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Valérie Karsenti (Paris-Brest, Arte / Scènes de ménages) : « Irène et son mari n’ont aucun sens moral »

Joshua Daguenet
Par
Rédacteur TV & Séries
Publié le 27/03/2020 à 18:36

Valérie Karsenti est l’une des protagonistes de Paris-Brest, fiction inédite d’Arte à découvrir à 21 heures ce vendredi 27 mars, d’après un roman de Tanguy Viel.

Arte propose un téléfilm inédit ce vendredi 27 mars à partir de 21 heures : Paris-Brest. Il est adapté du roman éponyme de Tanguy Viel sorti dix ans plus tôt.

L’adaptation d’un roman

Colin étudie les lettres à Brest dans une famille qui ne soutient pas son rêve d’être écrivain. Seule sa grand-mère Manou est proche du jeune homme qui aspire à gagner la capitale pour atteindre ses objectifs. Celle-ci tente de le convaincre de rester en Bretagne, en froid avec sa fille et son gendre au sein d’une famille aveuglée par sa fortune. En couple avec Elise, Colin annonce à celle-ci et aux siens qu’il a été accepté à la Sorbonne.

Cinq ans plus tard, à l’approche de Noël, Colin revient sur ses terres pour la naissance de son neveu. Lors du réveillon, tandis que ses parents se sont installés chez Manou, laquelle a été envoyée sans foi ni loi dans une maison de retraite, Colin annonce à ses parents qu’il s’apprête à publier un roman sur leur famille. Les rancœurs du passé et du présent, restées enfouies, resurgissent tout à coup.

De Liliane à Irène

Irène, la glaçante mère de Colin, est incarnée par Valérie Karsenti, que le public connait plus mère-poule quand il s’agit du Manu de Liliane dans Scènes de ménages. Pour Télé Star, la comédienne n’a pas mâché ses mots pour décrire son personnage : « Irène et son mari n’ont aucun sens moral. Ils veulent carrément acheter leur fils en lui proposant de lui donner de l’argent car il menace de « tout » raconter ».

À propos du départ de Colin pour Paris, l’interprète d’Irène a estimé que le « jeune homme sauve sa peau en faisant ça », signe du profond malaise régnant au sein de cette famille bourgeoise. Par ailleurs, l’actrice est revenue sur le succès de Liliane auprès des téléspectateurs : « Ce personnage, je l’aime ! Elle est foncièrement drôle, libre, folle, complètement à côte de la plaque. C’est un clown ! ».

Arte connait une belle dynamique grâce à ses fictions du vendredi soir. Les deux précédentes ont franchi le cap du million avec une moyenne de 1.05 million de Français au rendez-vous, soit une part de marché oscillant entre 4.2 et 4.3%