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Magali Bertin : « Pour débuter, Le Grand 8 est la meilleure émission ! »

Guillaume Denis
Par
Rédacteur spécialisé TV & Séries
Publié le 26/11/2014 à 11:09 Mis à jour le 17/12/2014 à 15:05

Depuis, la rentrée, « Le Grand 8 » accueille une nouvelle chroniqueuse dans son équipe, Magali Bertin. Avec sa rubrique « Nos amis les hommes », elle passe au crible les tendances, le tout dans la bonne humeur féminine. De la nouvelle coupe de Robert Pattinson, en passant par le déodorant intime, rien n’échappe à l’œil de Magali Bertin. Rencontre avec cette spécialiste beauté chez Glamour qui tient également son propre blog 100% Girly.

Guillaume Denis : Comment vous êtes-vous retrouvée dans Le Grand 8 ?

Magali Bertin : J’ai eu envie de tester le média télévision après le web et le print. Je voyais ça comme une nouvelle étape. Il se trouve que la rédactrice en chef de l’émission, Myriam Weil, a travaillé très longtemps chez Glamour, ce qui m’a permis de la connaître. Je lui ai proposé une chronique beauté, et elle m’a dit qu’ils en parlaient déjà dans l’émission et que ça ne fonctionnerait pas. J’ai donc revu ma copie et j’ai proposé l’idée de « Nos amis les hommes », sur les tendances masculines. Elle m’a dit de la préparer à l’écrit et de venir au grand casting organisé en juin dernier.

Comment s’est déroulé ce casting ?

On était une vingtaine de personnes à le passer. Il y avait uniquement Laurence Ferrari, un caméraman et un preneur de son sur le plateau, la rédactrice en chef et les autres étaient en régie. Sans public, il n’y avait pas beaucoup de réactions, donc c’était assez troublant. J’étais certaine de ne pas être prise, car tous les gens que je voyais avaient des têtes de chroniqueurs connus, vus partout ailleurs. Je me suis dit que cela resterait de toute façon une bonne expérience. Et finalement, ça a marché !

Comment vous êtes-vous distinguée des autres candidats ?

Le thème de ma chronique était assez fort, car il concernait les hommes et ne pouvait pas se recouper avec les autres sujets traités dans l’émission. Après, dans la façon de le faire, j’ai essayé d’être dans la bonne humeur pour en faire un moment agréable. Je ne voulais pas être trop sérieuse, comme Le Grand 8 peut se le permettre sur certains sujets.

Étiez-vous une fidèle de l’émission avant de l’intégrer ?

Je connaissais bien Le Grand 8, mais en raison de l’horaire de diffusion, je la regardais surtout quand j’étais en RTT ! Je suivais surtout les replays de quelques chroniques ou sujets que j’aimais bien. Et de temps en temps, j’étais encore éveillée la nuit pour la rediffusion qui suit celle de Touche pas à mon poste.

Vous aviez déjà plusieurs expériences dans les médias, en quoi l’expérience télé a-t-elle été différente ?

Le Grand 8 est une émission en direct et en public, ces aspects-là sont complètement nouveaux. Lorsqu’on montre quelque chose en plateau, on a une réaction immédiate des gens autour de la table et dans le public. Cette immédiateté et proximité, on l’a peu sur les autres médias.

La durée d’une chronique, d’à peine 3 minutes, n’est-elle pas matière à frustration ?

Pas vraiment ! Ca fait deux mois que j’ai commencé et je suis toujours très stressée quand je rentre sur le plateau, même si ça commence à se calmer. Quand on réalise qu’on est en direct, que le moindre truc peut déraper et que tout le monde pourra le voir, c’est flippant ! Je pense qu’avec le temps, je serai encore plus à l’aise. Donc ces 3 minutes, c’est une durée idéale. D’autant que lorsque j’ai quelque chose qui mérite vraiment plus de temps, je peux parfois un peu dépasser comme j’arrive en début d’émission.

