Toutelatele

Karine Arsène (L’info qui fait du bien, CNews) : « Le mensonge est la pire bassesse de l’être humain »

Joshua Daguenet
Par
Rédacteur TV & Séries
Publié le 12/05/2018 à 14:42

Chaque samedi à 15h15 sur CNews, Karine Arsène est aux manettes de L’info qui fait du bien, magazine centré sur le bonheur, le bien-être, mais aussi les technologies ou encore la médecine. Pour Toutelatele, l’animatrice a dévoilé les astuces pour être bien dans son corps et sain d’esprit dans sa vie de tous les jours.

Joshua Daguenet : Les téléspectateurs ont pu vous retrouver dans la bande de Cyril Hanouna, avec Touche pas à mon poste puis dans Il en pense quoi Matthieu ? Pourquoi l’aventure s’est-elle arrêtée ?

Karine Arsène : Cyril Hanouna est quelqu’un de formidable et il mène une bande de bonne humeur, mais je ne me sentais pas à ma place. J’ai toujours fait du bien-être et j’avais le rêve de présenter une émission proposant des thérapies, des techniques nouvelles ainsi que des intervenants évoquant le développement personnel, l’entrepreneuriat, l’écologie et tout ce qui fait avancer le monde.

Pourquoi avoir choisi CNews, une chaîne principalement destinée à l’information ?

Cela s’est fait de façon extraordinaire. Quand j’ai arrêté avec Matthieu Delormeau, j’ai été appelée par le patron de CNews. Il m’avait remarquée et souhaitait faire une grande place à l’optimisme. J’ai commencé en tant que chroniqueuse le week-end avant de me tester chaque jour en matinale. Très vite, il m’a laissée présenter mon magazine. Une chance extraordinaire pour moi d’autant que je suis sur une chaîne d’information.

Vous avez pris les commandes du magazine L’info qui fait du bien tous les samedis depuis le 11 novembre 2017. À qui se destine ce rendez-vous ?

À tous ceux qui ont envie de se faire du bien. Les gens sont en demande de rechercher des moyens de devenir heureux. À la FNAC, le stand de développement personnel est le plus sollicité. On peut créer des valeurs et il y a énormément de clés pour devenir plus heureux. Pendant des années, nous avons privilégié le bien physique en mettant de côté nos émotions, mais celles-ci ont un impact très important sur notre santé physique. Les gens n’attendent pas mon émission sur CNews, ce n’est pas une chaîne de rendez-vous, mais quand ils tombent sur moi, ils restent et cela est formidable. Chaque personne qui nous regarde va pouvoir trouver des clés pour être heureux, et c’est important.

L’actuelle société de consommation est-elle un frein au bien-être et au temps qu’on accorde à tenter de l’atteindre ?

Elle peut, au contraire, servir à trouver du génie en nous. On peut, aujourd’hui, développer autre chose, mais il faut de la créativité et être ensemble pour produire le meilleur.

« Je ne me sentais pas à ma place dans Touche pas à mon poste et Il en pense quoi Matthieu »

Un invité est amené à apporter sa vision du bonheur. Quelle peut-être la finalité de l’Homme si celui-ci pense l’avoir obtenu ?

Chaque habitant a sa définition du bonheur. Il est très vaste et éternel. On n’acquiert pas un bonheur ultime, car il se travaille. Cela demande un cœur et de l’altruisme, on ne peut pas être heureux si les autres ne le sont pas.

Sur votre plateau, l’actrice Isabelle Carré déclarait « adorer être au service d’un auteur et tout faire pour le rendre heureux ». L’altruisme est-elle une notion compatible avec la recherche du bonheur, qui, par définition, est purement égoïste ?

On ne peut pas rendre les gens heureux si on ne l’est pas soi-même. Le jour où on est en colère où mal luné, on est moins altruiste et on n’inspire pas les gens. On peut inspirer, mais ne pas forcer. Le bonheur est d’avoir un cœur invaincu dans n’importe quelle situation. Être heureux est de vivre pleinement sa vie, ce n’est pas une notion égoïste.

Pour être aux commandes de L’info qui fait du bien, est-il important, dans sa vie de tous les jours, de se sentir bien dans sa peau et, donc, être en phase avec ce que raconte le magazine ?

C’est un devoir. Il faut être cohérent avec ce que l’on est et ce que l’on fait. Le mensonge est la pire bassesse de l’être humain. Mon travail commence avant l’émission avec mon invité avec lequel je crée un lien en lisant son livre, en me rendant à son spectacle. Et je ne mens pas quand je suis en plateau. Il y a ensuite le suivi : j’ai eu de vrais coups de cœur avec des invités qui reviennent, comme Emeric Caramico, expert de l’high-tech, ou Valérie Roumanoff - la sœur d’Anne Roumanoff -, hypnothérapeute.

« Il est très important de bien s’entourer, d’avoir des amis avec une bonne énergie »

L’émission présente aussi des conseils de beauté avec une technologie toujours plus pointue. Le progrès est-il toujours une ode à la joie et à l’épanouissement au quotidien ?

Cela dépend quels progrès. Le docteur Laurent Mirallès n’est pas là pour faire de l’argent, il guérit également le cœur d’une personne. On ne peut pas être uniquement spirituel et délaisser le matériel, mais sa conception de la beauté est profonde. Je suis pour le progrès lorsqu’il protège la dignité de la vie et crée des valeurs.

Comment repérez-vous les invités susceptibles d’apporter une plus-value à l’émission ?

Je fais une vraie recherche hebdomadaire et selon le thème, je me fie à mon intuition, elle ne me trompe jamais. Ensuite, j’ai besoin d’entendre la voix de mon futur invité. Si je sens que le dialogue peut apporter un plus aux téléspectateurs, alors cela m’intéresse. Je trouve que les émissions ont une jolie logique et pour l’instant, il n y a pas eu de raté. Je suis toujours disponible pour mes invités et cela crée une harmonie en plateau.

Quels conseils universels donneriez-vous aux téléspectateurs pour gagner en bien-être au quotidien ?

Tout part de soi et du désir de devenir heureux. Quand il est là, nous rencontrons toujours les bonnes personnes aux bons moments. Il faut avoir l’esprit de recherche pour trouver la meilleure solution. Il est très important de bien s’entourer, d’avoir des amis avec une bonne énergie et des bons conseils. Il faut éviter les pessimistes, les critiques et les tristes.