Thierry Ardisson : « J’ai dit du mal au-delà du raisonnable de Fogiel »

Chaque samedi à 19h05, Thierry Ardisson anime Salut les Terriens ! sur Canal+. Ce 22 septembre, Patrick Timsit sera l’invité d’honneur du talk-show, avec Christophe Varagnac pour le témoignage de 20 heures. Entre-temps, Gaspard Proust aura fait sa troisième chronique depuis le départ de Stéphane Guillon.

Dans les colonnes de TV Magazine, l’homme en noir a accepté de revenir sur sa carrière au cours d’une longue interview. Outre sa vie privée, aux côtés de la journaliste Audrey Crespo-Mara, Thierry Ardisson dresse un constat sans illusion de son passé, son présent et son futur en télévision.

Au sujet de son hebdomadaire sur Canal+, il revient notamment sur le départ de Stéphane Guillon : « Au départ, il y a sept ans, on tournait à 750 000 téléspectateurs. Maintenant, on frôle 1.5 million ! (...) Gaspard Proust a montré dès les premières émissions qu’il est encore plus politiquement incorrect que Stéphane Guillon. Je ne suis pas inquiet ».

Cet été, le présentateur a fait son retour avec Happy hour. Si les résultats d’audience n’ont pas tout à fait été à la hauteur, voici plusieurs explications : « Les JO n’ont rien arrangé, nous avons rencontré trois problèmes. Un, commencer un 15 juillet sans promo. Deux, opter pour un casting d’invités trop jeunes. Trois, et c’est de ma faute, animer de façon trop private joke ».

Avec Michel Drucker ou Michel Denisot, Thierry Ardisson appartient désormais à la génération des anciens de la télévision. À 63 ans, l’animateur fait un constat sans appel : « C’est vrai qu’avec Michel (Denisot ndlr), on sait faire le job. Et il n’y a pas une relève extraordinaire derrière... Le jour où Denisot va quitter son poste, ils vont avoir du mal à trouver quelqu’un ».

L’heure est également venue pour l’homme en noir, créateur de Tout le monde en parle, Double jeu ou Lunettes noires pour nuits blanches, de regarder vers le futur. À la question : « Comment serez vous accueilli en arrivant au ciel ? », Thierry Ardisson n’y va pas non plus par quatre chemins : « J’ai vu que Jean-Luc Delarue était devenu l’abbé Pierre, donc je pense être bien accueilli ». Et quid des personnalités bousculées par l’animateur ? « Il y a des gens que j’ai un peu maltraités à une époque du haut de ma position d’animateur. (...) Je pense à (...) Marc-Olivier Fogiel, dont j’ai dit du mal au-delà du raisonnable ». La hache de guerre semble donc définitivement enterrée.