Vincent (Les Marseillais : South Africa) : « Maintenant, je dis ce que je pense. Avant, je n’étais pas moi-même »

Toutelatele : Pourquoi avez-vous accepté de participer à cette nouvelle saison des Marseillais ?

Vincent : Pour moi, c’était la toute première. J’étais très content d’y participer. A aucun moment, je ne me suis posé la question « Pourquoi je vais la faire ou non ? ». J’ai accepté directement. D’abord pour l’Afrique du Sud. Ensuite, je suis très proche de certains Marseillais, donc je n’ai aucun problème avec eux. Quand je suis arrivé, je crois qu’ils étaient très contents de me voir, j’ai été accueilli comme un Marseillais !

N’est-ce pas incohérent de participer aux Marseillais... quand on n’est pas Marseillais ?

Pas forcément. Déjà dans Les Ch’tis à Hollywood, on a pu voir Julien et Antonin. Donc je pense que, maintenant, Les Ch’tis et Les Marseillais, c’est un peu pareil.

En quoi cette saison est-elle différente des autres ?

Il n’y avait pas de Ch’ti auparavant. Les Marseillais sont vraiment différents par rapport à nous. Eux, quand il y a une embrouille, ça dure une heure. Nous, ça peut durer trois jours, comme un an ! (rires)

Qui a été votre « coup de cœur » dans l’aventure ?

Je n’ai pas forcément de « coup de cœur ». En fait, chacun a sa personnalité. Je suis très proche de Kévin et Julien, mais c’est vrai que j’ai bien aimé le nouveau qui vient d’arriver dans l’aventure ; Clément. Je trouve que c’est une bonne personne. Quand je l’ai vu pour la première fois, il était simple, souriant.

Au contraire, la cohabitation a-t-elle été plus difficile avec une personne ?

En fait, je n’ai pas de problème avec les gens. Je suis vraiment le mec super cool et super sympa. Je n’aime pas me prendre la tête. C’est vrai qu’actuellement, je suis célibataire. C’est mieux, parce que maintenant j’ai plus de caractère, plus de charisme. Avant, je me laissais un peu marcher sur les pieds. Et ça m’a joué des tours. On va dire que maintenant, c’est un nouveau Shogun ! Au bout de cinq ans de télévision, « j’ouvre enfin ma bouche » ! Maintenant, je dis ce que je pense. Avant, je n’étais pas moi-même.

« Les Marseillais sont vraiment différents par rapport à nous. Eux, quand il y a une embrouille, ça dure une heure. Nous, ça peut durer trois jours, comme un an ! »

Les Ch’tis à Ibiza , Les Ch’tis font du ski, Les Ch’tis débarquent à Mykonos, Les Ch’tis à Las Vegas, Les Ch’tis à Hollywood, Les Ch’tis dans la Jet Set, mais aussi La 200e : leur fabuleuse histoire, Les Ch’tis font leur tour de France, Les Ch’tis vs Les Marseillais : Qui seront les meilleurs ?, Les Ch’tis vs Les Marseillais : La Revanche, et maintenant Les Marseillais : South Africa  : vous avez participé à l’intégralité des éditions des Ch’tis depuis le lancement en 2011. N’avez-vous pas peur que le public se lasse de vous ?

J’ai forcément un peu peur par rapport à ça. Mais actuellement, Les Marseillais sont plus à l’antenne. Les Ch’tis, c’est un petit peu plus compliqué. Tout le monde s’est mis en couple, donc on a un peu perdu le style de famille. Je pense que ça a créé un peu de conflits et qu’on s’est perdu de vue. En fait, les Marseillais, avant, formaient moins une famille que les Ch’tis. Mais aujourd’hui, c’est le contraire.

Quel sens donnez-vous au mot « famille » que vous évoquez ?

C’est moi, Tressia, Christopher, Hillary, etc. On est vraiment soudés. Dès qu’il y a un problème, tout le monde est là. Et c’est vrai qu’actuellement, dans ce sens, on n’a plus vraiment le style de famille. Avant, c’était touchant, beau à voir et, en plus, sincère. Donc ça serait bien que tout le monde se revoit ; c’était tellement beau !

Vous parlez-vous toujours en dehors des tournages ?

Pas tellement, parce que je travaille beaucoup. Je vois très souvent Bilal, Tressia de temps en temps. Hillary, je la revois juste « professionnellement parlant ».

L’image que les téléspectateurs se sont faits de vous à travers la diffusion de ces différents programmes vous semble-t-elle réaliste ?

Totalement ! Quand on me voit à l’antenne et en vrai, c’est pareil. Ce qui est bien, c’est que j’ai vraiment grandi. Quand je compare Ibiza et maintenant, je ne suis plus le même du tout ! J’ai évolué. Sans me la « péter », j’ai une image sympathique, l’image de quelqu’un de gentil, de marrant, d’« ambianceur », sans trop de point négatif. Après, je suis trop gentil, mais maintenant, ce n’est plus le cas ! (rires)

Comment vivez-vous votre notoriété depuis 2011 ?

On fait avec ! Forcément, c’est tellement beau et tellement bien. Quand j’entends dire les gens « Vincent, je suis fan de toi ! » : je suis fan de quoi ? Oui, je fais rire les gens, mais je n’ai pas de talent. Je ne suis pas un chanteur, je ne suis pas un danseur. Après, ça me touche ! Mais je n’ai pas de don. Forcément, ça fait toujours plaisir, mais je leur dis : « Surtout, il faut faire des études. C’est éphémère, ça ne dure qu’un temps. C’est bien, tu profites, tu voyages, mais après, il faut surtout avoir la tête sur les épaules parce que ça peut monter très vite, et vite redescendre ! ». Heureusement que j’ai mes parents et qu’ils sont là pour m’épauler.

Que diriez-vous aux personnes qui envisageraient de participer à une télé-réalité ?

Je leur dirais : « Ecoutez, si vous voulez essayer, faites-le. Mais faites vraiment attention, car c’est un monde très particulier ». S’il n’y a pas réellement de suivi, ça peut vite « partir en sucette ».

« Il faut surtout avoir la tête sur les épaules parce que ça peut monter très vite, et vite redescendre ! »

Les Anges 8 , autre télé-réalité actuellement à l’antenne, ont misé sur un casting 100% renouvelé, ce qui n’est pas le cas de cette saison des Marseillais. Selon vous, est-ce une bonne idée ?

Tout le monde m’en parle, mais je n’ai pas regardé du tout ! (rires) Mais je dirais oui et non. Je trouve que c’est bien d’avoir des personnages principaux, deux ou trois. Pour moi, tout refaire, c’est une « chance sur deux ».

Participeriez-vous à une nouvelle saison des Ch’tis ?

J’y vais en courant ! Pareil pour Les Ch’tis VS les Marseillais !

Avez-vous d’autres projets personnels ?

J’ai fait ma marque de vêtements : Shogun Tonight. Ca marche plutôt bien, je n’ai pas à me plaindre. Je fais pour les filles et les garçons. J’ai également créé un son Shogun Tonight. Franchement, pour l’instant, j’ai pas mal de choses concrètes. Enfin je me prends en main, parce qu’avant j’étais pris en main par une fille ! (rires) Je me sens vraiment mieux maintenant, je suis enfin libre. Après, je n’ai pas à « cracher » dessus, mais je suis plus moi-même. Et tout le monde me préfère comme ça. Maintenant, je dis ce que je pense.