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Sarah Michelle Gellar, de Buffy à Ringer

Tony Cotte
Publié le 13/09/2011 à 17:33 Mis à jour le 26/01/2012 à 09:20

Ce mardi 13 septembre, The CW crée l’événement avec le retour de Sarah Michelle Gellar sur les petits écrans américains. L’inoubliable Buffy revient ainsi sous les traits de deux sœurs jumelles dans Ringer. Et pour promouvoir comme il se doit cette nouvelle série, l’actrice multiplie les apparitions et les interviews.

« Après Buffy j’étais exténuée. J’avais 18 ans quand nous avons tourné le pilote et la série s’est terminée à mes 24 ans, quand j’étais mariée. Buffy était ma vie. Je tournais des films pendant les pauses et les week-ends. [Mais] j’avais besoin de vivre. (...) J’ai voyagé et travaillé avec de supers acteurs. J’ai beaucoup appris. Puis, j’ai commencé à prendre conscience de tous ces supers rôles pour les femmes à la télévision », avoue-t-elle au support Teen TV. Parmi ceux-ci, Sarah Michelle Gellar cite les héroïnes de Damages (Glenn Close et Rose Byrne) lors d’un entretien accordé au site Collider.com.

En tant que comédienne, l’intéressée avoue vouloir à nouveau un rôle à multi-facettes pour succéder à Buffy. Pour autant, pas question de dénigrer la série qui l’a révélée au grand public : «  Je suis fière de « Buffy », du travail que nous avons tous accompli et de son héritage. En tant qu’acteur, nous avons tous le besoin de jouer des choses différentes, mais j’ai été particulièrement bien servie. Dans ce métier, quand on démarre une série jeune, il n’est pas rare de se retrouver coincé avec son personnage. Le mien a grandi : elle a été lycéenne puis est allée à l’université et a été mère. Avec Buffy, je n’ai jamais eu le sentiment de faire du sur-place. Combien d’acteurs ont eu dans leur vie la chance de participer à une série qui a eu un tel impact ? Je ne peux retenir que du positif de toutes ces années.  »

De son côté, Eric Charmelo, producteur délégué de Ringer assure également la promotion de la nouveauté de The CW. A TV Line, il décrit sa série comme une sorte de « film noir » qui explore la nature même de la rivalité fraternelle via deux sœurs jumelles, Bridget et Siobhan. Et si les productions habituellement diffusées à l’antenne de la chaîne américaine favorisent le manichéisme, le traitement devrait être très différent à en croire les propos d’Eric Charmelo. « A partir du moment où nous jouons avec la duplicité et l’identité, il est difficile de savoir qui est la cible et qui est la femme fatale. Il y a deux sœurs qui vacillent avec la notion de bien et de mal. On assiste à une ambigüité au niveau de la morale », affirme-t-il.