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A prendre ou à laisser : un jeu qui s’arrache

Katia Blétry
Publié le 19/12/2006 à 00:17 Mis à jour le 10/09/2007 à 18:44

A prendre ou à laisser, le jeu événement de TF1, n’est autre que l’adaptation de Deal or not deal qui bat des records d’audience dans tous les pays où il est diffusé. Aux Pays-Bas, il a permis à la chaîne Nederland 2 de doubler sa part de marché sur la tranche horaire. Affari Tuoi, la version transalpine du jeu progammée sur la Rai, attire un grand nombre de téléspectateurs et réalise même les meilleures audiences de la télévision italienne. En France, A prendre ou à Laisser - animé par Arthur - mène en tête la course à l’audience sur les jeunes et les femmes et est devenu en moins de trois ans une des émissions phare de la chaîne.

Véritable filon d’or, il était logique que TF1 Games décline son programme phrare en jeu de société de l’émission. Et le succès ne se fait pas attendre. En effet, moins de deux mois après sa mise en vente, le jeu s’arrache à plus de 60 000 exemplaires et se retrouve même en rupture de stock. L’ampleur du phénomène est telle que la fameuse boîte pouvait même se vendre jusqu’à 100 euros aux enchères sur internet.

Comme dans l’émission, on retrouve les 22 boîtes correspondant aux 22 régions françaises, contenant chacune une somme allant de 1 centime à 500 000 euros, un tableau des gains et le téléphone électronique. Les joueurs, disposant chacun d’une boîte, éliminent à tour de rôle trois boîtes restant en jeu et découvrent les sommes définitivement perdues. Ensuite, la banque intervient et lui propose un marché... A prendre, ou à laisser. A la fin de chaque manche, les joueurs ouvrent leur propre boîte. Celui qui aura la plus grosse somme sera le grand gagnant.

Le jeu présente quand même des spécificités par rapport à l’émission. Lorsqu’un joueur ouvre une boîte et découvre une carte désignant un objet au lieu d’une somme (« la savonnette », le « parapluie » ou la « cafetière »), le joueur doit tirer une carte « Surprise ». Ces cartes peuvent avoir des effets positifs ou négatifs pour le joueur ou ses adversaires. L’intervention du banquier est également différente puisque ce sont les adversaires qui vont proposer une somme d’argent au joueur.

Cependant, quelques fausses notes sont à noter. En effet, les 22 boîtes en carton sont peu pratiques et risquent de se casser assez vite. De plus, le téléphone électronique qui est censé être l’élément fondamentale du jeu semble superflu. Malgré tout, les inconditionnels du jeu télé retrouveront tous les éléments qui caractérisent l’émission et qui en ont fait son succès.

A noter que la gamme de jeux A Prendre ou à Laisser s’élargit en cette fin d’année 2006. Après l’immense succès du jeu de société, la version électronique multi-joueurs arrive sur le marché français. Elle contient un plateau électronique avec un écran digital et des effets sonores. Comme à la télé, le banquier électronique calcule en direct sa proposition en fonction des sommes qui restent à l’un des joueurs. Ce dernier accepte ou refuse en secret les offres qui lui seront faites. Il peut en profiter pour bluffer ses adversaires et leur faire prendre des risques jusqu’au bout. Une version électronique de poche existe également et permet un nombre illimité de parties jouables. On y retrouve toujours le choix des boîtes à ouvrir, la découverte des sommes qu’elles contiennent, et les propositions du banquier. Une fois de plus, ces nouvelles versions sont en passe de devenir les cadeaux incontournables de Noël.