Toutelatele

Sandrine éliminée de Tout le monde veut prendre sa place : « Avec le contexte, c’était un peu tendu sur le plateau... »

Joshua Daguenet
Par
Rédacteur TV & Séries
Publié le 28/03/2020 à 12:48 Mis à jour le 28/03/2020 à 20:08

Sandrine a été éliminée par Anne ce 28 mars sur France 2. La 4e plus grande championne de Tout le monde veut prendre sa place a cédé son fauteuil dès sa 2e défaite malgré une proposition alléchante destinée à son bourreau.

Joshua Daguenet : votre adversaire a refusé la somme de 8 000 euros. Avez-vous été surprise de sa décision ?

Sandrine : Par respect pour l’équipe, je me suis dit que ce n’était pas juste de proposer 200 euros. Surtout dans le contexte du classement. Nagui et la production m’encourageaient à avancer vers Dominique et Julien, à ma portée. La challenger m’a expliqué à l’antenne qu’elle attendait 10 000 euros.

Si les négociations étaient permises, auriez-vous cédé à sa requête ?

C’est un calcul que j’ai fait dans ma tête au moment de faire ma proposition. Non, Je ne serais pas allée au-delà de mon offre.

Malgré le classement [Sandrine était à 10 victoires du 2e, ndlr], vous avez privilégié la raison au challenge sportif...

Oui c’est cela. Quand on compte 142 victoires et 144 participations, il y a un moment... je ne dis pas que j’aurais arrêté si j’avais pu continuer à gagner. Avec cette défaite à ce moment-là, je pense que ce n’était pas la peine d’insister. Je suis fière quelque part, car des fans font des statistiques sur tout et le simple fait d’avoir une seule défaite à l’intérieur de mon parcours m’a permis de préserver ma cagnotte et bénéficier d’une somme gagnée par victoire qui n’a rien à envier à beaucoup d’autres champions.

« Mon parcours n’a rien à envier à beaucoup d’autres champions »

Le contexte du moment avec l’arrêt des tournages rend-il cette élimination particulière ?

Inconsciemment, cela a joué dans mon calcul de ce que j’ai pu proposer à mon adversaire et dans le choix du thème qui était d’une bêtise crasse pour moi. Du coup, j’ai perdu lors de la première du mois de mars (date du tournage, ndlr). Le virus commençait à progresser en France, certaines mesures étaient déjà en place, des pompiers prenaient la température de toutes les personnes à l’entrée du bâtiment. Au fil de la semaine, du gel hydroalcoolique a été distribué aux candidats entre les manches. C’était un peu tendu... De mon côté, pendant mon parcours, j’ai traversé les mouvements sociaux du mois de décembre qui ont compliqué les choses et les déplacements à Paris, moi qui suis Nantaise. En voyant se profiler les restrictions au niveau sanitaire, eu égard au virus, je me suis un peu inquiétée de mon avenir et celui de ma famille.

Vous parlez d’une « bêtise crasse » pour le choix du football, mais vous avez déjà brillé avec le sport, notamment le rugby quelques jours plus tôt...

Il y a une petite différence... le rugby constituait plutôt un thème de langage que de sport en lui-même. Une question sur laquelle je me suis trompée demandait les directives de formation d’une mêlée. Mon grand plaisir dans le rugby est d’écouter les commentaires, car souvent les commentateurs ont l’accent du Sud-Ouest et ça chante un peu. C’est poétique. L’autre thème du sport sur lequel j’ai réussi est Tony Parker, car ayant habité à Cleveland, j’ai connu de grands moments avec Lebron James.

« On n’oublie pas la première victoire »

Quel(s) moment(s) retenez-vous principalement de ce parcours ?

Beaucoup de souvenirs. Évidemment, la première victoire qu’on n’oublie pas, car c’est tellement improbable. C’est gratifiant, car on se rend compte que l’on est capable. Je pense aussi à la 100e victoire quand ma sœur était présente pour lui faire la surprise de lui offrir la voiture. Les questionnaires à 30 points font hyper plaisir. Je retiens aussi des petits moments du quotidien avec l’équipe entre les blagues, le soutien des uns, des autres. Des gens ont vraiment un lien fort autour de cette émission.

Avez-vous connaissance de quelques champions du jeu qui auraient suivi votre parcours ?

J’ai été en contact avec Marie-Christine entre 30 et 40 victoires, car j’avais du mal à gérer les remarques misogynes sur les réseaux sociaux et je voulais avoir ses éclaircies à ce sujet. Nous sommes restées en contact par texto, elle est une fidèle de l’émission, elle la regarde tous les jours. J’ai pu parler à Jean-Michel, Christophe et Enzo, mais j’ignore s’ils suivent fidèlement le jeu.

Comment a réagi Marie-Christine à votre défaite ?

Quand je lui ai annoncé ma défaite, elle était déçue. Elle était persuadée que je pouvais arriver à la place de numéro un. Elle a été très élégante.