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Claire éliminée de Tout le monde a son mot à dire (France 2) : « J’ai mal vécu mes finales... je partais avec le même stress »

Joshua Daguenet
Par
Rédacteur TV & Séries
Publié le 11/12/2021 à 18:35

Battue pour sa 20e participation ce samedi 11 décembre 2021, Claire est malgré tout devenue la plus grande candidate féminine de Tout le monde a son mot à dire. La champion est revenue sur son parcours pour Toutelatele

Joshua Daguenet : Vous êtes devenue la meilleure candidate féminine de l’histoire de Tout le monde a son mot à dire. Au-delà du classement général, était-ce l’un de vos objectifs au fur et à mesure de votre parcours ?

Claire : Pas du tout, j’en ai encore des frissons quand vous me donnez le palmarès. Je me suis inscrite par goût du jeu. Je ne me suis jamais projetée et c’est la directrice de casting qui me parlait des statistiques quand je touchais au but. J’avais suivi les grands champions, et quand on est dans la spirale, on n’est pas dans le calcul.

Il vous a manqué onze victoires pour figurer sur le podium. Cette barre des 30 succès vous a-t-elle paru franchissable ?

Avec le recul, forcément, tout est possible. En terme de rythme et de fatigue, c’est éprouvant. J’ai tourné dix émissions sur une journée. Onze émissions supplémentaires, c’est assez énorme. Il y a toujours le facteur chance, selon les questions ou les thèmes. De plus, avec l’adrénaline, je dormais très peu.

Aucune femme n’était entrée dans le top 7 avant votre arrivée dans le jeu. Comment expliquez-vous cette réussite masculine dans ce jeu alors que de grandes championnes trustent les premières places de Tout le monde veut prendre sa place et N’oubliez pas les paroles ?

Je me suis posé la question au vu des statistiques et par rapport à mon parcours. J’ai pu être en difficulté face à des femmes candidates, mais je me suis davantage méfiée face à des hommes. Je sentais qu’ils avaient moins la pression dans les loges. Peut-être est-ce dû au stress. Cela mériterait une analyse sociologique et psychologique.

« J’ai pu être en difficulté face à des femmes candidates, mais je me suis davantage méfiée face à des hommes »

Le jeu se garnissant d’une multitude d’exercices, qu’avez-vous particulièrement révisé pour réaliser ce parcours ?

Au risque de paraître désinvolte, je ne me suis pas spécialement préparée. J’ai commencé à regarder l’émission lors du premier confinement en février 2020. J’ai aussi vu d’anciens numéros disponibles sur YouTube pour visionner les performances de grands champions. Il y a aussi une gymnastique cérébrale à travailler sur des jeux qui reviennent régulièrement, mais j’ai aussi été confrontée à des surprises. Pour moi, il est important de s’entraîner avec ces petits jeux quotidiens et faire travailler son cerveau pour s’adapter plus facilement.

Quels sont vos conseils pour maîtriser une manche finale relativement stressante pour les candidats ?

Généralement, j’ai mal vécu cette manche. Je m’amusais beaucoup dans les manches collectives, mais avant la finale, j’avais beau avoir dix points d’avance ou du retard, je partais avec le même stress. Même si on n’a plus la main, il faut continuer à se concentrer pour ne pas sortir du jeu. Il faut être tenace, même si on est en retard de plusieurs points. Être championne peut-être toutefois un avantage pour maîtriser la pression. Je me rappelle avoir connu une mort subite lors de ma troisième participation, tout aurait pu s’arrêter...

« Même si on n’a plus la main, il faut continuer à se concentrer, ne pas sortir du jeu »

Pour les manches en trio, aviez-vous des préférences de partenaires ?

Le hasard fait que je me suis retrouvée avec Philippe Lelièvre à quatre ou cinq reprises. Nous avons donc noué une belle complicité, même dans les loges. Dans l’ensemble, tout le monde est abordable et sympathique. Je n’ai pas été déçue de l’ambiance. Les préférences se sont faites selon avec qui l’on joue plusieurs fois. Par exemple, je n’ai jamais compté Damien Thévenot parmi mes partenaires.

Tout le monde a son mot à dire s’est imposé comme l’un des jeux les plus populaires devant le petit écran. Pourquoi est-il aussi addictif pour un téléspectateur ?

La variété des jeux proposés. Tous les jours, ils changent. La bonne ambiance sur le plateau, que ce soit les animateurs ou les sociétaires, est un atout. La formule est drôle, vivante, dynamique. Le jeu se regarde facilement et j’essaie de convertir mes proches (rires).