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Laetitia Bléger (Miss France 2004)

Alexandre Raveleau
Publié le 28/05/2004 à 00:29 Mis à jour le 04/05/2011 à 16:37

Le 1 juin, Laetitia Bléger participe à l’élection de Miss Univers. Retransmis en direct par Paris Première, le concours sera commenté, entre autres, par Geneviève de Fontenay... Créée il y a plus de 50 ans et propriété de Donald Trump, la cérémonie aura lieu cette année à Quito, en Equateur. Face aux 80 candidates du monde entier, Miss France mise sur son naturel pour figurer dans le haut de tableau. Avant de quitter le vieux continent pour rejoindre les rangs de la compétition, Laetitia Bléger nous a réservé ses dernières confessions...

Alexandre Raveleau : Comment préparez-vous l’élection de Miss Univers, un concours de beauté regardé par près de 1 milliard de téléspectateurs ?

Laetitia Bleger : Je ne l’appréhende pas du tout. J’ai ma devise : « tout à gagner rien à perdre ! ». Je vais rencontrer des filles, apprendre des coutumes, découvrir Quito et l’Equateur quand même ! Mais Sylvie Thellier (Miss France 2003) me conseille sur ma garde-robe. Et sur place, j’appellerai Geneviève tous les deux jours.

Alexandre Raveleau : Comment devient-on candidate à Miss Univers ou Miss Monde ?

Laetitia Bléger : En fait, Miss Univers c’est organisé par les Etats-Unis alors que Miss Monde c’est la Grande-Bretagne. Et le comité Miss France participe à l’élection de Miss Univers. La dernière française à avoir accéder au titre c’était en 1953 !

Alexandre Raveleau : Justement, vous n’avez pas peur de la rumeur... Pire, du syndrome Eurovision : « on y va et on ne gagne plus » ?

Laetitia Bléger : Gagner sera difficile. Je ne critique pas les opérations de chirurgie esthétique mais c’est vrai que les règles ne sont pas les mêmes dans tous les pays. Miss Brésil, et d’autres d’ailleurs, sont sponsorisées par des entreprises spécialisées, on le sait très bien. Mais je ne suis pas vraiment stressée. Les gens me disent que je dégage une simplicité alors, je vais rester moi-même. Quant à la rumeur, Elodie Gossuin... un garçon. J’aurais bien voulu rencontrer son chirurgien ! (rires)

Alexandre Raveleau : Geneviève de Fontenay assurera les commentaires en direct. Comment voyez-vous sa prestation ? A la manière de Thierry Roland lors d’un match de l’équipe de France ou plutôt neutre ?

Laetitia Bléger : Je suis contente que ce soit elle. Je vais être surveillée, c’est sûr. Elle n’est pas méchante, mais je pense qu’elle va être très franche avec les candidates et la chirurgie. De toute façon c’est elle la Miss des Miss !

Alexandre Raveleau : Quelle téléspectatrice êtes-vous ?

Laetitia Bléger : Je regarde les programmes de voyage comme Thalassa ou Des racines et des ailes sur France 3. Avec l’emploi du temps de miss, j’avoue ne plus avoir vraiment le temps de regarder la télévision... Par contre, grâce à mon métier d’hôtesse de l’air (ndlr son premier travail), je connais les chaînes du monde entier. Et surtout TV5...


Alexandre Raveleau : Quel regard portez-vous sur vos prestations télé ?

Laetitia Bléger : Chaque émission est une belle expérience. Je m’y sens de mieux en mieux. J’ai longtemps eu des hésitations, mais j’ai mûri. Par exemple, j’ai adoré faire Le plus grand cabaret du monde, Les 100 plus grands moments de cérémonie et Combien ça coûte. Jean-Pierre Pernault sait mettre à l’aise...

Alexandre Raveleau : ... Et un mauvais souvenir ?

Laetitia Bléger : On ne peut pas plaire à tout le monde. Un grand moment de solitude. Marc-Olivier Fogiel n’a pas été particulièrement méchant mais je n’ai pas été intégrée à la discussion... Je cherchais sans cesse le regard de Geneviève
de Fontenay. J’ai été un peu blessée.

Alexandre Raveleau : L’image que vous nous renvoyez dans les médias est-elle fidèle à votre personnalité ?

Laetitia Bléger : Je suis toujours moi-même de toute façon. Par exemple, l’autre jour j’ai participé à une émission avec Daniela Lumbroso. En arrivant au studio, je n’avais ni robe, maquillage ou chignon et les gens me reconnaissaient. Souvent, on m’appelle Laetitia et non Miss France.

Alexandre Raveleau : Votre avenir vous le voyez plus proche de celui d’Elodie Gossuin, Sonia Rolland ou Sophie Thalmann ?

Laetitia Bléger : J’aime beaucoup Elodie mais je n’aurais pas fait La Ferme... Quant à la politique, les études spécialisées sont plus que nécessaires... Sonia Rolland, comme Linda Hardy, est devenue une très bonne actrice. C’est une vedette de M6 quand même ! Je ne sais pas si j’ai un talent de comédienne mais évidemment je ne dirais pas non à une telle proposition. Et Sophie, je n’ai pas lu son livre. C’est un sujet dont on ne parle pas avec Geneviève. En ce qui me concerne, je me verrais bien égérie d’une marque de cosmétique ou ouvrir un salon de thé à Colmar (ndlr sa ville d’origine).

Alexandre Raveleau : Comment imaginez-vous votre réveil au lendemain de l’élection de la nouvelle Miss France 2005 ?

Laetitia Bléger : Je ne sais pas mais en tout cas, j’ai hâte de connaître cette nouvelle miss. J’ai juste envie de profiter du moment présent. Mon seul objectif dans l’immédiat c’est honorer la France lors de l’élection et finir dans les 12 dernières... Et si je gagne, je dois rester un an aux Etats-Unis. Mais je dois faire Fort Boyard en rentrant !

Alexandre Raveleau : Et que ne doit-on pas vous souhaiter dans le Fort ?

Laetitia Bléger : Je ne vous dirais rien sinon ils vont me préparer toutes les épreuves que je redoute... Bon, c’est vrai que je déteste les petits animaux... mais le saut à l’élastique pas de problème !