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Jessica Thivenin (Les Marseillais, W9) : « Entre Thibault et la télé-réalité, je ne suis forcée à rien... »

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Rédacteur - Expert TV
Publié le 03/04/2019 à 18:35

Depuis le lundi 18 février, Jessica Thivenin est à l’affiche des Marseillais Asian Tour. Pilier de l’équipe sudiste de W9, la jeune femme se confie sur sa participation. Elle évoque son parcours dans la télé-réalité et ses projets.

Benoît Mandin : Dans quel état d’esprit avez-vous abordé Les Marseillais Asian Tour ?

Jessica Thivenin : En détente comme toujours (rires). Il est vrai qu’on appréhende toujours de découvrir les nouveaux qui vont rejoindre l’équipe des Marseillais. À ma grande surprise, c’est des gens que l’on connaissait. Nacca et Greg sont les meilleurs potes de Kevin et Paga. Il n’y avait pas de clan et c’était vraiment cool. À l’instar des filles, les garçons ont toujours eu du mal à s’intégrer dans le groupe. Quand on a Julien et Kevin en face, c’est compliqué d’exister (rires). Là, on a juste été dans « Marseille se déplace ».

Greg et Nacca multiplient les tensions autour de Maeva. Qu’en pensez-vous ?

Il y a toujours des problèmes. Je n’ai pas été particulièrement embêtée par les tensions autour de Maeva. Au contraire, cela m’a fait rigoler parce que Greg est extrêmement drôle. J’ai été plus agacée par Carla / Kevin qui continue au bout de 160 émissions !

Carla vient de faire face à l’arrivée de son ex Julien Bert. Comment avez-vous réagi ?

J’étais très contente de le voir rejoindre l’aventure, car je l’aime beaucoup. Après, des choses se sont passées entre Julien Bert, Carla et Kevin que je ne comprends pas forcément. Cela ne me regarde pas au fond donc je ne préfère ne pas en parler.

Comment définiriez-vous la place que vous occupez au sein des Marseillais ?

J’essaye d’être là pour les autres et de leur donner des conseils. Je n’ai pas vraiment de rôle. Mon objectif est que tout le monde va bien et se sente bien. Je suis beaucoup à l’écoute.

À l’instar de vos camarades, vous ne partagez pas cette aventure avec votre compagnon Thibault Kuro. Comment le vivez-vous ?

Quand il y a un tournage, il sait que je dois partir même si ce n’est pas une obligation. Thibault ne me demande pas du tout de rester, car il sait que je fais ça depuis le début des Marseillais. Il ne me demande pas non plus de rentrer, car on se laisse vivre. S’il a envie de me rejoindre, il le fait. Cela n’a pas été le cas pour Les Marseillais Asian Tour, mais il l’avait fait dans la précédente saison.

« Dans les autres télé-réalité, on est sur un concept de changer de candidats, de les faire venir, partir, de créer des couples... »

En quoi est-ce aussi important pour vous de participer à chacune des saisons des Marseillais ?

Ce n’est pas une question d’importance, car Les Marseillais ne sont pas non plus ma priorité. Quand on part avec Les Marseillais, c’est toujours pour du fun et de bons délires. Je déconnecte totalement de mon quotidien. Je laisse mes sociétés et mon travail donc ce n’est pas facile tous les jours. Certes, quand on est dans Les Marseillais, on n’est pas dans un monde réel, mais on est dans une colonie de vacances avec beaucoup de problèmes.

Les conflits ont-ils déjà pu remettre en question votre participation à l’émission ?

Il m’est arrivée de voir des situations et de me dire : « Mais qu’est-ce que je fais là ? ». Déjà, il y a le remake de Carla / Kevin qui s’est fait 160 fois. À un moment, je ne suis pas là pour vivre sans arrêt les mêmes choses. Il y a aussi l’histoire du mensonge avec Jessica et Kevin qui m’est montée en pleine figure. Après, cela fait aussi partie de l’aventure.

Au fil des années, vous vous êtes imposée comme l’un des piliers des Marseillais. Comment expliquez-vous l’attachement du public ?

J’ai déjà du mal à me dire que j’ai des fans. Les téléspectateurs m’ont vu grandir. Depuis cinq ans, ma vie se passe à la télévision. Ils ont pu suivre mes séparations, déceptions, bonheurs... J’ai toujours donné au public des éléments de ma vie même si j’en garde certains privés. Mon mariage avec Thibault, je ne l’ai pas dévoilé.

À l’instar d’autres émissions de télé-réalité, Les Marseillais se maintiennent à un haut niveau d’audience. Comment l’analysez-vous ?

Il y a de nombreuses histoires. Au fil des années, les téléspectateurs se sont attachés à des personnes comme Julien, Paga, Kevin... Ils ont vu Julien dans ses relations qui a trompé Manon et a eu un enfant. On est toujours un groupe très soudé. Dans les autres télé-réalité, on est plus sur un concept de changer de candidats, de les faire venir, partir, de créer des couples à droite et à gauche...

Participeriez-vous à une autre émission que Les Marseillais ?

Il ne faut dire jamais dans la vie, mais je ne me verrais pas faire autre chose. Je suis très bien dans Les Marseillais. C’est mes collègues, je les connais depuis longtemps. Je ne pense pas pouvoir aller sur une autre chaîne que W9.

« Dans TPMP, je ne serais pas à ma place »

Pourquoi avoir ressenti le besoin de raconter votre histoire à travers un livre ?

Les petites filles m’idéalisent comme elle est mariée et a une vie de Dubaï. Je voulais leur faire comprendre que je suis passée par des relations difficiles où j’ai connu les trahisons et la violence. Je voulais aussi expliquer ce qu’était vraiment la notoriété. Les gens nous critiquent tellement sur les réseaux sociaux. J’ai souhaité répondre à toutes les questions que je reçois autour de la télé-réalité.

Comment avez-vous géré les critiques ?

Parfois, on passe au-dessus, mais moi ça m’a rendu malade. Cela fait du mal, car les téléspectateurs nous jugent à travers un épisode qui dure quarante épisodes. La moitié de la journée a été coupée... Un jour, les gens vont t’aimer et t’adorer, et le lendemain, suite à un comportement qu’ils ne comprennent pas forcément, tu va te faire lyncher. J’essaye de passer outre et je comprends que certains partent en dépression. J’ai supprimé Twitter, car ça ne sert à rien. Il n’y a que des haineux dessus.

Comment affrontez-vous cette médiatisation ?

Je suis exposée sur les réseaux sociaux. J’ai quitté la France pour Dubaï parce qu’ici, je pars en pyjama, je ne suis personne et le voisin ne va pas tourner la tête pour voir ce que je fais. J’ai autant de haineux. Avec le nombre de followers que j’ai, je me fais rapidement défoncer. Je ne suis pas moins exposée qu’un candidat présent en France.

Imaginez-vous votre avenir dans la télé-réalité ?

Pour l’instant, rien ne fait que j’ai envie d’arrêter. Si j’ai envie de partir, j’y vais, si j’ai envie de partir, je rentre. Je ne suis forcée à rien. Après, j’espère avoir un enfant avec mon chéri et on verra ce que l’avenir nous réserve.

Cyril Hanouna vous a proposé de devenir chroniqueuse dans Touche pas à mon poste. Pourquoi avez-vous refusé ?

Ils sont très gentils, je les aime beaucoup, mais je ne serais pas à ma place dans TPMP. Je fais de la télé-réalité, je ne suis pas sur un plateau à donner mon point de vue sur des émissions ou sur ce qui se passe dans l’actualité.