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Caroline Ithurbide (La Scoumoune, C8) : « Cyril Hanouna est le maître absolu du divertissement »

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Rédacteur - Expert TV
Publié le 22/01/2019 à 18:55

Ce mardi 22 janvier à 21 heures, Caroline Ithurbide animera La Scoumoune avec Cyril Hanouna. Elle se confie sur son arrivée dans le nouveau jeu de C8 et sur ses participations aux émissions quotidiennes William à midi et C’est que de la télé. L’animatrice évoque également ses projets avec la chaîne.

Benoît Mandin : Comment êtes-vous arrivée dans La Scoumoune sur C8 ?

Caroline Ithurbide : C’est un beau hasard parce que je n’étais pas au courant que Cyril Hanouna avait ce projet. Un matin, Cyril et Lionel Stan (directeur de H2O Productions, ndlr) m’ont appelé pour me dire qu’ils voulaient me voir à la Canal Factory à 17 heures. J’ai passé une journée d’angoisse (rires). Ils m’ont annoncé qu’ils allaient débuter le tournage de la nouvelle émission de C8, La Scoumoune. Cyril allait la présenter, mais qu’ils cherchaient une co-animatrice. J’ai tout de suite accepté ce rôle.

Par quoi avez-vous été séduite ?

La folie et l’inédit. C’est un format original et très familial. Je me suis dit que Cyril Hanouna était un génie. Aujourd’hui, on sait en télé que c’est compliqué d’inventer et il arrive encore à le faire. Quand il m’a décrit la mécanique du jeu et le fait que l’on allait prendre des gens qui n’avaient pas de chance, je me suis dit : « C’est génial, ça aurait dû exister depuis longtemps ! ». Tout s’est fait à l’instinct parce que je ne connaissais pas l’existence d’un tel projet dans les cartons de C8.

N’est-il pas difficile de trouver sa place aux côtés d’un animateur tel que Cyril Hanouna ?

Notre duo s’est très bien passé. Je fonctionne beaucoup au duo. J’ai une sœur jumelle donc, je suis toujours rassurée d’avoir quelqu’un à mes côtés. Je n’ai pas eu peur parce que Cyril Hanouna était là. Ça m’a énormément rassuré de savoir que j’étais avec lui. Il est le maître absolu du divertissement. Je savais qu’il allait me rattraper si j’avais du mal.

« C’est tellement inédit et surprenant que La Scoumoune est une vraie nouveauté dans le PAF »

Quels conseils a-t-il pu vous donner ?

Il m’a dit : « Éclate toi ! » (rires). Que ça soit dans TPMP ou ses autres émissions, il veut qu’on soit vraiment dans le divertissement pur et que l’on ne se prenne pas la tête.

Comment définiriez-vous votre rôle dans La Scoumoune ?

Je suis celle qui donne les règles du jeu de manière un peu carrée. Là où Cyril Hanouna est complètement spontané et est un peu le clown, je suis présente pour rappeler les règles. Dans La Scoumoune, il y a un côté bon enfant et les candidats n’ont pas vraiment de pression. J’étais plus la « bonne copine ». J’ai beaucoup débriefé avec eux après les épreuves.

La particularité du jeu est de mettre en avant la malchance. Celle-ci peut permettre aux candidats de repartir avec un chèque de 50.000 euros. Comment s’est déroulée la sélection ?

Il y a 200 personnes dans le public qu’on appelle « les Scoumounards ». Chacun a une anecdote de scoumoune à travers un truc pas cool qui leur est arrivé dans la vie. Il y a un tirage au sort de dix candidats par émission. On a déjà tourné un numéro et pour une deuxième, on attendra de voir l’accueil du public et les audiences. C’est tellement inédit et surprenant que La Scoumoune est une vraie nouveauté dans le PAF.

« Cyril Hanouna est très fidèle et généreux avec ses chroniqueurs »

Quels types d’épreuves les téléspectateurs pourront-ils retrouver ?

