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Lucie Mariotti (La villa des cœurs brisés) : « En voyant le fort caractère d’Élodie, je me suis demandé comment j’allais m’y prendre »

Joshua Daguenet
Par
Rédacteur TV & Séries
Publié le 26/11/2015 à 16:07

Depuis le 16 novembre, NT1 propose « la villa des cœurs brisés », une télé-réalité dans laquelle différents candidats issus de ce milieu, tentent de retrouver l’amour, après de douloureuses expériences. Lucie Mariotti, une « love coach », est ici pour les aider dans leur quête. Pour Toutelatele, elle s’est confiée sur son métier et sa participation à l’émission.

Joshua Daguenet : Vous êtes « Love coach » pour les candidats de NT1 dans La villa des cœurs brisés. Est-ce votre métier dans la vie de tous les jours ?

Lucie Mariotti : C’est complètement mon métier depuis cinq ans, et ce sont les cinq plus belles années de ma vie, car je fais enfin quelque chose qui me plaît. J’ai du moi-même être coachée pour faire ce que je fais aujourd’hui, car je n’avais ni le courage ni la confiance à l’époque, où j’étais chasseur d’appartements.

Le coaching est-il reconnu par l’État ?

Oui. Une formation et une école de coaching dans Paris VIII a été fondée. Il y a peu de diplômes, mais des certifications. En dehors de ça, il y a peu de coachs formés en séduction. Moi, je suis coach en relations sentimentales, cela va de la séduction au deuil d’une rupture, à une reconquête... Ce métier s’apprend comme tous les autres, il est très technique.

Comment avez-vous intégré La villa des cœurs brisés ?

On m’a contacté et on m’a demandé ce que je pensais de la télé-réalité, avec un délai de deux heures pour répondre. J’ai avoué être fan du Bachelor et suivre celles qui ont attrait à l’amour, tandis que d’autres sont à mes yeux, sans intérêt. Cette émission a été une vrai valeur ajoutée, j’ai pu valider tout le casting pour être sûre de la sincérité des candidats.

Avez-vous décelé tout de suite ce qui faisait défaut à ces candidats ?

Forcément, quand je les ai rencontrés, le premier filtre est humain. Je me suis fait des idées sur chacun. Par exemple, en voyant le fort caractère d’Élodie, je me suis demandé comment j’allais m’y prendre. Au fil de l’émission, j’ai appris à les connaître. Malgré des accrochages, il y a eu beaucoup de gentillesse et de bienveillance.

Compte tenu de la diversité des profils, étiez-vous certaine de répondre aux attentes de chacun ?

Cela a été la chose la plus compliquée à gérer pour moi. D’habitude, je coache de manière individuelle, j’avais donc la peur de savoir s’ils allaient avoir assez confiance en moi et en mon coaching.

’’Marie a le plus évolué, elle est une candidate idéale pour le coaching’’

Quel candidat a le plus évolué ?

Marie a le plus évolué. Elle était extrêmement demandeuse et c’était un réel plaisir pour moi. Elle s’est montrée très travailleuse, confiante et motivée. Elle a répondu à toutes mes questions et pratiqué tous les exercices demandés. Marie est une candidate idéale pour le coaching.

Qu’en est-il de Thierry ?

Je ne suis pas certaine que Thierry ait réellement changé. Il a davantage compris qui il était, mais va-t-il décider de l’utiliser pour changer, c’est une bonne question...

Le lieu idyllique du tournage n’est-il pas davantage propice à une amourette de vacances, qu’à une histoire sérieuse ?

Je connais beaucoup d’amours de vacances qui fonctionnent. Ce lieu paradisiaque est propice à l’amour tout court. Après, ce n’est pas le quotidien, on est dans une immersion, il faut faire perdurer la relation quelle que soit le lieu où elle a commencé.

Des candidats vous ont-ils rappelée après l’émission ?

Oui, quasiment tous. On a déjeuné et dîné ensemble avec tous et certains m’ont redemandé des séances de coaching.

Tout n’a donc pas été réglé pendant le tournage ?

Non, et heureusement que non d’ailleurs !

À force de distiller des conseils à droite et à gauche, prend-on suffisamment de recul par rapport à soi ?

Non, bien évidemment. Parfois, je n’ai aucun recul et je suis dans l’émotion pure et dure. Quand mon mari fait preuve de mauvaise foi, je suis en colère dans les trente minutes, et ensuite je me rappelle à l’ordre et je me remets en question.