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Mélancolie ouvrière (Arte) : l’histoire vraie de Lucie Baud (Virginie Ledoyen), la première femme syndicaliste

Kevin Lheritier
Publié le 10/07/2020 à 18:23 Mis à jour le 10/07/2020 à 20:05

Après l’avoir progrtammé une première fois le 24 août 2018, Arte rediffuse son téléfilm Mélancolie ouvrière incarné par Virginie Ledoyen, ce 10 juillet 2020 en prime time.

Ce vendredi 10 juillet 2020 à 21 heures, Arte rediffuse le téléfilm historique Mélancolie ouvrière , l’histoire de l’une des premières syndicalistes françaises.

Lucie Baud, l’une des premières syndicalistes françaises

Mélancolie ouvrière est adapté du livre éponyme de Michelle Perrot, publié en 2012 aux éditions Grasset. Lucie Baud naît en 1870 dans la région de Grenoble et entre rapidement dans la vie active pour subvenir à ses besoins. Au début de l’adolescence, elle trouve un emploi en tant qu’ouvrière tisseuse dans une usine textile. Au fil des années, la jeune femme accepte de moins en moins le comportement de la direction envers les employées. Et quand un contremaitre tente des attouchements sur une de ses collègues, elle va commencer à s’investir dans les droits du personnel.

Lucie Baud devient alors l’une des premières syndicalistes françaises qui, en 1905 et 1906, a mené les grandes grèves dans les filatures de tissage de la soie à Vizille et à Voiron.

Une histoire vraie ?

Lucie Baud a vraiment existé. Dans les faits, c’est juste après le décès de son mari qu’elle décide de fonder le syndicat des ouvriers et ouvrières en soierie du canton de Vizille et en devient déléguée syndicale. À ce titre, elle est invitée au Congrès de Reims de 1904. Enfin, ce sera avec d’autres femmes qu’elle déclenchera et mènera la grève de Vizille en 1905.

Virginie Ledoyen endosse le rôle principal

Le téléfilm historique est réalisé par Gérard Mordillat et mis en musique par Jean-Claude Petit. Le rôle principale est porté par Virginie Ledoyen avec à ses côtés Philippe Torreton et François Cluzet.

Le vendredi 24 août 2018, Arte diffusait ce téléfilm en inédit. L’intrigue avait alors ému 1.19 million de curieux, soit 6.7% de part de marché.