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Top Chef 5 > Dieuviel et Julien mis en échec

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Rédacteur - Expert TV & Séries
Publié le 27/01/2014 à 23:49 Mis à jour le 03/02/2014 à 19:10

Douze candidats aux profils différents sélectionnés parmi plus de deux milliers. Déjà deux partiront à la fin de l’épisode ! Et ces douze nouveaux ne savent pas encore qu’ils seront rejoints très prochainement par les quatre anciens candidats qualifiés lundi dernier, bien décidés à en découdre et à montrer l’expérience qu’ils ont acquise.

Deux groupes hétérogènes de six se forment. Marjorie, la québécoise, est prête à se « jeter dans la fosse aux lions ». Le premier groupe se rend dans le château de la Bourdaisière, dit « le château de la tomate ». En effet, dans le parc potager des alentours, 600 variétés de tomates se partagent la vedette. Des tomates, il en existe plus de 10 000 variétés au total, mais les 600 présentes font vraisemblablement l’affaire. De toutes les couleurs et toutes les formes, les fruits se plaisent à séduire les candidats.

Il faut « la déstructurer, la tripoter et la rendre gastronomique. » Les directives de l’autoritaire Ghislaine Arabian sont plutôt claires. Crue, cuite, confite, en mousse, en jus ou en friture, la tomate doit être appétissante et gouteuse malgré ses 94% d’eau. Une veste Top Chef est à glaner pour cette épreuve. La principale difficulté réside toujours dans le fait de devoir redoubler d’imagination pour magnifier un aliment commun.

Les candidats au taquet se jettent sur ces légumes/fruits et les découpent, les cisaillent ou les écrasent pour réaliser la plus belle préparation. Jean-François Piège porte alors bien son nom. Il vient annoncer aux candidats, au milieu de leur épreuve, qu’ils doivent créer un gout nouveau à partir d’un blanc de poulet. Une épreuve dans l’épreuve destinée à donner immédiatement une veste Top Chef. La Québécoise et son fidèle accent remportent le Graal. Marjorie est ainsi la première qualifiée de la soirée.

Par la suite, la chef au franc-parler déguste. Elle envoie des « C’est joli ! », mais plus sûrement un « c’est pas très sexy ! ». Jérémy a la tête des mauvais jours. Jordan, tout juste majeur, a convaincu et remporte sa veste. Que d’émotions pour cet adolescent inexpérimenté, mais voué à la cuisine. Son récit conté, on apprend qu’il est un enfant meurtri et qu’une maladie orpheline l’a mis à l’écart plus jeune. Heureusement, la cuisine s’est chargée de lui donner un second souffle.

Les six autres candidats visitent l’atelier d’un des plus grands chocolatiers de France, forcément Meilleur ouvrier de France, Patrick Roger. Il impose de réaliser un dessert avec un légume imposé à chaque candidat. Poireau, betterave, épinard, chou-fleur, poivron, artichaut sont de la partie. Thierry Marx supervise les opérations. Dans une heure, un candidat de plus aura sa veste Top Chef mais comme un incident n’arrive jamais seul, Dieuviel, plus déterminé que jamais, se prend de la crème dans l’œil. Rien qui puisse le déstabiliser.


Christian Constant vient bousculer les prétendants agités et redoublant d’imagination – en témoignent les bâtons de citronnelle de Anne-Cécile. Les apprentis doivent réaliser une sucette salée en vingt minutes. Il ne faut pas « que ça parte en sucette » selon Christian Constant. Impossible de calmer Julien, hilare. Les tomates cerises offrent par leur rondeur une très belle invention de sucette.

Les candidats se battent pour avoir le foie gras, mais finissent tous par faire quelque chose d’utile. Le chef se régale comme un enfant et manque de s’étouffer. Mohamed reçoit la veste et laisse éclater sa joie pendant que les autres candidats retournent à la préparation de leurs desserts. Ils reçoivent critiques et éloges de Marx. Jean-Edern avait l’assiette parfaite, mais un défaut de dosage lui retire la veste des yeux. Celle-ci est remportée par Julien.

Un classique de Top Chef sert à départager les huit candidats restants. Formés en binômes, ils doivent réaliser un plat délicieux ayant l’apparence d’un autre. Tout un art. Ce travail de dissimulation culinaire plait aux aspirants. Sous la cloche de chaque binôme se cachent, le hamburger-frites, les sushis, les spaghettis bolognaises et une choucroute. Autant de mets bien connus, mais qui doivent cette fois posséder une saveur bien moins ragoutante.

Pour compliquer la chose dans le temps imparti de une heure trente, les chefs imposent une règle. Chaque membre d’un binôme doit également réaliser un plat trompe-l’œil individuel pour charmer le jury. Si le plat trompe-l’œil collectif n’est pas concluant – s’il l’est, les deux membres sont qualifiés – chaque candidat des deux duos restants apportera sa préparation perso pour faire effet. Les volontaires petits cuisiniers sont donc à la fois associés et rivaux. Drôle de situation qui en laisse certains perplexes.

Tous les plats s’avèrent convaincants. Thibault et Jérémy se qualifient grâce à leur choucroute qui n’en a que l’apparence. Anne-Cécile et Steven en font de même avec leurs spaghettis bolognaise. Deux face-à-face restent donc à déterminer les deux éliminés. Dieuviel s’incline face à Jennifer qu’il a tant boosté et paré de compliments. Malgré son indubitable et son insatiable soif de vivre, il échoue aux portes des cuisines Top Chef.

Dans un autre combat très serré, le malchanceux (sur toutes les épreuves) Jean-Edern se qualifie face à l’autre Julien. Il n’est cependant pas satisfait de lui car il voit bien qu’il n’a pas excellé. À lui de rectifier le tir la semaine prochaine. Dieuviel et Julien ont donc été priés de quitter l’aventure.