Toutelatele

M.Pokora

Tony Cotte
Publié le 24/01/2006 à 00:26 Mis à jour le 04/05/2011 à 15:58

L’année 2006 sera t-elle l’année M.Pokora ? Dans tous les cas, elle commence bien. Avec « Elle me contrôle », l’artiste a décroché le NRJ Music Awards de la chanson de l’année et celui du meilleur clip. Il est donc bien loin le temps des LinkUp. En effet, M.Pokora faisait partie de l’éphémère trio de Popstars 3. Désormais, le jeune homme joue seul dans la cour des grands. Le 23 janvier, il a sorti son nouvel album Player. Côté télé, il est l’invité d’On ne peut pas plaire à tout le monde et de Planète Rap. Entre deux tournages et la préparation d’un single avec Ricky Martin, M.Pokora se confie à Toutelatele.com...

Tony Cotte : Votre nouvel album s’intitule Player. Considérez-vous tout ce qui vous arrive comme un jeu ?

M.Pokora : Quoi qu’il arrive tout cela est une passion. Dès que j’ouvre les yeux le matin, j’entre dans un jeu et je me fais plaisir. C’est aussi l’ambiance générale qui ressort de mon album.

Tony Cotte : Vous avez dit dans la presse que votre premier opus n’est plus en accord avec ce que vous êtes. Pourtant il y a de nombreuses similitudes avec ce nouveau disque...

M.Pokora : J’ai grandi ! J’ai écrit mon premier album à l’âge de 18 ans. J’ai pris un an et demi en maturité que ce soit vocalement ou dans ma façon d’écrire.

Tony Cotte : Vous souhaitez également aborder un look plus adulte. Votre label vous impose t-il une tenue vestimentaire ?

M.Pokora : Ma maison de disque est là pour superviser le projet mais me laisse une totale liberté. Ils me font confiance et pour l’instant cela porte ses fruits. Les gens font souvent l’amalgame en pensant qu’un ancien candidat de télé réalité se laisse entièrement diriger. Personne ne peut m’imposer une chanson. Si je me plante, je préfère que ce soit de ma faute que celle de mon label.

Tony Cotte : Vous ne souhaitez pas être considéré comme un « objet marketing », mais le fait d’avoir intégré un calendrier à votre album ne donnerait-il pas raison à vos détracteurs ?

M.Pokora : C’est un bonus. Je sais que mon public est majoritairement féminin, ça va donc plaire. L’album ne va pas coûter plus cher. A l’heure actuelle il est difficile de vendre des disques. Un simple cd peut très bien se télécharger illégalement sur internet. Je ne veux pas que le public regrette son investissement...

Tony Cotte : L’étiquette du « Justin Timberlake français » que les médias vous collent en fait rire certains et en choque d’autres. Que pensez-vous de tout ça ?

M.Pokora : Je n’y prête pas attention. Dans le fond, c’est plutôt flatteur car c’est une belle réussite. Je suis jeune, blond aux yeux bleus et je porte des boucles d’oreilles mais, fondamentalement, si l’on met nos deux albums à côté, il n’y a plus grande ressemblance.


Tony Cotte : Quand on vient de Popstars, ça fait quel effet d’être invité sur un prime de Star Academy ?

M.Pokora : Cela prouve que l’on a gravi les échelons. C’est difficile pour un artiste venant d’une émission de M6 de faire un prime sur TF1. Aujourd’hui, je peux dire que j’ai su m’imposer !

Tony Cotte : Vous auriez fait la Star Academy en tant que candidat ?

M.Pokora : Pour mon registre, il est beaucoup plus difficile de sortir en solo de Star’ac que de passer par un groupe puis partir vers sa propre aventure. Les « stars académiciens » restent trop sous la main de la maison de disque. Je n’aurais jamais pu faire un projet comme celui que j’ai fait sans avoir carte blanche.

Tony Cotte : Participer à Planète Rap, la nouvelle émission de France 4, est-ce un signe de crédibilité ?

M.Pokora : Ca montre que mes chansons sont appréciées par les radios et notamment Skyrock. Cela donne l’opportunité de toucher un autre public, c’est une sorte de reconnaissance.

Tony Cotte : Vous êtes invité d’ On ne peut pas plaire à tout le monde le 5 février prochain, appréhendez-vous ?

M.Pokora : Ils peuvent me prendre pour cible il n’y a aucun problème. Je sais le parcours que j’ai fait et je ne regrette rien. On va sûrement me parler de Popstars ou de mon calendrier mais je l’assume. J’ai des atouts et je serais con de les garder dans ma poche.