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Louis (Retour à l’instinct primaire, RMC Découverte) : « Kelig n’était pas là par hasard »

Andy Andrian
Publié le 12/10/2019 à 17:52

Les téléspectateurs retrouvent ce samedi deux nouveaux numéros de Retour à l’instinct primaire. L’occasion de découvrir l’aventure de Kelig et Louis. Lors d’un entretien accordé à toutelatélé, ce dernier est revenu sur les difficultés rencontrées durant le programme et son difficile retour à la « civilisation ».

Andy Andrian : Pourquoi avoir participé à cette deuxième saison de Retour à l’instinct primaire ?

Louis : Selon moi, la place de l’homme est dans la nature et j’essaye de vivre mon quotidien en étant convaincu de cela. Pour moi, Retour à l’instinct primaire était l’opportunité idéale pour confronter mon imaginaire à la réalité.

Quelle a été votre réaction au moment de découvrir l’univers auquel vous alliez être confronté ?

Mon insertion s’est faite un jour d’orage et c’était assez violent. J’ai eu froid très rapidement. J’ai fait le nécessaire pour rester focalisé sur mon objectif. Tout de suite, je suis parti à la recherche d’éléments pour me nourrir et monter un abri.

Aviez-vous des attentes particulières concernant votre binôme ?

Il fallait surtout que mon partenaire soit quelqu’un de solide physiquement et mentalement. Je n’aurais pas supporté de faire l’aventure avec une personne peu motivée. Dans ce cas, j’aurais été très vite usé moralement.

Quelle a été votre réaction au moment de rencontrer Kelig ?

Rapidement, j’ai vu que Kelig n’était pas là par hasard. Du fait de sa carrière dans le MMA, son âge et sa détermination, je savais que tout allait bien se passer entre nous.

Quel a été le moment le plus difficile à gérer au cours de l’aventure ?

Pour moi, les nuits étaient invivables. Elles étaient très longues. On ne voyait rien et on était confinés dans notre abri. Aussi, des animaux rodaient autour de nous. Je n’ai jamais réussi à dormir plus de 20 minutes consécutives. Il en sort une violente usure psychologique car le moindre souffle de vent ou une petite goutte d’eau pouvait me faire sursauter. Pour compenser, je faisais des siestes dans la journée. Comme les navigateurs, on s’adapte à ces courts moments de repos.

Intertitre : « Retour à l’instinct primaire était l’opportunité idéale pour confronter mon imaginaire à la réalité »

Pourquoi avoir choisi une machette en objet de survie ?

C’est un outil polyvalent mais c’est surtout son aspect tranchant qui a éveillé mon intérêt. Cette caractéristique m’a beaucoup aidé, notamment dans la construction d’un abri.

Comment Retour à l’instinct primaire a changé votre vie ?

En réalité, je n’ai pas connu de grande révolution. D’ailleurs, mon rapport à la nature n’a pas changé. J’apprécie toujours autant l’aventure. Par contre, j’ai profité de cette incursion pour prendre de longs moments de réflexion. A mon retour, tout cela m’a permis de changer et j’ai réussi à prendre des décisions importantes dans ma vie.

Comment s’est déroulé votre retour à la « civilisation » ?

Je pensais que ça allait être une orgie de bonheur. Au final, j’ai été très gêné de retrouver du confort. Me retrouver seul dans un grand lit m’a mis mal à l’aise. Le changement a été trop violent. J’aurais préféré faire cela progressivement en continuant à dormir dehors quelques temps par exemple.

Quel bilan dressez-vous concernant votre participation ?

Je garde beaucoup de choses positives. Je suis très heureux d’avoir fait cette expérience. Je sais que j’ai la force pour survivre et je n’ai aucun regret par rapport à l’aventure Retour à l’instinct primaire.