Quand Arte s’intéresse aux blessures de Britney Spears

En 2008, MTV et Fremantle Media profitaient du retour de Britney Spears sur le devant de la scène, après des déboires ultramédiatisés, pour proposer le documentaire Britney : For the record. Co-produit, notamment, par Adam Leber et Larry Rudolph, les deux managers de la star, le film aurait pu être un outil promotionnel de plus dans un plan-media alors habilement mené. Et pourtant...

Britney : For the record suit ainsi l’interprète de Gimme more en coulisse, lors des préparatifs de son come-back de l’époque. L’occasion pour elle de se livrer librement sur sa période « sombre » ou encore sur sa mise sous tutelle. « Il n’y a aucune excitation, pas de passion. (...) Même quand vous allez en prison, vous savez qu’il y a une échéance. Dans ma situation, il n’y en a pas. C’est comme « Le jour sans fin », au quotidien... », affirmait-elle.

Un portrait qui éclaire quelques zones d’ombre et au cours duquel aucun sujet n’aurait été censuré ; un exercice inédit dans le parcours de la popstar, peu encline à s’exprimer librement dans les médias.

Après une programmation en France sous le titre Britney Spears : la confession sur NT1, doublé péniblement en français, le documentaire a les honneurs d’une diffusion sur Arte, le 21 avril prochain à 22h05. Une acquisition étonnante aux premiers abords, qui vient confirmer l’intérêt progressif de la chanteuse par un nouveau public. L’interprète de Baby one more time avait, en effet, été élue la deuxième Queen of pop par les téléspectateurs de la chaîne, lors de la finale de l’émission homonyme. Son sujet, baptisé « La fille déchue », avait même réalisé la meilleure audience de la collection de 10 documentaires, au mois de juillet 2011, avec 2.2% de part de marché.

À noter l’apparition de Madonna dans Britney : For the record, en backstage d’un de ses concerts à Los Angeles.