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Frédéric Longbois abandonne Je suis une célébrité, sortez-moi de là : « J’ai pleuré, je m’en veux encore... »

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Rédacteur - Expert TV
Publié le 16/07/2019 à 23:57 Mis à jour le 19/07/2019 à 11:49

Ce mardi 16 juillet, TF1 diffusait le deuxième épisode de Je suis une célébrité : sortez-moi de la. Frédéric Longbois se confie sur sa participation au jeu d’aventure, produit par ITV Studios. Le chanteur, révélé par The Voice au printemps 2018, évoque les raisons qui l’ont poussé à abandonner la compétition en lançant la phrase : « Je suis une célébrité : sortez-moi de là ».

Benoît Mandin : Pourquoi avoir participé à Je suis une célébrité : sortez-moi de là ?

Frédéric Longbois : L’idée de pouvoir surpasser mes phobies m’a particulièrement séduit. Dans cette nouvelle vie qui m’arrive, je me suis dit que ce serait bien d’atteindre cet objectif. J’ai toujours eu peur un peu de tout. Je suis ravi d’avoir tenté l’aventure, car j’y ai fait des rencontres incroyables et j’ai vécu des choses formidables. C’était également agréable d’être coupé du monde. J’ai été heureux de pouvoir récolter quelques fonds pour l’association ELA.

Aviez-vous des appréhensions ?

J’ai peur à la fois du vide et des reptiles. Vu que l’on ne savait pas vraiment ce qui nous attendrait en Afrique du Sud, je n’ai pas réellement pensé à tout ça. Cette partie-là de l’aventure était très excitante.

Dans quel état d’esprit étiez-vous lorsque vous avez découvert le casting ?

J’ai été ravi. J’ai une affection toute particulière pour Julien Lepers et Sloane. J’ai aussi appris à découvrir Capucine Anav et Nilusi. Cela a été un vrai bonheur d’évoluer avec eux. On a vécu des choses très fortes entre nous que ça soit sur le plan humain et émotionnel. Je me suis aussi très bien entendu avec Giovanni Boonamy. Comme Gérard Vivès, c’est un garçon avec beaucoup de finesse.

« Je ne suis pas dirigiste, je voulais être un pôle de rassemblement »

Comment avez-vous vécu cette sortie de zone de confort ?

Le problème de nourriture ne m’a pas du tout gêné. J’étais plutôt content, car c’était pour moi l’occasion de perdre du poids. J’ai continué à maigrir après Je suis une célébrité : sortez-moi de là. Je me sens beaucoup mieux physiquement et mentalement. Ce qui m’a le plus manqué était de ne pas avoir de repère dans le temps. Mais on ne peut pas faire ce genre d’aventure avec les portables.

Dès votre arrivée sur le tournage, vous avez été confronté à un saut à l’élastique. Comment l’avez-vous vécu ?

Je ne me pensais pas capable d’y arriver. Cela donnait vraiment le ton de Je suis une célébrité : sortez-moi de là. Je me suis dit que c’était impossible que je ne le fasse pas. J’ai été heureux d’y être parvenu et d’avoir senti une telle liberté. Je l’ai fait surtout pour ma maman.

Vous vous désignez ensuite comme chef de camp. Comment définiriez-vous le leader que vous êtes ?

Vu que je suis l’un des plus âgés, j’avais envie de protéger mes camarades. Moi, qui n’ai pas eu d’enfant, je voulais être un peu le « papa ». J’aime l’harmonie entre les êtres. Quand on arrive à la trouver, on est très heureux et c’était mon objectif. Je ne suis pas dirigiste, je voulais être un pôle de rassemblement. Brahim Asloum a pris le relais pour la deuxième émission, et ce, avec beaucoup plus de poigne.

« J’ai eu ce qu’on appelle un blocage dû à la fatigue »

Lors de l’épreuve des étoiles, votre visage est envahi par les serpents. Pourquoi avoir lancé « Je suis une célébrité : sortez-moi de là » ?

C’était assez difficile d’avoir la tête avec des serpents. J’ai tellement peur des reptiles que je ne referais pas une épreuve comme ça. Quand j’ai vu les serpents, je me suis mis à chanter. C’est mon exutoire ! Je me devais d’assumer ce que comportait l’aventure. Le petit serpent jaune m’a fait peur, ce qui m’a poussé à dire : « Je suis une célébrité : sortez-moi de là ». Je redoutais qu’il me mordille ou me rentre dans la bouche. Vu que ce n’était pas une épreuve éliminatoire, je savais que je ne risquais rien en disant cette phrase.

Lors de la seconde émission, diffusée ce mardi 16 juillet à 21 heures, vous prononcez à nouveau la phrase, mais dans une épreuve éliminatoire. Comment avez-vous vécu votre abandon ?

Forcément, je ne l’ai pas vécu très bien. Vu que je prends un lourd traitement pour la tension, j’étais extrêmement fatigué. Avec la chaleur et le manque de nourriture / sucre, je devais avoir beaucoup de tension. Je me suis dit que je me devais tout de même de faire l’épreuve. Il y avait une odeur nauséabonde. Je n’avais jamais senti quelque chose d’aussi effrayant. Je ne voyais pas ce qu’il y avait vraiment à l’intérieur des trous et j’ai été paralysé à l’idée de mettre ma main dedans. J’ai eu ce qu’on appelle un blocage dû à la fatigue. Je m’en suis voulu et je m’en veux encore. J’ai pleuré d’avoir quitté mes camarades…