Comment se passe la collaboration avec Laurence Ferrari, les quatre chroniqueuses-animatrices et les autres chroniqueurs ?

Le Grand 8, c’est une ambiance hyper familiale. On se retrouve ensemble à l’habillage et au maquillage et on se parle comme des amis. Myriam Weil nous coache à merveille et je m’amuse beaucoup avec les autres chroniqueurs, notamment Jérémy Chatelain. Il n’y a pas de distance avec les co-présentatrices, elles sont très accessibles et n’hésitent pas à donner des conseils. Même si je refuse de leur dévoiler le contenu de ma chronique à l’avance pour qu’elles aient une réaction complètement naturelle à l’écran. La veille de ma première, Audrey Pulvar m’a envoyé un petit message pour m’encourager, j’ai trouvé ça hyper sympa. Pour débuter, Le Grand 8 est la meilleure émission !

« Quand on réalise qu’on est en direct, que le moindre truc peut déraper et que tout le monde pourra le voir, c’est flippant ! »

Le Grand 8 a souvent fait l’objet de critiques sur son statut « d’émission pour femmes » avec des sujets supposés futiles. Quel est votre avis sur la question ?

Dans Le Grand 8, il y a un mix de tout, et j’aime vraiment ça. On peut aussi bien parler de L’île des vérités que de la dernière déclaration de Nicolas Sarkozy. C’est un grand écart, où chacun peut picorer ce qu’il veut. Je me retrouve bien là dedans, car je suis aussi bien intéressée par la dernière paire de chaussures d’Angelina Jolie que par un drame qui se passe à l’autre bout du monde.

Depuis vos débuts au Grand 8, avez-vous remarqué un changement dans le regard des gens ou sur les sollicitations dont vous pouvez faire l’objet ?

Pas énormément pour l’instant. Une chronique de trois minutes, ce n’est pas la présentation de Danse avec les stars (rires). La seule chose que je vois pour l’instant, c’est qu’à chaque fois que je passe dans l’émission, j’ai une parution sur internet avec «  Magali Bertin porte une tenue de telle marque » et des blogs reprennent mes fringues. Malheureusement, je suis habillée pour l’émission et je ne garde pas les vêtements ! (rires)

Nourrissez-vous déjà d’autres projets en télévision après Le Grand 8 ?

J’apprends énormément là où je suis, donc je n’en ai pas actuellement. Je suis vraiment en apprentissage et en découverte. Après, je ne vous cache pas que c’est un monde très attirant, et quand on y a mis un pied, on a envie de mettre l’autre.

Que pensez-vous des émissions de Cristina Cordula, qui s’inscrit dans le même domaine que vous, la mode ?

J’adore son personnage et ce qu’elle fait, elle donne de bons conseils. Mais je pense qu’elle s’adresse à un très grand public, donc parfois ce n’est pas hyper pointu sur les tendances. Je pense notamment à une jeune femme qui avait pris une paire de chaussures années 90 dans Les Reines du shopping et qui s’était fait étriller, alors que ça revient à la mode en ce moment.

Quel programme rêveriez-vous d’animer ?

Koh Lanta ! Mais Denis Brogniart est trop bon, alors je n’ai aucune chance. Plus sérieusement, une émission sur le style, le luxe, la mode et pourquoi pas continuer dans le domaine des hommes, comme c’est quelque chose d’assez peu traité à la télévision.

Avez-vous déjà pensé à remplacer Audrey Pulvar après son départ ?

Pas une seconde, non ! (rires) Je reste à l’heure actuelle une débutante. Mais dans quelques années, pourquoi pas…

Selon vous, qui serait la mieux placée pour le poste ?

Melissa Theuriau serait un excellent choix. Eventuellement Natacha Polony, pour le clin d’œil. Dans tous les cas, il sera difficile de succéder à Audrey Pulvar.