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Les Anges de la télé-réalité 5 > Une nouvelle venue qui fait de l’ombre ?

Tony Cotte
Publié le 24/03/2013 à 17:38 Mis à jour le 30/03/2013 à 12:25

Pour récompenser les filles suite à leur mission, Frédérique annonce une séance shopping sur la « mythique avenue » de Lincoln Road. De quoi rendre très enthousiastes Nabilla, Capucine et Aurélie. Le trio entre aussitôt dans le magasin le plus proche et cette première fait une découverte de taille : «  Je vois un chapeau rose fluo, j’essaye et j’ai kiffé. Swag à mourir. » Il s’agit en réalité d’un bonnet que la demoiselle ne semble pas vouloir quitter. Autre bilan de l’excursion : un short rouge « hyper sexy » et des chaussettes « montantes rose fluo » (comprendre donc des jambières). « Je me suis swaggée. Une tenue de folie. Le shopping c’est trop ma vie ».

Pour son rendez-vous professionnel, Amélie demande à Benjamin de l’accompagner. L’idéale pour confirmer leur bonne entente et pour aider la (fausse) blonde dans sa démarche, celle-ci étant peu à l’aise avec la langue de Shakespeare. Dans la voiture, le silence du garçon inquiète l’intéressée. « Tu as vraiment un fort caractère et c’est difficile », explique-t-il. De quoi jeter un froid. « Je ne t’aurais peut-être pas dû demander de venir avec moi », regrette la jeune maman. Celle-ci enchaîne avec un rendez-vous peu concluant, compte tenu d’un certain manque de professionnalisme. Entre son incapacité à comprendre l’anglais, l’absence de carte de visite et le déballage des vêtements dans un vulgaire carton, Amélie a encore tout à faire pour espérer une quelconque opportunité.

Marie est une forte tête. C’est un fait. Alors, quand l’apprenti cuisto croise la route d’un Mickael peu enclin à sociabiliser, il y a toujours de l’électricité dans l’air. Et le moins que l’on puisse dire c’est que les deux candidats ne s’aiment pas. Quand Thomas essaye d’intervenir pour remédier à la situation, la Belge s’emballe. Puis, pour intégrer son camarade, Samir décide d’installer son lit dans la chambre des filles. Terrible erreur. « C’est quoi ton stress ? C’est pas ta chambre », crie Marie. Son interlocuteur n’en démord pas : c’est tout bonnement de « l’irrespect ».


8 heures du matin. La sonnette retentit et vient extirper les résidents de leur sommeil. Un nouvel Ange rejoint l’aventure : Vanessa. « C’est une p’tite bimbo. Pas différente de celles qu’il y a dans la maison. Donc ça fait une de plus », commente Frédérique première à accueillir l’ex-candidate de L’île de la tentation. « Elle envoie du lourd  », explique Alban. En effet, la présence de la jeune femme est prompte à attiser la jalousie, notamment du côté d’Aurélie : « Ca doit être une petite allumeuse. Elle est super mignonne. Elle est grande et tout, elle a un beau corps et tout, j’ai envie de gerber et tout. »

Quelques minutes après son arrivée, Vanessa a le droit à un bel accueil avec une Frédérique excédée par le gaspillage du jus de pamplemousse. Les reproches de la doyenne excèdent au plus haut point ses colocataires qui lui demandent de se calmer. En vain. C’était sans compter l’intervention très sonore d’Amélie. « A un moment tu vas nous réveiller tranquillement ? (...) À un moment donné décompresse Fred ! », lance la tornade belge. Mais son interlocutrice ne souhaite pas se calmer et frôle une crise d’hystérie.

Quelques minutes plus tard, calmée contre toute attente, la doyenne annonce à Amélie, Alban et Capucine un rendez-vous sur le yacht d’un milliardaire. En réalité, le propriétaire du « Mary Alice 2 » n’est pas présent et l’escapade n’a que pour seul but de nettoyer le bateau pour récolter des fonds. Alban met de la mauvaise volonté et espère bronzer en l’absence du capitaine. Après quelques minutes de dur labeur, le résultat est à la hauteur des espérances. « Il n’y avait rien à redire, le travail était bien fait », conclut Fred. Le quatuor repart alors avec 400 billets verts. La cagnotte atteint ainsi 730 dollars.


