’histoires, ça part dans tous les sens, c’est juste génial.

Vous arrivez à une étape charnière pour le programme avec les quotidiennes reléguées sur NT1. En Espagne et en Italie, les primes ont continué à fonctionner tandis que les audiences des quotidiennes ont logiquement dévissé. Comment appréhendez-vous les résultats ?

On est conscient que la concurrence sera rude. Maintenant j’avoue que je sors un peu cet aspect de ma tête. Je veux juste faire mon travail correctement et apporter un produit qui sera nickel et qu’on s’amuse. On veut apporter de l’humour et être dans cette dynamique. Si je ne pense qu’à ça, cette pression ne sera pas positive pour moi.

« S’il y a des candidats belges, le lien sera d’autant plus facile »

Les téléspectateurs Belges sont souvent oubliés alors qu’ils reçoivent les chaînes françaises. Comptez-vous leur faire des clins d’œil durant cette saison de Secret Story ?

Je vais essayer de le faire même si on doit encore en parler. Il ne faut pas oublier nos téléspectateurs belges qui sont très clients de très télé-réalité. On va trouver nos marques petit à petit. S’il y a des candidats belges, le lien sera d’autant plus facile.

Les animatrices belges ont la cote en France avec Sandrine Corman (RTL TVI), Agathe Lecaron (RTL TVI), Virginie Effira (RTL TVI) ou encore Nancy Sinatra (Club RTL / RTL TVI). Gardez-vous contact avec vos collègues ?

J’ai des contacts avec Sandrine Corman car nous sommes encore toutes les deux sur RTL TVI en Belgique. Nancy Sinatra, il faudrait que je la rappelle (rires). Avec Agathe Lecaron, nous ne sommes pas de la même génération et je la connais moins.