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Opération Okavango

DIFFUSION

Mercredi 7 février 1996 à 20h50 sur TF1
Arrêtée le mercredi 18 juin 1997

PRODUCTION

TF1 / Protecréa / UNESCO

PRESENTATION

Nicolas Hulot

SYNOPSIS

Opération Okavango est la continuité de Ushuaïa, le magazine de l’extrême. Initialement, le projet était de parcourir la Terre au rythme d’un continent par an. L’émission avait pour but de faire l’état des lieux de la planète, en partant à la rencontre de ses peuples, en montrant ses contrées les plus sauvages et explorant ses sites les plus prestigieux. Ses deux maîtres mots ? « Action et réflexion ».

L’Afrique est la première étape de ce périple, avec la vallée du Rift en guise d’ouverture (avec le Lac de Turkana ou le volcan Erte Ale). Pour les besoins du rendez-vous, Opération Okavango s’appuie sur une logistique très lourde, faisant partie prenante du concept : un hélicoptère russe, un hydravion canadien (le Pélikan), deux camions tout-terrain, un ULM, un parapente à moteur et un ballon à air chaud. Au total, 50 techniciens et 20 caméras.

Un site différent est au cœur de chacun des émissions. Scientifiques et spécialistes participent à l’expédition de Nicolas Hulot.

Les émissions diffusées :

  On a marché sur Terre (février 1996)
  De Zanzibar au Tanganyika (avril 1996)
  Le Dinosaure des profondeurs (juin 1996)
  Le Nil de glace (septembre 1996)
  Le Pays où l’animal est roi (novembre 1996)
  D’Eaux et de sables (janvier 1997)
  Madagascar, les rescapés du Gondwana (février 1997)
  La Grande forêt équatoriale (mai 1997)
  Sahara, le désert de l’homme (juin 1997)

ANECDOTES

 L’Okavango est le troisième cours d’eau d’Afrique australe, long de plus de 1 600 kilomètres. Il prend sa source de l’Angola. Son delta est situé au Botwana. Ses eaux ne se jettent pas dans l’océan, mais dans la région du désert du Kalahari. Ushuaïa, l’autre rendez-vous incontournable de Nicolas Hulot, fait également référence à une région du monde, située à l’extrême sud du continent sud-américain.

 Dans le projet initial, 50 émissions (10 par continent) auraient dû être tournées, pour une diffusion mensuelle (de septembre à juin). Le budget de chaque numéro étant de 7 millions de francs, TF1 n’a pas été en mesure de poursuivre l’aventure, malgré des audiences satisfaisantes. Opération Okavango a en effet séduit jusqu’à plus de 8 millions de téléspectateurs en 1997, avec 36.6% de part de marché. Après l’arrêt de l’émission, Nicolas Hulot a proposé Ushuaïa Nature en 1998.

 Lors du lancement de l’émission, Nicolas Hulot a déclaré à Télé Star : « Je ne suis pas convaincu qu’on fera un tabac, mais si l’émission fait un bide, ça ne m’empêchera pas de dormir ».

 Opération Okavango avait des ambitions internationales. Le rendez-vous était par ailleurs soutenu par l’UNESCO, et son équipe composée de personnes de plusieurs nationalités. Nicolas Hulot a précisé : « Ce serait dommage qu’un tel projet ne trouve d’écho qu’en France. L’objectif est universel ».

 Avant que Nicolas Hulot n’entreprenne son expédition à travers le monde entier, les téléspectateurs avaient déjà assisté aux explorations du Commandant Cousteau, à bord du Calypso. Au milieu des années 1990, Ellipse, la filiale de Canal+, s’était également lancée dans une opération à grande échelle. Dirigée par Philippe Gildas, la société de production avait acquis l’Ocean voyager. Pendant deux ans, le navire-studio devait arpenter le fond des mers. Plusieurs documentaires sont nés de cette initiative, elle aussi très coûteuse.

 Sur la grille de TF1, Opération Okavango a partagé l’affiche du mercredi soir en alternance avec Combien ça coûte (Jean-Pierre Pernaut), Perdu de vue (Jacques Pradel) et le football.