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The O.C : « Desperate housewives servait de référence en permanence »

Tony Cotte
Publié le 07/08/2013 à 13:29 Mis à jour le 07/08/2013 à 13:31

Le 5 août 2003, FOX donnait le coup d’envoi d’une série estivale baptisée The O.C. Dix ans plus tard, la fiction a marqué une génération de sériephiles et a permis d’influencer, à sa façon, les dirigeants de chaînes, comme l’explique le showrunner Josh Schwartz dans une interview accordée à Vulture.

« A l’époque où nous sommes arrivés, il n’y avait pas vraiment de séries feuilletonnantes le soir, se remémore-t-il. Lors d’une soirée, j’ai rencontré Marc Cherry qui m’a affirmé avoir réussi à vendre Desperate housewives à ABC grâce à The O.C. Nous avions permis au genre d’être à nouveau considéré pour occuper l’antenne en prime time. »

Le succès de Desperate housewives a été tel que c’est finalement la création de Marc Cherry qui influencera sur le cours de son aînée. « Il y avait beaucoup de pression autour de Newport beach, décalée au jeudi (une soirée fortement concurrentielle, ndlr). Au cours de la saison 3, les audiences ont commencé un peu à s’essouffler. Au sein du network, il y avait un vrai consensus de rendre la série attractive pour un plus large public et de développer les intrigues des adultes. Desperate housewives servait de référence en permanence ».

Est ainsi né en 2005 le personnage de Charlotte Morgan, joué par Jeri Ryan. « La chaîne me proposait toujours un rôle à la Nicollette Sheridan. C’était ironique compte tenu de ce que Marc Cherry m’avait dit deux ans auparavant. Nous avons ouvert la voie à Desperate housewives et voilà qu’elle devenait désormais le modèle à suivre. Nous devions changer ce que nous faisions face à ce phénomène. FOX nous a donc vraiment poussés à insérer un personnage comme celui de Nicollette Sheridan. »