Toutelatele

Malika Alaoui (Plus belle la vie) : « Quand Mila explose, Valère parvient à la tempérer »

Joshua Daguenet
Par
Rédacteur TV & Séries
Publié le 15/09/2019 à 18:41

Mila est arrivée dans la peau d’une adolescente rebelle. Adoptée par Jeanne et Vincent, elle s’est adoucie tout en conservant un tempérament volcanique, en témoignent ses passes d’arme avec son petit ami Valère. Pour Toutelatele, la comédienne Malika Alaoui a dressé le bilan de sa première année au Mistral en soulignant sa bonne entente avec les comédiens qui lui donnent la réplique.

Joshua Daguenet : Mila, votre personnage, et sa sœur Alison sont issues de milieux défavorisés mais ont réussi à évoluer positivement dans la série...

Malika Alaoui : Il est important de constater que l’on peut avoir cette envie de réussite et y parvenir malgré cela. Ces deux sœurs ont un parcours casse-cou, elles ont connu les montagnes russes et ont accompli des choses qu’elles ne sont pas censées faire à leur âge. Toutefois, bien entouré, chacun peut s’en sortir. Qui dit « milieu défavorisé » ne veut pas dire « échec ».

Vous tournez beaucoup avec les comédiens de votre âge mais peu avec Stéphanie Pareja (Jeanne) et Serge Dupire (Vincent) avec qui vit Mila. Souhaiteriez-vous voir votre personnage évoluer davantage dans un contexte familial ?

J’aimerais développer cette intrigue car nous avons pu voir que la relation entre Mila, Jeanne et Vincent n’a pas été simple au début bien qu’ils l’aient accueillie à bras ouverts. Elle se protégeait et ne faisait pas confiance aux gens à cause de sa mère. Aujourd’hui, il y a un attachement et ce serait l’occasion de voir une facette plus tendre de Mila.

Valère et Mila sont passés de la haine à de l’amour quelques semaines après leur rencontre. Quels côtés de la jeune femme a-t-il exposés lors de son arrivée au Mistral ?

Oui, les débuts étaient chaotiques. Entre eux, c’était la guerre ! Valère apporte un calme et une maturité qui canalisent Mila. C’est le point fort de leur couple. Quand elle a tendance à exploser, lui parvient à la tempérer.

« Mila et Alison s’aiment, mais elles peuvent préparer des coups ensemble ! »

Comment avez-vous accueilli le scénario autour du mouvement révolutionnaire des « No Bac » ?

J’avais hâte ! Je savais d’avance que nous allions nous éclater durant cette intrigue. Dans le même temps, nous traitons un sujet actuel avec les nouvelles réformes. C’est important d’en parler tout en y apportant une touche d’humour et une autre « drama » puisque nous avons été enfermés dans une classe.

Est-il demandé aux comédiens d’être assidus de l’actualité quand un thème comme celui-ci va être abordé à l’écran ?

On ne nous l’impose pas, en général, nous en prenons l’initiative. Dans les textes, nous retrouvons cette actualité et nous savons que les sujets traités sont ceux du quotidien dans lesquels les téléspectateurs pourront s’identifier, donc nous anticipons.

Malgré ce mouvement « No Bac », il reste un an de lycée à toute la bande. Que souhaitez-vous à Mila pour cette année de terminale ?

Je lui souhaite déjà qu’elle ait le bac ! Je ne l’imagine pas faire de grandes études. Au niveau relationnel, toute la bande de jeunes fonctionne très bien et nous nous entendons très bien à l’extérieur donc j’aimerais la garder.

Alison a participé à la grande intrigue de l’été. Aimeriez-vous partager plus de scènes avec Myra Tyliann, qui interprète votre sœur ?

Complètement ! C’est un plaisir de travailler avec tout le monde mais avec Myra est quelque chose d’enrichissant. Ce serait super de pouvoir développer ce lien fraternel. Elles s’aiment, elles veulent s’entraider mais elles peuvent aussi préparer des coups ensemble !