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Combien ça coûte, l’hebdo > 06/12/2009

Tony Cotte
Publié le 06/12/2009 à 17:45 Mis à jour le 07/12/2009 à 11:34

Jean-Pierre Pernaut et Justine Fraioli sur TF1

Quand un salarié ou un chômeur veut se reconvertir ou améliorer ses compétences, il suit une formation. Avec 48 000 centres en France, autant dire qu’il y a l’embarras du choix. Après un sujet à l’occasion des 50 ans de Barbie, Combien ça coûte l’hebdo enquête, sans transition, sur les formations professionnelles.

Le premier exemple abordé par le magazine est plutôt étonnant. Près de Bordeaux, Patrick Chanceaulme organise ainsi des séminaires équestres. Ici, il n’est pas question de dresser ou monter à cheval, mais plutôt de se former en management. En effet, à 1000€ la journée, des cadres apprennent à lérer l’activité d’une équipe. « Si l’être humain est capable de dire oui et de penser non, les équidés, eux, n’en sont pas capables ». L’animal réagit donc en fonction de ce qu’est réellement la personne en face de lui, ne suivant qu’un être sûr et convaincant.

L’émission dominicale ne s’intéresse pas uniquement aux formations atypiques, mais également aux excès, voire aux arnaques. Sébastien, formateur en entreprise, a longtemps donné des cours pour lesquels il n’avait aucune compétence. « Je me rends compte avec le recul que c’était une forme d’escroquerie », affirme l’intéressé. Il faut dire, personne ne vérifie vraiment les compétences des formateurs et seul 1 centre sur 100 en France est contrôlé chaque année.

« Le Louvre est une affaire très rentable pour l’État ». Le musée le plus visité au monde rapporte plus de 10 fois plus qu’il ne coûte et génère ainsi 1 milliard d’euros chaque année. Il faut dire, sur place, tous les moyens sont bons pour faire entrer l’argent dans les caisses, notamment grâce aux boutiques où chaque consommateur dépense en moyenne 15€. Une petite somme en apparence qui peut prendre d’importantes proportions quand elle est multipliée par 3 millions de clients annuels. Les produits qui rapportent le plus ? Les objets à l’effigie de Marie-Antoinette, figure historique emblématique à travers le monde entier, et donc connue de tous les touristes.

Le musée du Quai Branly, lui, bénéficie de 50 millions d’euros chaque année par l’État, mais a besoin de 15 millions supplémentaires pour vivre. Comme les ventes de tickets ne suffisent pas, les lieux peuvent compter sur un parking à deux pas de la Tour Eiffel, une véritable aubaine, ainsi que sur trois commerces dont une brasseries avec 500 couverts dressés quotidiennement. Ces derniers rapportent 1.5 million d’euros de chiffre d’affaires annuel.
Le quai Branly peut également compter sur la vente de son catalogue ou encore la location de salles pour des événements privés sans évoquer le mécénat.

Pour achever ce nouveau numéro, le programme dominical de TF1 revient sur la tendance des bougies parfumées, jugées plus efficaces que le chocolat ou les fleurs pour offrir en étant invité selon Justine Fraioli...