Depuis la rupture du couple Aurélie / Samir, le jeune homme a déjà invité Vanessa à dormir dans son lit. Son ancienne partenaire, elle, semble se rapprocher peu à peu de Benjamin. Mais les faits et gestes des ex-tourtereaux sont observés, analysés, voire jalousés par l’un et l’autre. Lors d’une conversation entre hommes, l’ex de La belle et ses princes peine à dire explicitement qu’il est attiré par Aurélie. « J’aime bien son délire, j’aime bien comme elle est. Après, je ne me prends pas la tête tu vois », finit-il par annoncer. À la surprise, Samir encourage son colocataire d’être « l’épaule » sur laquelle la jeune blonde peut se poser.

Pendant ce temps, Thomas accompagne Nabilla et Vanessa à une séance de body-painting. Au C&I Studios, les deux femmes retrouvent John Neyrot, l’artiste peintre et photographe. « Oh my god ! Mais elle n’a rien ! », s’exclame la première face au modèle nu sur place. « C’est un truc de malade. Le truc c’était qu’elle était peut-être nue, mais ça faisait tellement classe le fait d’être toute recouverte de peinture. J’ai trouvé ça magnifique ». Nabilla ouvre la marche et se fait dessiner un maillot de football américain sur le corps. Pour tous les plans larges, le résultat n’est montré que partiellement, même si la caméra s’autorise quelques brefs gros plans dénués de flou au montage. Puis, pendant que Vanessa se fait peindre, Nabilla et Thomas optent pour une conversation sur la nature de leur attraction réciproque. Pour la jeune femme, son partenaire a un côté protecteur. Mais celle-ci émet ouvertement des réserves : « Je n’ai pas envie de m’attacher à toi. »

Place à la séance photo. John Neyrot prévient que les meilleurs clichés pourront être publiés dans un magazine américain. Nabilla et Vanessa prennent alors conscience qu’elles sont en concurrence. Le shooting a lieu sur un vrai terrain de sport. « C’est super beau à regarder. Je suis en admiration », confie Thomas. Les deux candidates se montrent particulièrement à l’aise face à l’objectif. Mais il faudra attendre quelques jours avant d’avoir le verdict du professionnel.


« Moi et Capucine on est les crevettes, on est plates comme des planches à pain. Puis t’as les plastoques qui sont refaites et pomponnées du soir au matin », explique Aurélie. Le premier binôme a ainsi décidé d’écrire une chanson sur leurs concurrentes, comprendre ici Nabilla et Amélie, sur l’air des Demoiselles de Rochefort. « Un battle » s’organise. Les échanges commencent : « Avec ta grande bouche, tu fais même fuir les mouches. J’te parle pas de ton haleine, mais juste de ton cri de baleine. Toi, t’es pris pour Kim Kar-da-shian, mais en réalité tu n’es qu’une Kim Karda-chiante. Amélie, tu t’es pris pour la reine d’I-ta-lie, mais tu n’es qu’une faible copie de Lorie. » La chanson est bien prise, prouvant que finalement les deux incriminées peuvent faire preuve de fair-play. À leur tour, Nabilla et Amélie interprètent leur version du titre avec des piques sur leurs concurrentes : « On est peut-être des poufs, mais quand on vous pousse, ça fait plouf. Personne ne vient vous chercher, j’vous conseille d’acheter des boues. On est les vrais Anges, on était là avant tout le monde. Les crevettes, on les mange, C’est p’t-être pour ça qu’on est plus rondes. »

La bonne humeur de la soirée ne durera pas longtemps. Au réveil, Nabilla se réveille à l’étage, dans la chambre des filles. Le lit de la plantureuse brune n’était, la veille au soir, pas libre, occupé par Alban. Le garçon a été prié de changer son lieu de couchage au profit de Vanessa. « Je vois Vanessa, tranquille, enroulée dans la couette. Non mais elle se prend pour qui celle-là ? (…) Elle arrive, elle croit qu’elle est chez sa mère. J’ai envie de jeter le chien sur elle », se plaint Nabilla qui s’exécute alors. Un réveil original qui surprend la candidate aux lèvres volumineuses. « Tu te trouves un lit, tu te débrouilles. Toi t’es arrivée en moonwalk. Allô ! Non mais faut arrêter », s’agace la brune. « C’est moi qui décide. Point barre. Elle n’est personne. Quand j’suis là, elle fait c’que j’dis », conclut-elle. À ce stade, la nouvelle venue se montre très conciliante, mais supportera-t-elle encore longtemps les sautes d’humeur de ses camarades ?