Je ne vais pas trop en dévoiler, car c’est plus sympa que le téléspectateur ait la surprise (rires). En tant que co-animatrice, j’ai complètement halluciné quand je suis arrivée sur le plateau. C’est une émission qui est vraiment sortie de l’imagination de Cyril Hanouna. Dans sa tête, il avait une sorte de concept entre fêtes foraines et parc d’attractions géant. Les équipes de H2O ont créé un décor à la hauteur de son idée. Le plateau est d’une taille gigantesque. On a dû tourner dans les studios de la Cité du Cinéma tellement il fallait quelque chose de très grand. Toutes les épreuves ont des couleurs et l’ambiance m’a vraiment frappé.

Le tournage a été émaillé par des problèmes techniques. Comment avez-vous géré le fait qu’il a dû être annulé ?

On l’a vécu comme les aléas de la télévision. On pouvait y aller que si on était complètement prêt. C’est un plateau qui demande beaucoup d’efforts techniques. Vu qu’il y avait encore des incertitudes, on a pris la décision de reporter le tournage de quelques heures.

Depuis la rentrée 2017, vous êtes chroniqueuse dans William à midi. Quel bilan tirez-vous de la nouvelle quotidienne de C8 ?

Une émission a toujours besoin de temps pour s’installer et C8 nous le laisse donc c’est super. On est sur un rendez-vous d’accueil très concernant. À la barre, William Leymergie est très cohérent et est sûr de son objectif. On veut informer les gens. À mon sens, c’est une émission essentielle sur une chaîne généraliste. William Leymergie fait ça depuis trente-deux ans et tout se passe bien.

« Je ne présenterai plus les bêtisiers avec Justine Fraïoli »

Le public peut également vous retrouver dans C’est que de la télé. En quoi votre rôle est différent de vos participations aux autres quotidiennes de C8 ?

J’y donne mes avis librement. Le but de C’est que de la télé est d’être libre de parler et donner ses arguments. J’aime beaucoup cet exercice, car j’ai toujours baigné dans l’actualité. Toutes les émissions que j’ai pu faire entre Direct 8, D8 et C8 ces dernières années y étaient liées. J’aime bien être dans le quotidien des gens. C’est un bonheur de bosser avec Valérie Bénaïm (animatrice de C’est que de la télé, ndlr). Elle est à la fois maman et copine. C’est une très bonne chef de bande. Soit à la fin de l’émission ou le lendemain matin, elle nous envoie : « Merci mes chéris ! ». On est une vraie team. Elle nous demande d’être tranchés dans nos avis quitte à ce que parfois ça plaise ou ça déplaise. Ce n’est jamais Valérie Bénaïm, Cyril Hanouna ou la chaîne, mais à Twitter de juger (rires). Le principe de l’émission est que l’on est dans l’interaction et on joue avec les éléments tels que les réseaux sociaux.

Face à votre engouement pour l’actualité, quid d’un rôle de chroniqueuse dans Balance ton post, l’émission de débats et d’actualité de Cyril Hanouna ?

Je ne peux malheureusement pas faire toutes les émissions de C8 (rires). J’ai beaucoup de chance, car c’est une année où il doit y avoir un truc dans les planètes qui est bien aligné au niveau du travail. Avec William à midi, C’est que de la télé et les primes événementiels que la chaîne m’a confiés, je suis sincèrement très heureuse.

Allez-vous continuer d’apparaître dans Touche pas à mon poste ?

J’apparais occasionnellement. On l’a toujours dit, mais TPMP est vraiment une famille. On n’en sort pas vraiment. Cyril Hanouna est très fidèle et généreux avec ses chroniqueurs. C’est inestimable aujourd’hui en télé de pouvoir compter sur une personne comme ça. À côté de William à midi et C’est que de la télé, j’ai aussi une vie avec deux enfants.

Sur C8, vous avez également été à la tête des bêtisiers avec Justine Fraïoli. Cette collaboration va-t-elle se poursuivre ?

Pas sur les bêtisiers. Justine Fraïoli a été au départ une rencontre professionnelle et elle est devenue une très bonne amie. On réfléchit beaucoup à des concepts originaux, mais on ne présentera plus les bêtisiers ensemble.