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Mathieu et Thomas (Pekin Express 2019) : « Briac et Fabrice est un binôme assez coriace »

Andy Andrian
Publié le 08/08/2019 à 19:11

Ce jeudi 8 août 2019, M6 diffuse le quatrième numéro de Pekin Express. Le binôme formé par Thomas et Mathieu s’est exprimé quant à son aventure. Notamment, les frères bûcherons sont revenus sur leur réel objectif au cours de la course.

Andy Andrian : Pourquoi avez-vous choisi de participer à l’aventure Pekin Express ?

Thomas : Je suis un grand fan de l’émission. Etant donné ma curiosité envers le voyage, la découverte et les aventures humaines, j’ai demandé à Mathieu de participer à Pékin Express. Même si pour moi, faire partie du jeu était un truc de dingue, je ne me voyais pas m’y aventurer sans lui. On ne pensait pas que notre candidature allait être retenue, mais finalement ça s’est fait, et c’était comme si on avait gagné au loto.

Avez-vous eu des appréhensions quant au bon déroulement de l’aventure ?

Mathieu : On était vraiment excités de découvrir les différents pays présents dans le parcours. Aussi, l’idée de faire ça ensemble nous a vraiment motivé même si l’aventure peut parfois faire exploser les liens, on l’a vu avec Oussama et Medhi en 2018. Tous les deux, on aime l’aventure, on connaît nos capacités et on n’a pas peur de grand-chose. Notre seule hantise était de se faire éliminer les premiers.

Comment votre lien fraternel et votre expérience de bucherons vous ont aidé à faire face aux difficultés ?

Mathieu : Depuis tout jeune on a les mêmes centres d’intérêt et les mêmes passions. On a toujours tout fait ensemble. Je ne me voyais pas du tout le faire avec quelqu’un d’autre que mon frère, car on peut marcher dans la même direction les yeux fermés grâce à notre complémentarité.

Quel duo avez-vous le plus redouté ?

Thomas : Briac et Fabrice ont été très réguliers au cours de l’aventure. Ils étaient complets et polyvalents. Briac a une maîtrise parfaite de l’espagnol, Fabrice est redoutable d’un point de vue sportif. C’était un binôme assez coriace. Mais généralement, il n’y a pas vraiment eu de duo redouté. On essayait surtout de faire notre boulot avant de regarder celui des autres, avec pour objectif de se battre jusqu’au bout.

« Notre seule hantise était de se faire éliminer les premiers »

Avec quels binômes êtes-vous parvenus à créer des affinités ?

Mathieu : Même si on s’est entendus avec tout le monde, il y avait un lien particulier avec Laetitia et Aurélie. On s’est un peu reconnus en elles. Ce sont des mamans habitant en campagne, alors que tous les deux on est des pères venant aussi de la campagne. Du coup, on avait un peu la même vision des choses.

Dans le numéro du jeudi 8 août, vous découvrez le Costa Rica, notamment le parc national Arenal, que retenez-vous de ce lieu ?

Thomas : On retient surtout la beauté du paysage. C’est absolument magnifique et sauvage. De plus, c’est un endroit encore préservé de la pollution.

Mathieu : Par contre, les hôtes étaient un peu moins accueillants qu’au Guatemala. Là, on était dans un pays où les maisons étaient très protégées et où le sentiment d’insécurité se faisait ressentir. Ainsi, c’était plus compliqué de s’inviter chez les gens.

Quelle a été votre stratégie pour choisir les binômes impliqués dans la règle des destins liés ?

Mathieu : Le but était de ralentir deux binômes que l’on considère comme assez faibles. On n’a pas voulu ralentir les premiers parce qu’on a très peu joué la victoire. L’objectif principal était de sauver notre peau.

Thomas : On veut surtout envoyer deux binômes au duel final. Au fond, on voulait juste passer à l’étape suivante, et ce, même si on y parvenait sans amulettes. C’est pour ça qu’on a décidé de mettre Kleofina, Julia, Mounir et Lydia ensemble. Éventuellement, on aurait pu s’associer avec Fabrice et Briac afin d’avancer plus vite, mais la possibilité d’une déconvenue en cours d’épreuve nous a refroidis.

Depuis le début de l’aventure, beaucoup ont retenu votre niveau d’espagnol, notamment vous aviez émis l’idée d’inventer un nouveau langage. Quelle a été votre recette pour vous en sortir ?

Thomas : Il faut essayer par tous les moyens de se débrouiller. L’espagnol ne s’invente pas. Du coup on a utilisé les gestes, on a essayé de mettre des « as » et « os » à la fin de chaque mot. Au fur à mesure, on se débrouille de mieux en mieux. De ce point de vue, le Téléphone Express était vraiment de l’or en barre.

« On peut marcher dans la même direction les yeux fermés »

Quelle a été votre réaction en découvrant les images devant votre écran ?

Thomas : Évidemment, ça fait bizarre de se voir à la télévision. Mais je me dis que je n’ai pas joué de jeu. Je suis resté moi-même en utilisant mes atouts. Je suis assez content des images même si on aimerait en voir davantage. C’est un compromis faisant partie du montage. En tout cas, on est restés naturels.

Comment l’aventure Pékin express a changé votre quotidien ?

Mathieu : En comparaison avec notre quotidien, il a fallu être constamment à 200%. Il fallait se soutenir coûte que coûte, notamment dans les moments de doute. Lorsqu’on est deux à l’autre bout du monde, on ne peut compter que sur soi et son binôme, quitte à mettre parfois de l’eau dans son vin.

Quel bilan tirez-vous de votre participation à Pékin Express ?

Thomas : En quelques mots, c’est que du positif. L’aventure nous a ouvert les yeux concernant les relations humaines, notre capacité à faire face à l’adversité. A l’issue du jeu, on se rend compte de notre chance surtout lorsque l’on voit ces familles au Guatemala et au Costa Rica. Aussi, ça nous apprend à être plus indulgents. Avant Pékin Express, je n’aurais pas hébergé d’inconnus alors que désormais j’ai une autre vision des choses.