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Les Feux de l’amour : un lifting à tout prix !

Tony Cotte
Publié le 11/01/2013 à 13:57 Mis à jour le 15/01/2013 à 08:05

Genre en proie à la désaffection du jeune public, le soap opera se réinvente outre-Atlantique. Il s’en traduit une évolution notable au cours de ces dernières années où la moyenne d’âge des acteurs a sensiblement diminué et où les intrigues sont davantage ancrées dans l’air du temps.

Les quatre soaps encore à l’antenne sur les networks, à savoir The Young & The Restless (Les feux de l’amour), The Bold and The Beautiful (Amour, gloire et beauté), General Hospital (Alliances & Trahisons) et Days Of Our Lives (Des jours et des vies), l’ont bien compris et ont tous procédé à des changements drastiques, le tout avec des coupes budgétaires. Un véritable défi artistique comme financier.

Pour conserver sa place de leader, ou du moins une nette avance sur ses concurrents, Les feux de l’amour a connu plusieurs changements ces derniers mois. Après le renvoi de la productrice exécutive Maria Arena Bell, Jill Farren Phelps a été nommée à cette même fonction par Sony Pictures Television au mois d’octobre dernier. Cette dernière, également à la production du soap pour ados Hollywood Heights est ainsi arrivée avec son expérience auprès du jeune public et de deux acteurs de cette dernière production pour apporter du sang neuf.

En parallèle, de nombreux bouleversements ont eu lieu en salle d’écriture, en constante évolution. Les responsables, nommés head writers au générique, ont changé à quatre reprises de combinaison depuis le mois d’octobre. Depuis le 7 décembre, les trois scénaristes en chef sont Josh Griffith, Hogan Sheffer et la nouvelle venue Tracey Thomson.

Reste à savoir si le trio parviendra à susciter l’intérêt chez les téléspectateurs et notamment les femmes âgées entre 18 et 49 ans, le coeur de cible des chaînes à cet horaire. Sur la semaine du 24 au 28 décembre, Les feux de l’amour a rassemblé une moyenne de 4.85 millions de téléspectateurs, dont 856 000 femmes adultes de moins de 50 ans. En nombre d’individus, il s’agit d’une baisse de 234 000 personnes en un an. Si la série conserve son statut de « premier soap opera des États-Unis », la nouvelle version de General Hospital pourrait très vite représenter un challenger de taille...